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Read "Medicine of Hope" in English translation.

Pour acheter un exemplaire de l'édition originale (limitée) de ce livre, adresser un e-mail à Mr Normand Paquette: paquettenormand@hotmail.com

To buy this book in the original French limited edition, e-mail to 
Mr. Normand Paquette: paquettenormand@hotmail.com 

Médecine de l’Espoir 3

LA CELLULE

 

ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE

La cellule est l’unité de base de tout organisme vivant. L’être humain est composé de 60.000 milliards de cellules. On pourrait avantageusement comparer chacune des cellules à une usine microscopique.

Dans une usine, il y a l’entrée de la matière première, le bureau de direction, l’atelier de fabrication du produit et finalement l’expédition de la marchandise.

Dans une société, il existe plusieurs types d’usines. Certaines fabriquent des aliments, d’autres des matériaux et d'autres fournissent des services.

Dans le corps humain, il existe aussi divers types de cellules: les cellules sanguines (qui forment le sang), les cellules musculaires, les cellules nerveuses, etc. . Tout comme les usines dans la société, ces diverses cellules accomplissent des fonctions différentes. Examinons d’abord la structure puis le fonctionnement d’une cellule.

 

ANATOMIE D’UNE CELLULE HUMAINE

Je disais un peu plus haut que les cellules sont microscopiques, c’est-à-dire qu’elles sont bien trop petites pour être observées à l’œil nu et que, pour le faire, on doit utiliser un microscope. La taille de la cellule se situe dans l’ordre du micromètre: un micromètre est mille fois plus petit qu’un millimètre. Pour vous donner une idée de sa grandeur, l’épaisseur d’une dizaine de pages de ce livre est d’environ un millimètre. La cellule est composée, en gros, de trois parties distinctes:

a) la membrane cellulaire (les murs de l’usine),

b) le cytoplasme (les ateliers de l’usine) et

c) le noyau (le bureau de direction.)

A) La membrane cellulaire:

La cellule, tout comme l’usine, est entourée de murs. Elle est enveloppée d’une membrane qui est formée principalement de trois matériaux: des protéines, des lipides (appelés communément graisses), et des glucides (des sucres.)

Ces trois matériaux font en sorte que n’entre pas n’importe quoi dans la cellule. La membrane peut en effet choisir ce qui peut ou non pénétrer à l’intérieur de la cellule: on dit que c’est une membrane sélective.

La sélection s’effectue par deux mécanismes: par les pores (petites ouvertures comparables aux fenêtres d’une usine) et aussi par des structures plus complexes: les récepteurs membranaires qu’on pourrait comparer aux portes de réception d’une usine.

Dans une usine, les employés, la direction et les marchandises n’entrent pas par la même porte. A chaque porte, il y a un personnel affecté pour contrôler ce qui peut y entrer ou non. C’est le rôle des récepteurs membranaires, "aux portes de la cellule." Etant responsable de tout ce qui peut y entrer ou en sortir, la membrane cellulaire joue un rôle capital dans l’organisme humain. Dans la section portant sur l’insuline, nous verrons comment celle-ci peut affecter le fonctionnement de la membrane cellulaire.

B) Le cytoplasme:

J’ai comparé à juste titre le cytoplasme aux divers ateliers d’une usine. C’est en effet au niveau du cytoplasme que s’effectue la fabrication qu’on appelle ici la synthèse des divers matériaux que la cellule peut élaborer. Par exemple, il existe des cellules hormonales: c’est dans le cytoplasme de ces cellules que seront synthétisées les hormones.

Le cytoplasme est structuré comme une chaîne de montage. Les plans de travail arrivent du noyau et sont distribués aux endroits spécifiques de fabrication par un système de tuyauterie complexe: le réticulum endoplasmique. A certains endroits déterminés se trouvent les tables de travail: les ribosomes, sur lesquels sont synthétisés les divers matériaux. Pour pouvoir fonctionner, notre usine microscopique a besoin d’énergie. Qu’à cela ne tienne, dans le cytoplasme, on retrouve des piles en quantité suffisante et renouvelables: ce sont les mitochondries, qui fournissent l’énergie nécessaire à toute cette mécanique.

 

C) Le noyau:

Le noyau est la tête dirigeante de ce que va produire le cytoplasme: c’est dans le noyau que se prennent les décisions. Quelles décisions peut prendre un noyau? Il y en a plusieurs: par exemple, il peut décider quand demander au cytoplasme de commencer à synthétiser une hormone quelconque ou encore quand en arrêter la production. Il peut aussi décider quand commencer la multiplication cellulaire et quand l’arrêter.

Toutes ces informations sont contenues dans un long filament qui, en fait, est un code. On l’appelle code génétique, car ce code est copié et transmis à chaque multiplication cellulaire et d’une génération à l’autre chez l’être humain. Des extraits de ce code sont copiés et expédiés au cytoplasme en utilisant le réticulum endoplasmique (la tuyauterie interne des cellules) comme voie de communication.

C’est un peu comme les mémos qui sont transmis dans une usine par le bureau de direction, et qui diraient par exemple à l’atelier: "Fabriquez des pianos" ou, quand il y en aurait suffisamment, "cessez de fabriquer des pianos".

Le noyau est isolé du cytoplasme par une membrane appelée membrane nucléaire. Cette membrane est percée de pores qui sont de petites ouvertures qui permettent l’échange d’informations entre le noyau et le cytoplasme. Toutes les cellules de l’organisme humain possèdent un noyau, sauf les globules rouges et les plaquettes du système sanguin.

 

PHYSIOLOGIE OU FONCTIONNEMENT DE LA CELLULE

Comme je l’ai mentionné, il existe plusieurs sortes de cellules dont les cellules sanguines, les cellules musculaires, les cellules osseuses, les cellules nerveuses, etc. . Leur principe de fonctionnement ressemble en tout point à celui de l’organisme humain dans son entier. Tout est dans tout.

Une cellule, tout comme le corps humain, se nourrit, respire, se débarrasse de ses déchets, se reproduit.

La cellule se nourrit en extrayant sa nourriture de la transformation des aliments qu’on ingurgite. Sommairement, les aliments sont transformés durant le processus de la digestion en six éléments dont les cellules ont besoin pour se nourrir: le glucose (un sucre), les protéines, les lipides (ou les graisses), l’eau, les vitamines et les sels minéraux.

Une fois la digestion terminée, ces 6 éléments (qu’on appelle nutriments) sont transportés par le sang à toutes les cellules du corps humain et chacune y puisera ce dont elle aura besoin. Si on regarde de plus près ces nutriments, on peut observer leur rôle particulier dans la nutrition cellulaire.

La cellule respire, en ce sens qu’elle va absorber l’oxygène contenu dans les globules rouges du sang.

La cellule se débarrasse de ses déchets en rejetant dans le sang le CO², le CO, l’urée, l’acétone, certains aminoacides, certaines toxines, tous les déchets de métabolisme de transformation bio-physico-chimique des aliments.

La cellule se reproduit: sauf pour les cellules du système nerveux qui perdent pour la plupart cette capacité, toutes les cellules peuvent se reproduire. Pour le constater, observons tout simplement la peau qui se rebâtit après une éraflure ou une coupure.

Dès mon plus jeune âge, j’étais émerveillé par le fait qu’on guérissait tout seul. Plus tard, j’ai appris que, dès qu’on se blessait, des centaines de millions de cellules se mobilisaient vers la nouvelle brèche pour la réparer. Une question que je me pose relève du mystère: pourquoi, quand la brèche est comblée, réparée, les cellules s’arrêtent-elles d’elles-mêmes de proliférer? Qui les en avertit? Autrement, nous serions couverts de « bosses », de tumeurs, de difformités.

Il est là le mystère de la vie: c’est ça, l’énergie vitale. Dieu seul pouvait créer une telle merveille.

 

BESOINS D’UNE CELLULE

a) La cellule a besoin d’énergie.

Que ce soit pour pouvoir se contracter dans le cas d’une cellule musculaire, ou secréter une hormone dans le cas d’une glande ou transmettre un signal dans le cas d’une cellule nerveuse, toutes les cellules ont besoin d’énergie pour accomplir leur tâche.

Cette énergie provient de la combinaison de deux sources: l’oxygène provenant de la respiration, et un nutriment, le glucose provenant de l’alimentation ou encore des réserves graisseuses du corps humain. Dans un site spécialement prévu du cytoplasme, c’est-à-dire dans les mitochondries, une réaction chimique complexe transformera le glucose et l’oxygène en énergie utilisable par la cellule, et en CO² qui sera rejeté dans le sang.

L’oxygène et le CO² peuvent traverser librement la membrane cellulaire par ses pores. Mais le glucose a besoin d’aide pour y parvenir: il a besoin d’un transporteur. Ce transporteur, cette clé d’entrée du glucose à l’intérieur de la cellule, c’est l’INSULINE. Sans insuline, le glucose ne pourrait pas entrer en quantité suffisante dans les cellules. Celles-ci manqueraient alors d’un élément essentiel à leur production énergétique. J’y reviendrai dans la section sur l’insuline.

b) La cellule a besoin de matériaux.

Les nutriments (substances alimentaires qui peuvent être assimilées totalement et directement sans avoir besoin de subir les transformations digestives) fourniront deux matériaux essentiels à l’élaboration de la structure cellulaire. Tout comme on a besoin de bois, de briques, etc. pour élaborer la structure d’une maison, la cellule a besoin de protéines et de lipides pour construire sa charpente. Ces nutriments doivent pouvoir pénétrer à l’intérieur de la cellule. Ici encore, divers transporteurs seront utilisés, dont L’INSULINE.

c) La cellule a besoin d’eau.

Le corps humain est composé à 70% d’eau, ce n’est pas un hasard. Avez-vous déjà tenté de vider une pile d’automobile de son eau? Elle ne fonctionne plus: elle ne se recharge plus.

Pour que puissent s’effectuer les réactions chimiques qui vont produire de l’électricité, la pile a besoin d’un milieu liquide: l’eau. Il en est de même pour la cellule qui a besoin d’eau pour effectuer ses réactions chimiques. Les sels minéraux et les vitamines faciliteront aussi certaines réactions chimiques.

En résumé, la cellule est l’unité de base de tout ce qui vit, y compris l’être humain. Chaque cellule est protégée de son entourage par une enveloppe, la membrane cellulaire. Pour traverser cette membrane, la cellule a recours à des transporteurs dont L’INSULINE.

 

L’INSULINE

 

DÉCOUVERTE

Au début du XXème siècle, selon le Larousse illustré, l’insuline était déjà utilisée en pharmacie. Substance amère et aromatique, elle était extraite de la racine d’une plante, l’aunée ou aulnée.

De nos jours, l’insuline que nous connaissons a une tout autre origine et une tout autre signification: c’est à la fois une hormone et un médicament.

On est porté à croire que l’insuline n’est qu’un médicament avec lequel on peut traiter le diabète. Je dis bien traiter parce que l’insuline ne guérit rien, pas même le diabète, puisqu’il faut en prendre toute sa vie.

L’insuline est également et avant tout une hormone, normalement synthétisée et secrétée par un organe du corps humain: le pancréas (rôle endocrine, i.e. qui déverse ses sécrétions dans le sang.)

C’est à deux chercheurs canadiens, les professeurs Banting & Best, que revient l’honneur d’avoir découvert cette hormone à l’aube de ce siècle. L’insuline est une protéine secrétée par les cellules bêta des îlots de Langherans du pancréas.

 

PANCRÉAS

Le pancréas est une glande endocrine et exocrine, située derrière et en dessous de l’estomac. Il est essentiel à notre survie à bien des égards.

a) Il fabrique et déverse dans le petit intestin par le canal de Wirsung, un suc digestif, le suc pancréatique qui permet de digérer les protéines (rôle exocrine, i.e. qui rejette son produit dans une cavité naturelle.)

b) il synthétise deux hormones qui seront secrétées dans le système sanguin: l’insuline et le glucagon dont les fonctions premières sont de régulariser la glycémie, soit la quantité de sucre dans le sang (rôle endocrine.)

 

TAUX DE GLUCOSE SANGUIN

L’insuline diminue le taux de glucose sanguin et le glucagon l’augmente: ce sont deux rôles inverses qui se complètent.

Lorsque le taux de glucose augmente, par exemple après un repas riche en calories, le pancréas endocrine secrète de l’insuline pour ramener le taux de glycémie à la normale. Par contre, après une période de jeûne, le taux de glucose diminue et le pancréas sécrète du glucagon pour en augmenter le taux.

Pour que l’organisme puisse bien fonctionner, la quantité de glucose sanguin doit demeurer à l’intérieur de certaines normes. Trop de glucose entraîne une hyperglycémie qui provoquera, si on la laisse augmenter, de l’acidose et un coma: le coma diabétique.

Par contre, une insuffisance de glucose va occasionner une hypoglycémie qui peut amener, à l’excès, des résultats aussi dangereux: le coma insulinique.

Comme nous l’avons vu à la section précédente, portant sur la cellule, le glucose est un sucre qui est la source principale où les cellules puisent leur énergie. Un taux normal de glycémie à jeun varie ordinairement entre 80 et 120 mg par ml de sang ou 3,9 à 6,1 millimoles par litre de sang, selon les nouvelles normes. En dehors de ces limites, c’est anormal. Des complications peuvent surgir.

 

MODE D’ACTION DE L’INSULINE

Ce transporteur qu’est l’insuline permet au glucose de pénétrer à l’intérieur des cellules à travers la membrane cellulaire. En l’absence totale d’insuline, le taux d’absorption du glucose à l’intérieur des cellules est réduit à 25% de ce qu’il est normalement. A l’inverse, si le taux d’insuline augmente à l’excès, le taux d’absorption du glucose se multiplie par cinq.

Ce qui veut dire qu’entre ces deux extrêmes (manque et excès d’insuline), il peut y avoir une variation qui augmente jusqu’à vingt fois le taux d’absorption du glucose.

C’est l’explication du principe sur lequel s’appuie la Thérapie Insulino-Cellulaire.

L’insuline est donc la clé d’entrée du glucose dans la plupart des cellules du corps humain. Les cellules musculaires (celles qui forment les muscles) et les cellules adipeuses (celles qui forment le tissu adipeux) ont besoin d’insuline pour faciliter l’absorption du glucose sanguin. Il est à noter que ces deux types de cellules constituent environ 65 % des cellules du corps humain.

Les recherches médicales n’ont pas encore prouvé scientifiquement "in vivo" si des cellules du cerveau, de la paroi intestinale et du rein étaient influencées dans leur absorption de glucose par l’insuline, chez l’être humain. Mais j’en ai le sentiment.

Qu’on se rappelle la découverte de la Thérapie Cellulaire: des recherches effectuées par l’inventeur, le Dr Pérez Sr (père), ont prouvé que la barrière hémato-encéphalique avait été franchie chez les dix chiens ayant reçu de l’insuline avant l’absorption d’arsenic et de mercure, et non chez ceux du deuxiè- me groupe, lesquels n’avaient pas reçu d’insuline.

C’est à la suite de cette découverte qu’il a pu traiter avec succès des cas de syphilis nerveuse (avec atteinte au niveau cérébral), en utilisant, pour la première fois dans l’histoire, le traitement conventionnel de l’époque (des sels de mercure) qu’il a fait précéder d’une injection d’insuline.

 

RECHERCHES IN VITRO

Des chercheurs universitaires sérieux, à l’affût de la vérité, ont pu au Québec, prouver par des études in vitro sur des reins en développement que l’insuline modifiait certains paramètres (synthèse d’A.D.N., activités enzymatiques, etc.) du rein fœtal en culture.

Ils se servent de l’insuline comme facteur de croissance: elle agit en synergie avec d’autres facteurs. Ils reconnaissent que l’insuline aide in vitro à potentialiser l’action de certaines autres molécules, de certains facteurs de croissance: C’est la combinaison d’insuline qui active les réactions.

Dans la littérature, il est rapporté que le pancréas n’apparaît qu’à la seizième semaine de vie fœtale, et que d’autres cellules que les îlots de Langherans du pancréas pourraient fabriquer de l’insuline ou une substance apparentée à l’insuline. Il s’agit possiblement de cellules du cerveau ou de terminaisons nerveuses, de neurones.

Un de ces chercheurs à l’esprit très ouvert et à la fine pointe de la science actuelle m’avouait: "C’est dommage que nous soyons obligés de nous centrer sur d’infimes portions de l’organisme. Chacun de nous apporte sa petite brique à la construction de la pyramide. Un jour viendra, je l’espère, où quelqu’un pourra faire la synthèse de tous ces travaux... . La vulgarisation de la science permet de mieux comprendre certains processus."

 

L’INSULINE ET LE GLYCOGÈNE

Afin d’avoir continuellement de l’énergie disponible, chaque cellule fabrique ses propres réserves en transformant le glucose en glycogène. Encore ici, c’est l’insuline qui permet aux cellules musculaires d’accroître et de beaucoup, leur réserve en glycogène: ces réserves sont très importantes car elles permettent aux cellules de pouvoir y puiser une partie de leur énergie, aussitôt qu’elles en ont besoin.

À un niveau moins élevé, mais quand même important, l’insuline permet aussi aux cellules de la peau et des tissus glandulaires de se fabriquer des réserves de glycogène.

Le foie est l’organe du corps humain qui accumule le plus de glycogène. Tout le glucose sanguin en excès, après un repas copieux par exemple, est transformé dans le foie en glycogène: ce dernier l’entrepose dans ses cellules. Au fur et à mesure que le glucose diminue dans le sang, le foie en libère en le tirant du glycogène accumulé.

Ce mécanisme de régulation est hautement favorisé encore une fois par l’insuline qui, selon les besoins, modifie la perméabilité des membranes cellulaires du foie.

 

INSULINE ET PERMÉABILITÉ MEMBRANAIRE

Nous avons vu le rôle essentiel que joue l’insuline dans le transport du glucose et du glycogène. L’insuline va de plus régenter cette perméabilité membranaire en ce qui concerne deux autres nutriments essentiels à la vie: les protéines (maintenant appelées protides) et les lipides (graisses.)

a) Chaque cellule a besoin de protides: ce sont, en fait, ses matériaux de base. En l’absence d’insuline, la pénétration des protides à l’intérieur des cellules est dangereusement limitée et leur survie peut même être compromise si cette condition dure trop longtemps.

b) L’insuline joue aussi un rôle important dans le contrôle des lipides. S’il y a manque d’insuline, les cellules devront tirer leur énergie par des réactions chimiques complexes, liées au cycle de Krebs (formation d’A.T.P. ou d’adénosine triphosphate pour la digestion des sucres et leur transformation en énergie.)

Cette utilisation des graisses comme combustible a deux effets directs sur la santé:

1) il y aura d’abord une forte augmentation des lipides dans le sang, ce qui, si la situation persiste, entraînera des problèmes d’artériosclérose: les vaisseaux sanguins se bloqueront par une accumulation de cholestérol (forme de lipide sanguin.)

2) Il se fera une quantité de plus en plus forte d’acétone dans le sang. Cette acétone est un sous produit de la digestion des graisses par les cellules. Trop d’acétone sanguine est dangereux.

 

INSULINE ET CROISSANCE

À partir du moment de la rencontre du spermatozoïde avec l'ovule jusqu'à l’âge adulte, le corps humain connaît une croissance fulgurante. Les hormones de croissance en sont en grande partie responsables. Une autre hormone est aussi essentielle à cette croissance: c’est de l’insuline.

Des expériences faites sur les animaux démontrent qu’on peut stopper totalement leur croissance en l’absence complète d’insuline. L’effet de potentialisation de l’insuline sur les hormones de croissance est depuis longtemps démontré et reconnu.

 

L’INSULINE, L’HORMONE DE L’AVENIR

Nous pouvons dire en terminant que l’insuline, en influençant la perméabilité de membrane cellulaire, joue un rôle essentiel dans l’absorption de tous les nutriments essentiels à notre survie (les sucres, les graisses et les protéines.) Elle potentialise également les hormones de croissance responsables de notre développement.

Des centaines de laboratoires universitaires et pharmaceutiques continuent les recherches afin d’identifier d’autres fonctions de cette hormone que je me permets d’appeler: L’HORMONE DE L’AVENIR.

 

RÔLE DE L’INSULINE DANS LA T.I.C.

La Thérapie Insulino-Cellulaire est ainsi appelée parce qu’elle agit grâce à l’insuline, au niveau de la cellule, base unitaire du corps humain.

C’est à la suite d’une controverse où la Thérapie Cellulaire Donatienne, inventée au Mexique par le Dr Donato Pérez, a été confondue au Collège des Médecins du Québec avec la Thérapie Cellulaire de Niehans, de Suisse, que j’ai du changer l’appellation de Thérapie Cellulaire Donatienne pour Thérapie Insulino-Cellulaire.

N.B.: La Thérapie Cellulaire de Niehans consiste à implanter dans le corps humain des cellules fraîchement prélevées chez un agneau qu’on vient d’immoler. Il s’agit d’une technique qui tente de lutter contre le vieillissement.

En 1921, deux Canadiens Banting et Best, découvrirent l’insuline, une hormone qui allait redonner l’espoir à des millions de diabétiques. Elle a pour effet de ramener à la normale, chez un diabétique une trop haute concentration de sucre sanguin (hyperglycémie), causée par une insuffisance de sécrétion hormonale (l’insuline) par le pancréas.

On a pu jusqu’à maintenant identifier et isoler plusieurs hormones du corps humain qu’on utilise au besoin comme thérapie de substitution pour de nombreux problèmes endocriniens (glandulaires) tels que la maladie d’Addison, l’hypothyroïdie et le diabète. Il est possible également dans certains cas d’utiliser ces hormones comme des médicaments, la cortisone par exemple à des doses de beaucoup supérieures à la dose physiologique normale, pour traiter les maladies qui ne relèvent pas de la glande surrénale.

Dans notre thérapie, c’est une innovation, nous utilisons l’insuline à titre de médicament et non d’hormone. Elle a comme propriété, c’est le principe de base de cette thérapie et c’est la découverte du Dr Pérez, d’intervenir dans la désintoxication en augmentant la perméabilité de la membrane cellulaire, et de potentialiser, de renforcer l’effet des médicaments.

Elle permet donc de diminuer, de fractionner les doses qu’on donnerait normalement et de pouvoir utiliser par conséquent plusieurs médicaments à la fois, si nécessaire. C’est durant la période d’hypoglycémie transitoire (baisse de sucre sanguin) déclenchée par une injection d’insuline, que nous profitons du "moment thérapeutique", c’est-à-dire du moment idéal où les échanges cellulaires sont à leur maximum, pour faire pénétrer dans l’organisme les médicaments nécessaires à la désintoxication et au traitement spécifique du patient à soigner.

Le moment thérapeutique correspond à une sensation de faim, de soif, de sudation plus ou moins intense, parfois de petits tremblements des extrémités, par une augmentation de rythme du pouls. C’est tout à fait normal dans un moment d’hypoglycémie et c’est ce que nous recherchons, ce que nous attendons pour commencer l’administration des médicaments et obtenir le maximum d’effets.

En 18 ans, il n’est jamais arrivé qu’un patient dépasse ce stade et tombe en coma ou en pré-coma. De toute façon, la voie intraveineuse étant assurée par le sérum en place, il serait très facile alors de rétablir le taux normal de glycémie, en administrant du sérum glucosé hypertonique à 50%.

Il est reconnu également en médecine conventionnelle, pour le cancer par exemple, qu’une association de médicaments est éminemment souhaitable et a pour effet d’en augmenter les effets thérapeutiques. Cette combinaison de médicaments permet de diminuer sensiblement leur posologie (dosage) sans pour autant diminuer leur action, potentialisée par l’insuline et d’obtenir une tolérance plus grande de la part du sujet. On réussit ainsi à diminuer ou même à supprimer les effets secondaires.

Cette double force de frappe, provenant de l’insuline et de l’association de médicaments, s’exerce au niveau de la cellule, unité de base du corps humain, sur laquelle nous intervenons logiquement. Pour transformer une société, il faut en changer les membres.

C’est là que se font les transformations, les modifications bio-physico-chimiques (biologiques, physiques et chimiques) importantes. Nous chassons de la cellule les substances toxiques et nous y faisons pénétrer des médicaments qui en rétablissent l’équilibre humoral (équilibre des humeurs de l’organisme.)

 

LES TRAITEMENTS EN THÉRAPIE CELLULAIRE

A) Le grand traitement: la désintoxication et le traitement spécifique.

B) Les petits traitements secondaires, qui complètent la désintoxication et le traitement spécifique de la ou des maladies en cause.

C) Les traitements tertiaires: la prévention.

 

LE GRAND TRAITEMENT OU TRAITEMENT PRIMAIRE

C’est le traitement majeur avec purgation la veille, lavement évacuant, insuline, jeûne complet et grand repos toute la journée.

Règle générale, il se donne une seule fois la semaine, mais le médecin peut décider, selon la gravité du cas, d’en donner un deuxième dans la même semaine.

On peut recevoir plusieurs grands traitements selon l’état d’intoxication, la gravité de la maladie et la réponse au traitement.

La veille du grand traitement, le patient doit prendre 6 onces de lait de magnésie et rester à jeun à partir de minuit. Il peut boire de l’eau à volonté.

Le matin, vers les 8 h ordinairement, on donne un lavement évacuant très doux auquel on ajoute certains sels minéraux. Environ deux heures plus tard, on fait l’injection d’insuline, la quantité étant calculée sur des critères précis, et on installe un sérum qui a comme fonction première d’assurer la voie intraveineuse d’urgence pour rétablir rapidement le taux normal de glycémie, le cas échéant.

Après l’administration orale, intramusculaire et intraveineuse du traitement, on termine avec 25 ou 30 cc de glucosé hypertonique, ce qui ramène la glycémie à la normale et prévient tout coma ou pré-coma.

Beaucoup de diabétiques savent trop bien que lorsqu’ils prennent de l’insuline, on leur recommande de ne pas boire d’alcool. Pourquoi? C’est que l’insuline potentialise l’alcool comme elle potentialise les médicaments. Par exemple, prendre une seule bière après l’insuline c’est comme en prendre quatre ou cinq sans insuline.

 

LE PETIT TRAITEMENT OU TRAITEMENT SECONDAIRE

Chaque autre jour de la semaine, on donne le matin, à jeun, ce qu’on appelle un petit traitement. Il ne nécessite ni purgation, ni lavement, ni insuline.

Il comprend un minimum de médicaments per os (par la bouche), intramusculaires et intraveineux pour compléter l’offensive du grand traitement dans la désintoxication et le traitement spécifique des problèmes en cause.

Vers 9 h, dès que le traitement est terminé, le patient peut disposer du reste de la journée à son gré.


Photo prise lors d'une conférence à la clinique
de Pétion-Ville

Chaque cas est révisé de jour en jour. Tout est soigneusement noté au dossier et le traitement est repensé et réajusté en fonction des nouvelles coordonnées. C’est ce qui nous permet de progresser dans la désintoxication et de mettre l’accent sur les problèmes majeurs, sur les points saillants du dossier initial.

Voici un autre aspect très important de cette thérapie. En médecine conventionnelle, dans le traitement des maladies chroniques, le patient en a pour le reste de ses jours à prendre une médication. En T.I.C., même si on utilise les mêmes médicaments, on peut ordinairement arrêter totalement ces médicaments une fois que la condition physico-pathologique est corrigée. C’est le fruit de la désintoxication et des autres éléments du traitement.

Nous cherchons à normaliser le plus tôt possible les fonctions de l’organisme. Nous tâchons de l’amener à fonctionner seul, sans l’aide de la médication; c’est pourquoi les doses de médicaments diminuent de jour en jour.

 

LE TRAITEMENT TERTIAIRE OU MÉDECINE PRÉVENTIVE

LE RÉGIME DE VIE IDÉAL

En réalité, on peut se permettre de goûter à tout! Seuls les abus et la répétition sont à éviter.

Il n’est pas interdit de prendre un verre de vin ou d’alcool, surtout en bonne compagnie... , ni de goûter au bon rôti de porc à l’occasion... . Il faut lire au-delà des principes.

 

Recommandations générales:

Ne pas fumer.

Éviter l’exposition à la fumée de cigarette.

Éliminer tout excès de boisson alcoolisée (vin, alcool, bière.)

Boire au moins huit (8) verres d’eau par jour entre les repas.

Éviter le surmenage physique et psychique.

Dormir suffisamment (les heures avant minuit comptent double.)

Faire de l’exercice modérément, des promenades de santé, en apprenant à respirer: vider ses poumons en rentrant le ventre. Inspirer profondément durant huit secondes. Bloquer, retenir son souffle douze secondes, et expirer lentement en dix secondes. Répéter cet exercice de cinq à dix fois par jour.

Prendre trois repas par jour à heures fixes (souper léger.)

Manger lentement, bien mastiquer.

Éviter l’inactivité après le souper. Éviter la collation au coucher.

Tenir les intestins libres (une à deux cuillerées à soupe de lait de magnésie au coucher si nécessaire.)

Purgation aux trois à quatre semaines: 6 onces (15 cl) de lait de magnésie au coucher.

Se conformer le plus possible aux recommandations qui suivent. Éviter ou diminuer graduellement l’ingestion d’aliments défendus. Manger avec modération ceux qui sont les plus sains et les moins nocifs.

 

DIÈTE SUGGÉRÉE

(régime hypograisseux et hypotoxique)

a) Aliments à surveiller ou à éviter:

œufs: tels quels ou dans la préparation d’aliments qui en contiennent: omelettes, crêpes,

gâteaux, etc. Pas plus de 3 par semaine,

fromages: tous sauf le "cottage" de lait écrémé ou de moins de 9%,

crème, crème glacée, préparation à base de crème telle que le sucre à la crème,

mayonnaise,

beurre ou margarine: surtout bruni ou dans la cuisson ou encore sur rôtie chaude deviennent des stéarates et sont beaucoup plus difficiles à digérer,

mets épicés,

soupes grasses: les dégraisser,

sauces: de viandes grasses, sauces en général,

viandes grasses et sous-produits: porc, jambon, rôti de porc, bacon, lard, saucisse, côtelette,

croûtons, tête fromagée, tourtière, graisse de rôti, lardons, petit lard, ragoût, fèves au lard,

volaille grasse, rognons, ris de veau, cervelles,

fritures en général: poissons, fondues, poulet, beignets, pommes de terre,

rôtisseries,

pâtisseries,

aliments en boîte, à l’huile,

chocolat, café,

alcool sous toutes ses formes,

liqueurs douces en excès,

lait entier, gras à 3,25%,

pain blanc,

pâtes alimentaires: pizza, spaghetti,

sel et sucre raffiné,

bananes (seul fruit gras,) Pas plus de deux ou trois par semaine,

avocat (seul légume gras.) En Haïti, c’est le beurre haïtien.

N.B.: Ne pas combiner les féculents à la viande ni aux sucres.

 

b) Aliments permis ou recommandés:

fruits: crus ou cuits, frais, jus, salades de fruits, oranges, citrons, pamplemousses, pommes, noix modérément.

légumes: copieusement, crus ou cuits lentement. Laitue, épinards, asperges, betteraves, céleri, navet, carottes, pommes de terre (modérément), jus de légumes frais. Il est bien de débuter le repas par des crudités.

céréales: en petite quantité et sans sucre chez les obèses: riz, millet, sarrasin, orge. Je recommande les céréales organiques.

pain de blé entier, pain brun à 90%, pain de seigle de préférence, avec modération, à éviter dans l’embonpoint.

viandes (maigres seulement, bien tendres.)

  rouges: bœuf, cheval. Éviter cuisson au beurre noire. Cuisson moyenne ou moyenne-saignant.

  blanches: poulet, veau, agneau, lapin, caille: bien cuites.

poissons: frais si possible. N.B.: attention au mercure. Cuisson recommandée: au four, à l’étuvée, à la grillade, bouilli, fumé.

sirop d’érable, miel.

fromage "cottage" écrémé, yogourt nature.

lait à 2% et lait glacé.

beurre modérément.

margarine: à éviter le plus possible dans la cuisson.

soupe maison: dégraissée, sans crème, à la viande ou aux légumes.

café ou thé naturel (modérément: un ou deux par jour.)

huiles pressées à froid: d’olive, de tournesol, d’arachide, de maïs, de soja.

épices: poivre de Cayenne, herbamare, tamari, musco, sel de mer, ail, tabasco.

N.B.: Tenir compte des cas personnels d’allergie et d’intolérance, ainsi que des recommandations spéciales du médecin.

 Veuillez cliquer ici pour lire la partie 4

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