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Read "Medicine of Hope" in English translation.

Pour acheter un exemplaire de l'édition originale (limitée) 
de ce livre, adresser un e-mail à Mr Normand Paquette: paquettenormand@hotmail.com

To buy this book in the original French limited edition, e-mail to 
Mr. Normand Paquette: paquettenormand@hotmail.com 

 

Médecine de l’Espoir 4

PENSÉES ALIMENTAIRES

Buvez vos solides et mangez vos liquides (Gandhi).

Déjeunez comme un roi, dînez comme un prince et soupez comme un mendiant.

Manger pour vivre au lieu de vivre pour manger.

Il faut que la qualité l’emporte sur la quantité.

Manger avec amour, avec plaisir. Déguster.

On mange ses émotions.

On peut changer graduellement ses habitudes alimentaires, par exemple en réduisant le sucre et le sel.

Manger mieux, sans nécessairement manger plus.

Celui qui mange comme un glouton creuse sa tombe avec ses dents (Omar Khayham).

Moins on mange de mets différents au même repas, mieux on se sent. Une bonne combinaison d’aliments assure une meilleure digestion.

Bien s’alimenter, ça ne veut pas dire uniquement bien manger, mais c’est aussi savoir comment respirer (absorber l’oxygène), se déplacer, marcher au soleil, en montagne, tirer le meilleur avantage de la mer, vibrer de tout son être avec la beauté de la nature, avec chaque élément du Cosmos, savourer, déguster quoi!

C’est une excellente technique que de savoir puiser son énergie dans les forces positives du Cosmos: La terre qu’on foule, l’air qu’on respire, l’eau qui nous environne, le feu représenté par le soleil qui lui-même représente Dieu. Quant à l’éther, il est partie constituante des quatre autres éléments.

 

LA GUERRE DES AGRESSEURS

Il n’est pas de semaine sans que les médias ne fassent grand cas d’une nouvelle découverte. Chaque nouvel agresseur (cancérigène nouvellement trouvé) déclenche une levée de fonds pour la recherche et suscite une nouvelle lueur d’espoir: "Enfin! On a trouvé!"

Et chaque fois, il faut trouver de nouveaux agresseurs contre ces tout nouveaux agresseurs tous plus toxiques les uns que les autres.

Au lieu de créer dans le domaine positif, on s’évertue à créer dans le négatif. Au lieu de chercher de nouveaux médicaments anti-cancérigènes, tous plus toxiques les uns que les autres, pourquoi ne pas regarder la T.I.C. qui peut les utiliser d’une façon non toxique?

 

LA CHIMIE OMNIPRÉSENTE

Rien ne va assez vite dans ce monde pressé de vivre et de mourir... . On injecte des hormones au cou des volailles pour en faire, en moins d’un mois, de beaux B.B.Q. dodus. Ce serait la cause de la gynecomastie (seins hypertrophiés) chez les jeunes garçons.

On oblige les vaches "à se faire faire des brassières" (soutiens-gorge) sur mesure tellement leurs pis sont lourds. Leurs échines en sont courbées depuis qu’on les injecte aux hormones. Lorsqu’on les tue, leur viande n’est plus bonne à consommer.

Pour la même raison, le gras de porc est maintenant jaunâtre, de blanc qu’il était, il y a cinquante ans. Mon arrière-grand-père mangeait sa "brique de lard" chaque jour à quatre-vingt-treize ans.

Le bon lait aux hormones qu’on nous sert et le lait aux antibiotiques viennent de vaches engraissées chimiquement (engrais et moulées).

On force la nature au point de déposer des comprimés dans les érables pour activer la production de sirop: cette technique tue nos érables.

Depuis longtemps on arrose les fruits et les légumes avec des insecticides. On donne des anticonceptionnels aux animaux domestiques (chiens et chats). Dernière nouveauté: en psychiatrie animale, on leur donne maintenant des tranquillisants et des anti-antidépresseurs.

Il y a tellement de mercure dans le poisson de nos lacs qu’on songe à en fabriquer bientôt des thermomètres... .

N’allez pas croire que le problème du mercure dans le poisson de nos lacs est un mythe.

J’ai en mémoire un cas très grave d’intoxication au mercure. Il s’agit de l’un de mes meilleurs amis, guide touristique renommé d’une soixantaine d’années, chargé par le gouvernement de donner des cours de pêche, de chasse et de trappe à des Indiens... .

Il s’alimentait de poisson frais environ cinq jours par semaine depuis une trentaine d’années, lorsqu’il se mit à ressentir des douleurs et des engourdissements aux deux bras, aux muscles pectoraux et dorsaux, au point d’éprouver de la difficulté à marcher. Lui qui pouvait courir des heures entières dans les bois, il avait dû suspendre en grande partie ses activités de guide lorsque je le pris en mains et l’aidai à s’en sortir.

Il mangeait du brochet et du doré provenant de nos ressources aquatiques.

 

QUELS MÉDICAMENTS UTILISE-T-ON EN T.I.C.?

Cette thérapie est avant tout une technique médicale nouvelle.

Non nova sed nove. (Rien de nouveau, mais d’une façon nouvelle.)

Nous employons les mêmes médicaments que la médecine conventionnelle, les mêmes voies d’administration qu’elle. C’est vraiment de la médecine pure à sa plus noble expression.

Nous utilisons la meilleure qualité de médicaments que nous pouvons trouver. Ils sont fabriqués par les laboratoires les plus réputés au monde. Nous n’acceptons pas de substitut, pas de générique, quand la chose est possible.

Nous préférons la forme parentérale (autre que la voie digestive) parce qu’il est plus facile de subdiviser une ampoule de un, deux, cinq ou dix cc que de fractionner un comprimé, mais surtout à cause de la rapidité d’absorption au niveau de la membrane intercellulaire, car nous alternons le glucosé hypertonique avec la médication intraveineuse, durant le grand traitement. C’est exactement le phénomène qu’a si bien saisi le biochimiste Fernand Seguin.

Les médicaments utilisés sont sommairement classés comme suit:

a) Médicaments pour la désintoxication massive:

des intestins: laxatifs, purgatifs cathartiques (stimulants de la contraction intestinale), désinfectants, antidiarrhéiques, absorbants intestinaux, antispasmodiques.

du foie: cholagogues (stimulants de l’évacuation de bile), cholérétiques (stimulants de la sécrétion de bile), hypocholestérolémiants, hypolipémiants, protecteurs de la cellule hépatique.

du rein: électrolytes, diurétiques, désinfectants urinaires, antibiotiques.

des poumons: antiseptiques respiratoires, stimulants respiratoires, mucolytiques (liquéfient les sécrétions), broncho-dilatateurs (dilatent les bronches), antibiotiques.

de la circulation: stimulants cardiaques et circulatoires, anti-hypertenseurs, vaso-dilatateurs (dilatent les vaisseaux).

b) Médication spécifique et adjuvante combinée:

Nous utilisons conventionnellement les médicaments de la pratique courante, mais en doses fractionnées et potentialisées selon la technique de l’insuline, telle qu’expliquée dans ce livre.

Il est à remarquer que dans cette thérapie, nous n’utilisons ni morphine, ni codéine, ni aspirine, ni aucun anxyolitique, ni antidépresseur.

Je puis déclarer pouvoir traiter à peu près toutes les maladies dont il sera question dans les présentations de cas qui suivent avec approximativement 80 médicaments.

Cela contraste étrangement avec les 15.000 médicaments qui grugent 750 millions de dollars au budget des 13 milliards de dollars de l’Assurance-Maladie en 1994.

C’est la technique qui fait tout: c’est une façon différente de voir le malade, de considérer la maladie et de traiter l’être humain qui en souffre.

La médecine devient alors un art véritable.

 

PARALLÈLE ENTRE LE CORPS HUMAIN ET L’AUTOMOBILE

Étant un fervent des "Belles d’autrefois", j’avais mis sur "roues" ma propre collection de vingt-sept vieilles voitures authentiques des années 1915 à 1934.

Il m’arrivait la nuit d’aller m’amuser à remonter une transmission ou à décabosser une aile.

Devenu plus tard propriétaire de ma propre compagnie d’équipements lourds, je sautais sur un chargeur ou sur un bélier mécanique. J’avais quarante-six employés.

En observant fonctionner la machinerie, et en m’intéressant au travail de mes employés, j’ai beaucoup appris sur la mécanique des corps et je vous en livre quelques bribes.

C’est tout à fait aberrant, direz-vous, de vouloir comparer le corps humain à l’automobile. D’abord, l’un a précédé l’autre d’environ 3 millions d’années sur terre, et le cerveau humain n’a pas encore percé ni élucidé la complexité de ses 60.000 milliards de cellules, dont 2 millions meurent et renaissent à chaque seconde. Cela demeure un mystère, tout comme la possibilité qu’ont un homme et une femme de mettre au monde 300.000 milliards d’êtres différents dans une seule relation, par l’union d’un ovule de la femme à l’un des 400 millions de spermatozoïdes de l’homme.

Le corps humain et l’automobile ont un fonctionnement analogue. Même si toute comparaison est "boiteuse", celle-ci est troublante de réalisme et fait très bien l’affaire. Elle peut éclairer notre lanterne. Sa simplicité la met à la portée de tous.

Notre merveilleux corps humain est si complexe que son mécanisme bio-physico-chimique n’a pas encore été complètement expliqué par les plus grands savants de tous les temps. Même le mystère de la vie n’a pas encore été percé. Dieu seul pouvait créer une telle merveille, la plus extraordinaire de toutes.

L’automobile toute neuve qui sort de l’usine comporte tout ce qu’il faut pour fonctionner durant des années dans des conditions "normales", et j’insiste sur le mot "normales." Je ne veux pas entrer dans les explications savantes et techniques de l’électronique ni de la mécanique modernes, car j’y perdrais facilement mon latin, mon vocabulaire et mes outils... .

Je veux simplement vulgariser d’une façon simple, logique, à la portée de tous, une meilleure compréhension médicale du corps humain, dans un langage que les professionnels de la santé auraient avantage à adopter. Nous ne savons pas toujours comment l’expliquer ou peut-être ne prenons-nous pas suffisamment de temps pour fournir les explications qu’on attend de nous, tout comme lorsqu’on achète un appareil électronique compliqué, un fax ou un ordinateur par exemple.

 

LES FILTRES

Le poumon

C’est le filtre à air qui contient 18.000 lobules par poumon et 600 millions d’alvéoles pulmonaires (petites cavités dans le tissu du lobule); celles-ci, déplissées, couvriraient 3.000 à 4.000 mètres carrés.

Les poumons renferment deux litres de sang et filtrent 10.000 litres d’air et 15.000 à 20.000 litres de sang par jour. Ils transforment, jour et nuit, même durant le sommeil, notre sang bleu veineux, chargé d’impuretés, en un sang rouge artériel rutilant, purifié au niveau des alvéoles pulmonaires grâce à un processus d’oxygénation. Sans oxygène, tout le monde le sait, la vie est impossible. Le poumon est encrassé par la fumée de la cigarette (celle qu’on fume ou celle qu’on nous fume au nez à cœur de jour), par la "petite poussière du bon Dieu", par les millions de bacilles présents dans chaque mètre cube d’air des grandes villes, par les infections respiratoires répétées (sinusites, bronchites, pneumonies), par les substances chimiques ou toxiques qui flottent dans l’air pollué des villes (oxyde de carbone, poussières de mines, etc.), et même par l’air climatisé des grands édifices. L’air qui sort des trappes d’air climatisé est très souvent plus chargé de microbes que l’air qui y pénètre. On néglige de changer les filtres.

On annonçait à la télévision il y a quatre ans, qu’à Mexico, ville de 23 millions d’habitants, et de près de 3 millions de véhicules automobiles, que les enfants ne pouvaient se rendre à leurs cours tôt le matin par manque d’oxygène, Mexico étant construite sur une sorte de coupole sur une montagne. Pour la même raison, il n’est plus possible de faire de la course à pied à San Francisco.

Dans un milieu rural, il n’existe parfois que dix à quinze microbes par centimètre cube d’air, contre 180.000 dans certaines villes. J’entendais un éminent conférencier déclarer, en 1991, qu’à Montréal, il y en avait 5 millions par mètre cube d’air.

Tout mécanicien comprend ce rôle primordial du filtre à air: c’est la première chose qu’on vérifie quand une automobile manque d’entrain, de vigueur, quand elle ne "tire pas." Le seul fait de changer le filtre à air ou de l’enlever temporairement suffit très souvent à redonner au moteur fatigué, paresseux, un nouveau regain de vie. Il ne pouvait plus respirer.

 

Le rein

On peut le comparer au filtre à essence qui ne doit laisser passer au carburateur, dans la circulation (le cœur et les vaisseaux) que de l’essence pure (le sang), sans saleté, sans huile, sans eau de condensation ni poussière. Une bonne diurèse (sécrétion d’urine) ne peut être assurée sans l’absorption d’au moins deux litres d’eau par jour. Un rein encrassé, tel un vieux filtre aux pores dilatés, laisse passer dans les urines, avec les déchets de combustion, des éléments constituants du sang, par exemple l’albumine qui est une protéine, une composante du sang et des organes.

Le rein est un organe vital et si par malheur on en perd un, l’autre doit travailler en double. On ne vit pas sans rein. Aujourd’hui on greffe des reins et on a recours au rein artificiel et à la dialyse. On connaît les problèmes qu’occasionne un filtre à essence plein d’eau, de glace, de rouille, de saletés, qu’on a négligé de changer ou de nettoyer. On a transvasé de l’essence provenant de récipients malpropres; il s’est fait de la condensation dans le réservoir. Une mauvaise alimentation et des infections graves (telles la rougeole, la scarlatine) ou répétées peuvent causer des dégâts irréparables. Remarquons en passant que, contrairement aux autres filtres, le rein, par exception, filtre à l’envers. Au lieu de laisser passer le sang, il élimine les déchets dans les urines.

 

L’intestin

C’est ordinairement le grand responsable de la majorité de nos maux chroniques. Nous ne voulons pas nous débarrasser de ce qui ne sert plus; nous voulons tout garder, même nos déchets: nous sommes de grands constipés chroniques. C’est un peu la rançon de l’abondance, de l’opulence, de l’inactivité, du modernisme, de l’automatisation, de notre siècle de surconsommation, de l’alimentation sur laquelle on reviendra. Nous pourrions nourrir chaque jour des millions d’Africains avec les rebuts de notre table.

L’intestin est l’émonctoire, l’épurateur le plus important de notre organisme. C’est en somme le carter d’huile où tombe et s’accumule la limaille due à la friction et à l’usure normale du moteur: c’est sa vidange. C’est le rejet des déchets de combustion et d’absorption du système. Il se divise en petit et en gros intestin.

C’est dans le grêle ou petit intestin que séjournent sous forme liquide ou semi-liquide les aliments déjà broyés, attaqués chimiquement par les acides, par les bactéries et par les enzymes digestives. C’est à ce niveau que se font les échanges nutritifs, que l’organisme puise ses ressources, tels les vitamines, les minéraux, les protéines, les glucides (les sucres), les lipides (les gras). Ce milieu surabonde de substances toxiques, de déchets résultant des transformations bio-physico-chimiques, de microbes et de bactéries.

Si la seconde partie de l’intestin, qu’on nomme le côlon ou le gros intestin, élimine mal ou est partiellement obstruée—c’est ce qu’on appelle la constipationces toxines sont réabsorbées par l’organisme au niveau du petit intestin qui est très vascularisé, au lieu d’être déversées normalement dans le gros intestin. Elles empoisonnent, intoxiquent ainsi le système tout entier. Le côlon ou gros intestin, comporte une section ascendante ou cæcum où s’abouche le petit intestin: c’est là que se situe l’appendice, "amygdale du ventre", dont les chirurgiens ont déjà été si friands: 146.437 appendicectomies de 1971 à 1977, 97.452 de 1989 a 1993.

Au cæcum ou côlon ascendant, succèdent les parties transverse, descendante, sigmoïde (en forme de "s"), terminale ou rectum, et l’anus, siège d’hémorroïdes. Signalons en passant que le gros intestin est également vascularisé, mais beaucoup moins que le petit. Ce qu’on appelle une hémorroïde: (47.372 interventions de 1971 à 1977, 57.760 de 1989 a 1993) est tout simplement la dilatation anormale d’une veine de l’anus. C’est donc une varice au même titre que n’importe quelle autre varice, en rapport direct avec le foie, car toutes les veines de notre corps convergent vers le foie dans une très grosse veine appelée veine porte. Donc, s’il y a blocage au foie, défaut d’élimination, il est possible de retrouver des vaisseaux dilatés, des varices, des hémorroïdes, c’est mécaniquement logique. Les petits ruisseaux (les veines) débordent au printemps, congestionnent quand la rivière ou le lac dans lesquels ils se déversent (le foie) débordent ou sont surchargés. Au lieu de traiter le foie et l’intestin, on opère. La chirurgie ne semble pas comprendre... .

 

Le phénomène du verre d’eau

Il est un autre point très important sur lequel je veux attirer l’attention: La plupart des constipés s’ignorent. C’est le phénomène "du verre d’eau", le verre qu’on oublie sous le robinet. Lorsqu’il est plein, c’est le trop-plein qui déborde, mais le verre demeure toujours plein!

Il en est ainsi du côlon (gros intestin.) Si, à l’examen, on trouve un gros intestin congestif, douloureux à la palpation, plus gros que la normale, même si le patient se vante d’avoir des selles quotidiennes, il élimine mal. Les selles s’accumulent, adhérant aux parois, bloquant la plus grande partie du bol fécal. C’est une forme de constipation chronique et c’est lourd de conséquences, à cause de la résorption des toxines et du refoulement de bile au niveau du foie. D’autres conséquences très importantes sont les suivantes:

a) l’aérocolie (accumulation de gaz intestinaux) par fermentation des sucres.

b) la diverticulose. Quand une trop forte quantité de matière fécale fait pression contre la paroi intestinale, celle-ci cède à la pression, et il se forme comme des "balloons", de petites poches qui s’emplissent de déchets, où s’installe la putréfaction, avec formation de gaz toxiques réabsorbés dans le courant sanguin.

c) les varices et les hémorroïdes occasionnées en partie par la congestion du foie, en partie par la pression exercée sur les veines pelviennes (du bassin) ainsi que par la congestion de retour qui gonfle le plexus hémorroïdaire (ensemble des petites veines de l’anus) et les veines des jambes.

 

Le foie

Avant-propos: Il est curieux de retrouver chez les Sénégalais cette expression vraiment colorée qui donne au foie toute sa valeur: "Boul diape saumu rèss", littéralement: n’attaque pas mon foie, mais plus précisément: ne touche pas à mon cœur.

Ces peuples d’Afrique qui sont beaucoup plus près de la nature que nous ont compris que le foie est encore plus important que le cœur.

Le foie est le filtre à huile. Parlons-en, de celui-là! C’est l’organe le plus "mal traité" par la médecine et la chirurgie et c’est également le plus "maltraité" par notre alimentation et notre régime de vie. Un fait me surprend énormément: la liste de médicaments de la Régie de l’Assurance-Maladie du Québec ne contient plus aucun médicament cholagogue (qui stimule l’évacuation de bile) ni aucun cholérétique (qui stimule la sécrétion de bile.)

Il existait sur le marché pharmaceutique des médicaments merveilleux pour le foie, dans les premières années de ma pratique. Jouant le rôle de pharmacien à la fois, je choisissais, commandais, distribuais et vérifiais l’efficacité des médicaments par les résultats obtenus. C’est ainsi que j’avais fait la sélection de methiscol (U.S. Vitamins), lipotrope (Laboratoire Rougier) et sulfarlem-choline (Herdt & Charton.) Ils ont complètement disparus de la carte.

C’était un grand avantage pour le médecin et pour le malade. Maintenant, une fois l’ordonnance faite, on la laisse aller sur un bout de papier sans pouvoir en vérifier personnellement l’efficacité. Présentement les meilleurs cholagogues (stimulants de la sécrétion de bile) et cholérétique (stimulants de l’évacuation de la bile) existent en Europe, sous forme injectable.

Et pourtant, en Amérique du Nord, on prétend que nous avons le championnat mondial des maladies du foie. Au Québec seulement, de 1971 à 1977, l’opération pour le foie est au deuxième rang après celle des amygdales avec un total de 182.606 ablations de la vésicule biliaire. Réf. Bulletin de la Corporation des Médecins du Québec 1978.

 

La dyskinésie biliaire

Voici une observation intéressante: presque tous les malades chroniques que j’ai traités par la T.I.C. présentaient des problèmes de dyskinésie biliaire (ou mauvaise élimination de la bile) même, et à plus forte raison, s’ils avaient été opérés pour le foie. Qu’il s’agisse de migraine, de céphalée vasculaire, d’angine, d’infarctus, de troubles circulatoires, d’asthme, d’emphysème, d’arthrose, d’allergies, de dermatoses, et même de cancer, il y a des symptômes qui ne mentent pas.

Le fait d’avoir été opéré pour le foie ne va pas à l’encontre de cette observation. Lorsqu’on enlève la vésicule biliaire et qu’on permet au foie de déverser sa bile directement dans le duodénum (partie de l’intestin qui fait suite à l’estomac), sans la laisser séjourner dans un sac, la vésicule, on diminue les chances qu’a la bile de se concréter en pierres, en calculs un peu comme le sucre dans la confiture qui cristallise. On ne traite pas pour autant véritablement le foie: on prévient tout simplement la crise de foie, le passage douloureux d’un calcul, d’une pierre avec ses aspérités dans un conduit trop petit et très sensible.

Combien de personnes qui ont été opérées pour le foie en souffrent encore et en souffriront toujours? Les calculs, ne pouvant se former dans la vésicule, se forment parfois dans les voies biliaires et alors il faut réopérer. Pour traiter véritablement le foie, il faut d’abord vider l’intestin, stimuler la sécrétion et l’élimination de la bile, suivre une diète appropriée, faire de l’exercice et cesser de se faire de la "bile" (cesser de s’inquiéter.)

En revenant au parallèle entre le corps humain et l’automobile, le foie représente le filtre à l’huile: c’est donc "la vie du moteur" me répétait souvent Moïse Aubé, expert mécanicien de ma compagnie d’équipements lourds. Un filtre à l’huile encrassé laisse passer trop d’huile, trop de gras et d’impuretés, de déchets d’usure du moteur dans la circulation.

Un moteur à deux temps (hors-bord, tondeuse) n’utilise qu’une partie d’huile pour quinze d’essence, sans quoi les gicleurs du carburateur (les artères coronariennes) s’encrassent très vite et le moteur "fait des ratés". L’huile dans notre sang, c’est le cholestérol et ce sont aussi les triglycérides que le foie, notre usine chimique, fabrique.

 

Symptômes de la maladie du foie

Il est curieux de constater que des bilans lipidiques—examens sanguins de la fonction du foie—révèlent très souvent des résultats incompatibles avec l’examen clinique et la symptomatologie. Certains patients ont des taux de cholestérol excessivement élevés et ne présentent pourtant aucun symptôme hépatique important.

Par contre, d’autres patients ont un cholestérol dans les limites de la normale et présentent une symptomatologie hépatique très chargée: aigreurs, barre au foie (ou à l’hypocondre, partie supérieure de l’abdomen) irradiant parfois au dos, palpitations, points au cœur qui masquent souvent une congestion du lobe gauche du foie, gorgées sûres (difficultés pour avaler), bouche pâteuse, haleine fétide, nausées, vomissements, étourdissements surtout lorsqu’on se relève rapidement ou qu’on tourne la tête trop vite, engourdissements des extrémités, intolérance au froid, impatiences, tendance à l’épistaxis (saignement de nez), vision de points jaunes, maux de tête ou céphalées en casque (comme si on portait un chapeau trop serré), intolérance aux gras, soif anormale ou lourdeur post-prandiale, (somnolence après les repas.) À l’examen physique, on trouve un foie surchargé, douloureux à la palpation, du ballonnement, une langue saburrale (blanche, chargée), une cornée jaunâtre, des cholesteatomes (petites tumeurs graisseuses aux paupières), une peau grasse, des cheveux gras, des varices ou des hémorroïdes, les extrémités froides (cyanose). Trop souvent on se contente d’une cholangiographie (radiographie des voies biliaires) et d’une prise de sang pour déterminer si le foie est malade. Devant des résultats négatifs, la réponse classique est souvent la suivante: "Tout est normal, vous n’avez rien au foie. Vous pouvez manger tout ce que vous voulez." Et c’est faux.

 

UN BON DIAGNOSTIC COMPORTE TROIS ÉLÉMENTS

Une bonne investigation doit comporter également un questionnaire serré. Des détails négligeables pour le patient donnent souvent la clé de l’énigme au médecin. On peut passer à côté d’un diagnostic comme à côté d’un lac, en plein bois. En médecine, il y a trois éléments importants de diagnostic qui doivent toujours aller de pair: le questionnaire subjectif (ce que le patient ressent), l’examen physique objectif (ce que le médecin constate) et les données de laboratoire, de radiologie ou autres, qui peuvent confirmer ou infirmer un diagnostic.

L’oreille du médecin et le stéthoscope peuvent diagnostiquer une congestion pulmonaire que la radiographie ne peut mettre en évidence, et par contre une radiographie peut déceler une pneumonie que l’auscultation ne peut révéler. Le stéthoscope n’évalue pas la douleur d’une crise d’angine, ni l’électrocardiogramme (E.C.G.). L’angine de poitrine est une de ces maladies qu’aucun médecin ne saurait dépister sans l’aide du patient.

Et pourtant, le pauvre patient souffre. La douleur qu’il ressent demeure parfois le seul critère diagnostique valable. Il existe également des éléments non palpables qu’aucun scanner ne pourrait trouver ni mesurer.

Combien de diagnostics erronés, posés en vitesse, n’ont-ils pas entraîné des journées d'hospitalisation superflues et des opérations inutiles et non nécessaires? Combien de souffrance accumulée parce que la médecine est devenue trop technique, parce qu’elle a oublié qu’il y a un être humain caché derrière la maladie.

N’oublions pas non plus qu’il existe une mystérieuse alchimie entre le corps et l’esprit. Pour bien réussir en médecine, il faut soigner les deux à la fois.

 

APPRENDRE À OBSERVER EN MÉDECINE

Notre professeur de chimie clinique à l’Université, nous enseignait à effectuer des tests sur les différentes humeurs de l’organisme: le sang, les urines, le liquide céphalo-rachidien, etc.

A son premier cours, il nous rappela cette époque héroïque des pionniers de la médecine, nos prédécesseurs, qui utilisaient tous leurs sens et les moyens de bord pour arriver à des diagnostics surprenants d’exactitude. "Ils n’hésitaient pas, disait-il, à goûter l’urine des diabétiques pour y déceler la présence de sucre. Par exemple, tenez: cette urine contient un fort taux de glucose." Il y trempa le doigt et le porta à sa bouche devant nous. "Y en a-t-il un parmi vous qui veut y goûter?" Personne n’osait répondre. "Pas même un sur une classe de 138 élèves? Personne n’a le courage de ceux de la dernière génération?"

Un élève leva la main timidement. Il le fit approcher. L'élève trempa le doigt et le porta à sa bouche et fit une moue de dégoût. Le Dr M. le félicita mais lui reprocha son manque d'observation. "Si vous m’aviez bien observé, dit-il, vous auriez vu que j’ai trempé l’index, mais que c’est le majeur que j’ai porté à mes lèvres".

Aujourd’hui, tout est simplifié. L’électronique est présente dans tous les hôpitaux. En quelques instants, on obtient à peu près tous les résultats de tests imaginables. C’est vraiment l’ère de la médecine "computérisée". On se donne de moins en moins la peine de questionner les malades, de les examiner, de les observer, de chercher dans leur mode de vie et leurs antécédents pour trouver la cause de leurs maux.

Je me souviens de cette jeune fille d’une famille à l’aise pour laquelle le père avait consulté au moins trois dermatologues et dépensé beaucoup d’argent. Elle présentait au front une lésion de la grandeur d’une pièce de dix sous (1,5 cm) qui ne voulait pas guérir depuis trois ou quatre bonnes années. Les pommades à la cortisone qu’ils lui prescrivaient ne lui faisaient rien.

En observant minutieusement à l’œil nu, j’ai découvert le piqueté caractéristique "deux par deux" des lésions de la gale (grattelle). Une simple application de crème lindale après frottage classique avec une serviette rude (rugueuse), et trois jours plus tard, il n’y paraissait plus.

Ce piqueté deux par deux représente le trou d’entrée et le trou de sortie du sarcopte qui se creuse de petits sillons sous la peau.

 

MAIS QUI VOUS A DIT CELA?

L’esprit d’observation est un grand atout pour tout thérapeute. Une dame inconnue se présente à mon cabinet avec une de ses amies. Elle entre seule, et avant qu’elle n’ait prononcé un seul mot, je lui défile de but en blanc tous ses problèmes et le motif de sa consultation: "Vous avez des céphalées fréquentes, comme si vous portiez un chapeau trop serré, vous êtes étourdie surtout en vous penchant, en tournant la tête trop vite ou en vous relevant. Vos intestins fonctionnent trop lentement, vous êtes constipée, vous avez parfois une sensation de barre sous les côtes à droite. N’avez-vous pas déjà été traitée pour hémorroïdes? N’avez-vous pas de petites varices? Montrez-moi votre langue. Elle est saburrale (chargée). Montrez-moi vos mains. Elles doivent être froides."

Tout ébahie, elle me répond: "Mais qui vous a dit cela? Est-ce mon amie?" "Mais non madame, c’est vous-même! Votre amie, je ne lui ai pas parlé. Est-elle ici? C’est vous qui me l’avez révélé! Cette tache sous la paupière qu’on appelle cholestéatome, cette cornée jaunâtre que j’ai remarquée dès votre entrée, cette langue blanche qui a attiré mon attention tout à l’heure... !"

 

DE LA ROUILLE DANS LES TUYAUX

Mais revenons au foie. Le foie filtre cent litres de sang et quarante litres de lymphe en une heure. Étant un filtre, il doit contrôler la quantité de gras en circulation dans le sang. On connaît le dépôt graisseux que laisse dans un plat un mets trop riche en matière grasse, le "bon rôti de porc", par exemple... Il en est de même du sang trop gras qui circule à la température du corps (97,8º F ou 37º C) dans nos artères. Une couche de graisse se dépose à l’intérieur des artères, telle la rouille dans un tuyau, si bien que la lumière du vaisseau sanguin s’obstrue graduellement au point de se bloquer: c’est l’athéromatose.

Le problème est beaucoup plus crucial au niveau d’artères extrêmement petites au départ, par exemple au cerveau, au cœur, aux extrémités et à tout le système glandulaire, ce qui explique un grand déséquilibre général.

Elles irriguent des tissus hautement spécialisés et fragiles. Les pieds froids, les mains froides dénotent le même phénomène. Si vous changez la fournaise d’un ancien système de chauffage à eau chaude, en croyant en améliorer le rendement, sans noter de changement appréciable, vous feriez peut-être mieux de vérifier la tuyauterie: elle est certainement bloquée par la rouille. La circulation n’atteint pas vos extrémités. Une indigestion aiguë, par exemple, masque très souvent une crise cardiaque. Il peut se faire un spasme au niveau des artères coronariennes, déjà diminuées dans leur débit sanguin. Il se produit alors un blocage qu’on appelle un infarctus du myocarde (ou du muscle cardiaque) fatal dans 50% de la première crise. Sait-on qu’un cœur (le moteur: 5,7 litres... de sang) normal pompe dix tonnes de sang par jour et 2.730.000 litres de sang par an? C’est sûrement le muscle le plus actif de tout notre système: 36 millions de pulsations par an.

 

COMMENT S’INSTALLE, SELON MOI, LA MALADIE CHRONIQUE

Ceci est une version personnelle, une explication que je n’ai trouvée dans aucun manuel de médecine. C’est durant mes dix-huit années de Thérapie Cellulaire que m’est venue cette façon de concevoir la maladie chronique. J’ai toujours recherché le pourquoi des choses, des maladies.

A mes cliniques, tant qu’un traitement n’avait pas encore été donné, il ne cessait de me hanter. Il m’est souvent arrivé d’en changer la teneur à la dernière minute. Si on me trouvait distrait, c’est que ma pensée ne cessait de travailler. Jour et nuit, je cherchais, je repassais chaque cas dans ma tête. La nuit, parfois, je me levais pour aller corriger une fiche thérapeutique, changer un médicament, un dosage. Je n’ai jamais été une personne aux demi-mesures.

Vous comprendrez facilement mon point de vue en relisant mes observations sur l’intestin, le foie, la circulation. Tout est logique.

La maladie débute habituellement par un ralentissement d’élimination du côté intestinal provoquant un blocage d’élimination de la bile venant du foie. Par la suite, tous les vaisseaux sont envahis par le surplus de gras, tel que je l’explique par le phénomène de "rouille" dans les tuyaux.

S’ensuivent alors nécessairement les troubles circulatoires cérébraux (céphalées et migraines), cardiaques (angine, infarctus), périphériques (acrocyanose ou extrémités bleues), qu’il est facile et normal d’extrapoler à tous les organes du corps humain, causant ce qu’on appelle la maladie.

Les organes et les glandes endocrines deviennent mal irrigués, ce qui les empêche de bien jouer leurs rôles.

C’est ma modeste contribution à la science médicale. La dyskinésie biliaire que j’ai retracée dans la presque totalité des maladies chroniques n’est pas seulement présente, mais je la tiens responsable, au fond, en un certain sens, des problèmes, des maladies qu’on dit chroniques.

La dyskinésie biliaire, mauvaise élimination de bile, n’est pas causée uniquement par une mauvaise alimentation. Premièrement, sous l’effet de l’anxiété, le système nerveux amène le foie à secréter plus de bile. Ne dit-on pas: "Ces- se de te faire de la bile." Deuxièmement, sous l’effet du système nerveux, encore, il se fait un spasme au niveau du canal cholédoque empêchant la bile de s’éliminer. Elle repart dans la circulation causant les problèmes précités, en ralentissant la circulation et l’efficacité de tout le système.

 

La peau

Le phénomène de la chair de poule

Enfin, la peau est le cinquième système émonctoire. Elle est l’organe le plus lourd du corps humain et joue le rôle thermorégulateur d’un thermostat et d’un radiateur d’automobile. Elle pèse quatre kg, et rejette par ses pores la sueur et certaines toxines. Sa fonction est loin d’être négligeable. C’est la barrière entre notre milieu extérieur et notre milieu intérieur. Elle possède un rôle actif: Elle règle la température corporelle, se dilatant et laissant sortir la sueur pour se refroidir lorsqu’il fait trop chaud ou se resserrant pour garder la chaleur lorsqu’il fait trop froid. Ce dernier phénomène vasoconstricteur (constriction des vaisseaux) s’observe dans ce qu’on appelle la "chair de poule".

La peau joue un rôle important dans le métabolisme de l’eau, et joue également un rôle d’agent anti-infectieux. Je me souviens d’avoir appliqué un traitement de T.I.C. à une patiente souffrant d’hépatite virale (voir maladies digestives cas # 2.) Le soir même, la patiente remarqua la très forte coloration jaune de l’eau de son bain. La peau avait contribué manifestement à la désintoxication. Quelques jours plus tard, les tests sanguins révélaient une amélioration quasi incroyable qui aurait pris normalement des semaines à se manifester et la patiente se sentait définitivement mieux.

 

Le système circulatoire

Je citerai encore, dans le grand système de désintoxication de notre corps le système circulatoire lui-même; la pompe: le cœur, la tuyauterie: les artères, les veines, le réseau lymphatique et le système capillaire qui représentent 100.000 km, soit deux fois et demie le tour de la terre à l’équateur. Sans circulation, il n’y a pas d’échanges intercellulaires, pas d’absorption du côté digestif et les meilleurs médicaments n’ont aucun effet.

C’est une autre raison pour laquelle les traitements de T.I.C. sont si puissants, car ils travaillent avant tout sur la circulation pour avoir accès à toutes les zones malades de votre corps: À toutes les glandes (hypophyse, pinéale, thyroïde, surrénales, pancréas), à toutes les cellules, même les plus cachées ou les plus périphériques. Il existe 60.000 milliards de cellules dans le corps humain.

Pour assurer sa propre vie, en tant qu’unité fonctionnelle du corps, une cellule doit se nourrir, respirer (recevoir de l’oxygène), se débarrasser de ses déchets, se reproduire. Quadruple rôle assuré par le sang amené au contact de chaque cellule par le réseau capillaire. (Voir Physiologie de la cellule page 26.)

La vie est un mouvement continuel de liquides (le corps humain est constitué de 70% d’eau) entre les cellules et à I’intérieur des cellules. Le seul ralentissement général du mouvement des liquides à l’intérieur et à l’extérieur des cellules provoque la maladie, a affirmé le Dr Salmanoff, et l'arrêt total de ce mouvement signifie la mort.

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