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English version. Translation by Aimé Ricci.
Il est un être qui nous a
quittés trop tôt malgré ses quatre-vingt-dix ans et qui a marqué
profondément ma vie. Je pourrais dire sans me tromper que c’est l’être
le plus extraordinaire que j’ai rencontré.
Il a su m’inculquer le vrai
sens de l’honneur, du devoir, de la conscience, de la justice, de la
vérité: c’était un être vrai.
C’était une lumière que tous
ceux qui l’ont connu aimaient partager avec lui. C’était une
encyclopédie vivante que Larousse aurait enviée. C’était aussi un
très grand érudit pour qui l’histoire universelle n’avait aucun
secret.
Conférencier de choix, il avait
été considéré par la revue Montrealer comme le meilleur
conférencier de l’époque au Canada (the best after-dinner speaker
of Canada).
Il a également été
considéré comme l’un des hommes les plus décorés de l’Empire
britannique, tant du côté religieux que civil ou militaire.
Avec amour, c’est à mon père
décédé, l’Honorable docteur Albiny Paquette,ancien ministre de la
Santé, que je dédie ce livre qu’il m’a inspiré.
PRÉFACE
Dans ce siècle d'ambition et de
déshumanisation, rares sont ceux qui veulent se regrouper pour
poursuivre ensemble un même but au bénéfice de l'humanité.
De façon désintéressée, humaine et avec
passion, le Dr Jean-Claude Paquette s'est joint à ce groupe qu'a fondé
mon père, le Général Dr Donato Pérez García.
Son ami, pour qui la médecine de son pays ne
pouvait plus rien, est-il venu me voir par hasard? Ou serait-ce parce
que Dieu me l'a dirigé pour que le Dr Jean-Claude Paquette vienne au
Mexique étudier cette nouvelle façon de traiter?
Par amour pour son prochain, par honnêteté
vis-à-vis de sa profession et avec un jugement sûr et désintéressé,
il a tout fait pour faire reconnaître la découverte d’un médecin
mexicain.
À la lecture de son livre plaisant à lire,
j’ai été profondément ému,
sachant ce qu´il avait souffert dans son pays à cause de l´opposition
marquée qu’il y a rencontrée, tout comme nous ici, au Mexique.
Cette force à persévérer, nous la devons
aux résultats merveilleux si bien décrits que nous avons aussi
obtenus. Sa façon différente de considérer les malades plutôt que
les maladies, comme en médecine traditionnelle orthodoxe, donne plus de
valeur et de crédit à cette médecine vraie, effective, économique,
inoffensive, sans réaction secondaire qu’est la Thérapie
Insulino-Cellulaire ou Thérapie Cellulaire Donatienne: LA MÉDECINE
DE L’ESPOIR.
Le Dr Paquette a traité des cas que je n’ai
pas encore traités, comme la sclérose en plaques, l’intoxication à
la drogue. C’est dire qu’il a fait d’importantes innovations dans
la thérapie.
J’espère qu’un jour nous pourrons
travailler ensemble, partager nos expériences et nous réjouir de nos
succès chez nos malades.
J’apporte mon témoignage d’affection
sincère et de reconnaissance à ce grand médecin canadien qu’est le
Dr Paquette pour les heures de travail, les efforts et le dévouement qu’il
a apportés à la réalisation de cette grande œuvre qui s’adresse à
tous les malades du monde entier.
Dr Donato Pérez García Bellon
AVANT-PROPOS
ROUTE
PARALLÈLE DE MA MÉDECINE
Cet ouvrage rassemble les péripéties d’un
médecin de campagne aux prises avec les défenseurs d’un système
déshumanisé. C’est l’histoire de ma vie. C’est aussi l’histoire
de mes patients que j’ai adorés, et qui m’ont permis de tout
apprendre. J’ai lu dans leur cœur, dans leur âme que plusieurs
mettaient à nu devant moi, dans leurs épreuves, dans leurs malaises,
dans leurs maladies, dans leur vie.
J’ai appris qu’il fallait scruter
au-delà des symptômes qui me les amenaient.
Entre le droit et la logique, je voudrais
que le lecteur saisisse mon message de vérité et qu’il reconnaisse
ce qui est valable en dehors des sentiers battus.
J’ai essayé de présenter les faits avec
une logique susceptible d’être comprise. Je crois que mon objectif
premier va se manifester clairement tout au long de cette lecture:
"Aider ceux qui veulent s’aider."
J’ai voulu vulgariser mon point de vue
médical et l’exprimer sans emphase dans un langage simple, à la
portée de tous, comme je l’ai fait dans ma brochure sur la Thérapie
Insulino-Cellulaire en 1983.
Tout au long de mes expériences dans cette
médecine nouvelle pour moi, je n’ai cessé d’accumuler des bribes
éparses et l’idée m’est venue d’en faire un livre.
Je n’écrivais que pour moi-même, pour
mettre de l’ordre dans mes idées "cellulaires", pour tenir
un journal des évènements fascinants que je vivais, jour après jour,
dans ma pratique devenue une recherche médicale.
Je voudrais abolir les tabous qui ont
empêché des chercheurs sérieux, des médecins honnêtes d’y jeter
les yeux, de s’y arrêter, et les aider à percer comme moi le
mystère qui entoure cette découverte.
RÉACTION
À LA PARUTION DE CE LIVRE
Quelle réaction la parution de ce livre
suscitera-t-elle? Les incrédules hocheront la tête ou parleront de
foutaise sans même le lire. Attention! L’incrédulité est souvent
une forme d’orgueil, de jalousie parfois. L’orgueil de certains
chercheurs leur interdit de reconnaître des réalités qu’ils n’ont
pas découvertes eux-mêmes. II n’est pas très éloigné le temps
où la science s’acharnait à nier tout ce qui la dépassait.
Pie XII a encouragé les médecins à sortir
des sentiers reconnus du monde officiel pour développer la science
médicale.
Pour un scientiste, il n’est certes pas
facile d’accepter d’emblée une thérapie nouvelle sans l’avoir
lui-même expérimentée dans son milieu scientifique. Je le
comprends et l’invite à le faire. Il ne faut quand même pas
stériliser le développement de la science médicale.
On ne condamne pas l’insuline parce qu’elle
ne guérit pas le diabète, ni la digitaline parce qu’elle ne guérit
pas l’insuffisance cardiaque. Pour permettre à la science d’évoluer,
il faut laisser grand ouvert le champ d’action. Il ne faut plus
attendre la réhabilitation sur le plan scientifique ou médical pour en
juger.
Avons-nous une idée de ce que peut coûter
la recherche médicale? Pour prouver que son aspirine était la
meilleure sur le marché dans les cas de grippe, la compagnie Bayer a
dépensé la modique somme de 15 millions de dollars. Je le sais d’un
médecin qui a été chargé des recherches.
Un grand savant, le Dr Pagès déclarait:
"Il n’y a pas deux médecines, une officielle et une non
officielle, mais une seule: Celle qui guérit. Je préciserai, je dirais
plutôt: "celle qui endigue la maladie, la fait régresser, permet
de fonctionner normalement, parfois guérit, mais avant tout celle
qui soulage".
Je termine par cette autre pensée pleine de
sagesse du Président Roosevelt qui m’a inspiré à mes tout premiers
débuts en Thérapie Insulino-Cellulaire: "Ce qui est pire que
de ne pas réussir, c’est de ne pas essayer!"
LA
SOUPAPE DE VÉRITÉ VIENT DE SAUTER
Depuis cinq ans, mes pensées mijotent. La
soupape de vérité vient de sauter, Ce qui n’a encore jamais été
mis au grand jour sur la médecine que j’ai étudiée au Mexique, doit
faire éclater la vérité.
Je dois parler avec une force nouvelle
inspirée par ma conscience. Je me sens moralement impliqué. Je n’ai
pas le droit de me taire.
Je demande au lecteur d’être indulgent. Il
n’est pas facile d’écrire à la fois pour le professionnel et pour
le public. Ce sont deux mondes différents et je les connais bien tous
les deux.
Trop souvent mon âme de médecin a explosé
tout au long de mes récits. Je sais que les froids rhétoriciens m’attaqueront
sur mon émotivité. Peu importe! Les faits sont là, et véridiques.
Un jour viendra où mon âme et mon corps se
dissocieront... Alors, je commencerai à grandir. On ne grandit vraiment
qu’après sa mort.
THÉRAPIE INSULINO-CELLULAIRE
MÉDECINE DE L’ESPOIR
PROLOGUE
L’histoire nous dit qu’un certain
Galilée, au seizième siècle, inventeur du télescope qui lui permit
de prouver que la terre tournait autour du soleil (et non l’inverse),
s’était rallié à la théorie de Thalès en Mésopotamie, de Képler
et de Copernic: il avait prétendu que la terre était ronde. Il fut
pour cela déclaré hérétique par la cour de Rome, parce qu’il s’opposait
à la Lettre des Écritures qui disait qu’elle était plate et qu’elle
ne tournait pas.
Les écritures se référaient à la phrase
de l’Évangile: "Allez aux quatre coins du Monde, évangélisez
toutes les nations." Il fut emprisonné et dût abjurer devant l’Inquisition.
Il paya sa sortie de prison en renonçant à sa découverte et en
signant un document: "Je vois maintenant qu’elle ne peut pas
tourner", mais en murmurant ensuite: "Eppur si muove"
(et pourtant elle tourne.)
Il en fut de même pour Pasteur, Curie, Salk.
On les a longtemps vilipendés, tournés en ridicule avant de leur
donner raison. La cour du Vatican a réhabilité Galilée au début des
années 1980, plus de trois siècles plus tard.
Il en sera peut-être également ainsi du Dr
Donato Pérez Sr (père), décédé en 1971, qui a inventé la Thérapie
Cellulaire Donatienne en 1927, de son fils Donato, de qui j’ai appris
cette thérapie et qui a pris la relève en 1957, de son petit-fils
Donato Jr (petit-fils) qui pratique actuellement avec son père et de
moi qui la pratique depuis 1976.
MON
CHEMINEMENT
Je n’avais pas le courage de dire aux
patients, quand je les voyais mourir les uns après les autres: "La
médecine ne peut plus rien pour vous" ou encore:
"Habituez-vous à vivre avec votre maladie" ou parfois:
"Quand viendra la fin, on vous mettra à la morphine ou au
cocktail... de la mort".
Je me suis entêté à rechercher une
médecine qui peut toujours soulager, presque toujours prolonger et
parfois guérir.
C’est "par hasard" que j’ai
découvert l’existence d’une telle médecine au Mexique après
vingt-trois ans de pratique générale comme "simple"
omnipraticien, et je l’ai parfaite (perfectionnée) depuis dix-huit
ans, y découvrant, jour après jour, un champ immense d’expérimentation
en médecine.
Souffrant moi-même d’une hernie discale
dont le traitement relève toujours de la chirurgie en médecine
conventionnelle, j’ai accepté de me laisser traiter
médicalement, sans chirurgie par la Thérapie Cellulaire Donatienne. J’en
souffrais depuis 5 mois, jour et nuit. Je déclare que je n’en ai
plus jamais souffert depuis mon unique traitement médical il y a
dix-neuf ans.
De tout cœur, je me suis penché sur cette
médecine, nouvelle pour moi. Je l’ai ressassée, j’y ai médité
durant six long mois avant de l’appliquer moi-même à ma première
patiente désespérée. Elle se porte très bien depuis. Cela fait
dix-huit ans.
Enthousiasmé par les résultats qui s’ajoutaient
de jour en jour, j’ai discuté de cette thérapie avec le président
du Collège, le Dr Augustin Roy, le biologiste Gaston Naëssens, le
biochimiste Fernand Seguin, avec Jean Palaiseul, célèbre écrivain
français auteur de "Tous les espoirs de guérir", avec le Dr
René Ropars de la Faculté de Médecine de Paris, avec le Dr Michael
Lévi, détenteur de dix-sept fellows internationaux, avec le
pneumologue Albert Joannette, devant qui j’ai appliqué un traitement
de T.I.C., avec son assistant le Dr Agop Karagos, pneumologue, et avec
mon père, médecin et ancien Ministre de la Santé qui a crû à
cette thérapie et a accepté à quatre-vingt-sept ans, que je lui donne
un traitement de Thérapie Insulino-Cellulaire (T.I.C.). N.B.: Il a
vraiment été soulagé de son zona thoracique qui le faisait
horriblement souffrir.
J’ai fait des pieds et des mains pour
inciter le Collège des Médecins, son Comité de Spécialistes, le
Ministre Provincial de la Santé, le Ministre Fédéral de la Santé à
Ottawa, les doyens des Facultés de Médecine des universités de
Montréal et de McGill à se pencher sur cette découverte et je n’ai
pas réussi.
En février 1990, j’ai adressé une lettre
au laboratoire Connaught, fabricant d’insuline à Toronto,
lui offrant ma collaboration pour mettre à jour cette grande technique
que le Corps Médical ignore toujours. Il a également refusé et n’a
manifesté aucun "intérêt".
N.B.: Tout au long de ce livre, quand il
sera question de la Thérapie Insulino-Cellulaire, j’utiliserai l’abréviation
T.I.C.
DES
RÉMINISCENCES
Tout en écrivant ce livre, je me suis
souvenu:
D’avoir mis au monde 3.369 bébés (pas des
bébés éprouvettes,) dont plusieurs se promènent encore à
crédit...;
De ne jamais avoir adhéré au plan des
listes d’attente. Je me suis toujours fait un devoir de recevoir mes
patients à la demande, le jour même ou en urgence sur un simple coup
de téléphone;
D’avoir rempli mon rôle de
médecin-coroner durant vingt-trois ans: cas de recherches, enquêtes
pour meurtres, noyades, accidents divers, incendies criminels, morts
suspectes, décollant même la nuit en avion sur des lacs pour amerrir
sur d’autres en pleine brousse, sacrifiant ainsi à des morts des
heures dont j’aurais pu faire bénéficier des vivants par la
médecine traditionnelle;
D’avoir brûlé dans mon foyer $ 75.000 de
comptes médicaux en 1970, représentant un millier de nuits blanches,
des accouchements à $ 25,00, des réductions de fractures, des sutures
d’urgence, et un plein freight de médicaments...;
De n’avoir dormi que trois nuits complètes
durant les quarante-cinq jours qu’a duré la grippe asiatique de 1958;
D’avoir refusé une visite à domicile, une
seule durant trente-six années de pratique, parce que j’étais trop
chaud... . 40° C de fièvre (104° F), avec une "bonne"
pneumonie. Il y en a de "mauvaises"!
D’avoir passé plus de 200 veillées aux
séances régulières de mon Conseil Municipal à titre de maire, durant
dix-sept ans, et des journées entières au Conseil du Comté Labelle
comme préfet, président des trente et un maires du comté durant dix
ans, souvent au détriment de ma pratique médicale;
D’avoir organisé (une première
provinciale) trois réunions sociales de tous les administrateurs
municipaux et scolaires du comté et de leurs épouses. Ce furent des
dîners-causeries-concerts;
De m’être engagé, toujours au détriment
de ma clientèle, dans la vie paroissiale et artistique de ma région, d’avoir
fondé dans mon village une quinzaine d’organisations locales: aréna
et club sportifs, carnaval d’hiver régional, club de raquetteurs,
corps de clairons, Chambre de Commerce, club Richelieu, société de
concerts, Croix-Rouge, concours de panaches [bois d’élan, d’orignal],
course internationale de canots, chœur mixte régional et combien d’autres
organisations;
D’avoir ouvert un studio de santé et de
culture physique dans la région, selon le principe: Une âme saine dans
un corps sain (Mens sana in corpore sano);
De m’être limité à un choix approximatif
de 80 médicaments pour traiter avec succès tous les cas dont il sera
question dans ce livre par la T.I.C., ne choisissant que les formes
les plus pures de la pharmacopée;
(J’étais surpris d’apprendre récemment
que l’Assurance maladie dépense la somme de 750 millions de dollars
en 1994 sur un budget de près de 13 milliards pour un total de,
tenez-vous bien, 15.000 médicaments…);
D’avoir eu une "conduite
dangereuse" en faisant des excès de vitesse pour sauver des
vies en danger et d’en avoir sauvé… ;
D’avoir ressuscité un pendu qui ne me l’a
pas pardonné;
D’avoir ressuscité une vieille dame de 84
ans que le curé venait d’administrer sous condition. Quand il s’est
exclamé en disant que c’était un miracle, j’ai répliqué en
ajoutant: "Oui, Monseigneur! Un miracle de la médecine". Elle
a vécu encore six mois;
D’avoir trouvé et mis au point par
moi-même, une technique d’autohémothérapie (qui consiste à traiter
un patient avec son propre sang) qui ne coûte rien, pour traiter l’herpès
labial (feu sauvage) avec un succès réel et persistant. Certains
patients n’en ont plus jamais souffert depuis 25 ans. A cette même
période, une subvention de $ 17 millions de dollars était octroyée
pour la découverte d’un antivirus très dispendieux [coûteux], qu’il
faut répéter à chaque crise et qui ne guérit rien;
D’avoir utilisé avec des résultats
surprenants le calcium intraveineux dans des cas aigus de dépression
nerveuse et d’épuisement. La médecine ne s’est pas encore
prévalue de ce médicament merveilleux à portée de la main;
D’avoir donné de multiples conférences
aux quatre coins du Québec, en France, aux États-Unis, pour inviter
les malades à se prendre en mains, à faire de la médecine préventive
en améliorant leurs conditions de vie;
D’avoir été invité à la télévision
de Mexico, avec le Dr Donato Pérez, interviewé par Excelcior,
El Universal et France Presse Internationale. A la télévision
canadienne: Story of a doctor in Ferme-Neuve. A l’émission Fusion:
Médecine d’aujourd’hui. Comme conférencier au Sillon Cosmique:
Une âme saine dans un corps sain. Au Commensal. A l’Hôtel
Bonaventure à Montréal. A Paris, en 1986, j’avais été
également interviewé au Figaro, à Paris Match et au journal
Le Monde.
AU MEXIQUE
PETITE
HISTOIRE ABRÉGÉE DE LA THÉRAPIE
Le Dr Donato Pérez Sr (père), professeur en
chirurgie à l’hôpital militaire de Mexico, souffrait depuis
plusieurs années d’un trouble gastro-intestinal que la médecine de
son époque ne pouvait guérir.
La découverte de l’insuline par Banting et
Best, deux biochimistes canadiens de Toronto, fit le tour du monde en
1923. La documentation envoyée à l’Université de Mexico tomba entre
les mains du Dr Pérez. On notait qu’elle était efficace en
sous-nutrition et c’était son propre cas.
En s’injectant de l’insuline, il
commença à mieux assimiler ce qu’il mangeait et reprit quelques
kilos rapidement. Fier de sa première expérience, il se demanda si l’insuline
ne pourrait pas également aider à l’absorption de médicaments?
Il vérifia son hypothèse sur deux groupes
de dix chiens auxquels il administra des doses identiques de poisons,
mercure et arsenic, faisant précéder d’une dose d’insuline l’administration
chez le deuxième groupe.
Il sacrifia les vingt chiens. Il ne trouva
aucune trace de poison dans les cerveaux du premier groupe. Par contre,
la concentration de poison dans le sang des bêtes du deuxième groupe
était à peu près égale à celle retrouvée dans leurs cerveaux: l’insuline
avait permis de faire une brèche dans la barrière sanguino-cérébrale
et le poison avait ainsi pu être absorbé. Il en conclut donc que l’insuline
pourrait également favoriser l’absorption de médicaments.
Il commença dès lors à traiter des cas de
neuro-syphilis à Mexico avec succès. Il utilisa alors les sels de
mercure de la médecine conventionnelle de l’époque, mais il fit
précéder leur absorption par de l’insuline.
Passant d’une maladie à une autre, il
poursuivit ses expériences sur l’asthme, l’arthrite et même le
cancer, en passant par toute la gamme des maladies connues à l’époque.
Il décéda en 1971. Son fils Donato s’était associé à la clinique
de son père en 1957.
MON
PREMIER CONTACT AVEC LA THÉRAPIE CELLULAIRE DONATIENNE
Un de mes grands amis, L.P., avait été
opéré pour un cancer de la prostate, en Ontario en 1974.
Histologiquement, il s’agissait d’un adénocarcinome (tumeur
maligne.) Deux mois plus tard, on confirmait à l’Hôtel-Dieu de
Montréal, la présence de métastases à la colonne lombaire et à l’épaule
gauche, pour lesquelles il reçut trente traitements de cobalt.
Je le revis plusieurs fois durant les deux
années qui suivirent: il souffrait désespérément et alla se faire
appliquer des cataplasmes très douloureux par une Indienne, ce qui
ajoutait à son mal au lieu de le soulager. Stoïque, il endurait en
silence, et très courageux, il continuait à travailler d’arrache
pied.
Une nuit de février 1976, il me fit demander
chez lui et me supplia en pleurant de lui administrer une dose létale
de morphine ou de somnifère, m’offrant de me décharger de ma
responsabilité par un document signé devant témoin. Je refusai.
Le lendemain matin en sa présence, j’appelai
une dizaine de confrères au Québec et des amis aux États-Unis. Trois
d’entre eux lui conseillaient de se rendre à la Clinica Del Mar, à
Tijuana, au Mexique, où le Dr Contreras avait un certain succès avec
le fameux laetryl.
Deux semaines plus tard, en descendant d’avion,
il revint au bureau tout heureux. "Claude, mes douleurs ont presque
complètement disparues!" "Quel genre de médecin est ce Dr
Contreras, lui demandai-je?" "Qui?" "Dr
Contreras". "C’est drôle, je ne crois pas l’avoir
vu," m’avoua-t-il.
A l’agence de voyage, à Saint-Jérôme, il
avait rencontré un patient qui retournait à Mexico pour la troisième
année et qui lui avait demandé de faire le voyage avec lui. C’est
ainsi qu’il s’était "ramassé" chez le Dr Pérez.
"Combien as-tu reçu de
traitements?" "Deux seulement!" Ma réponse fut bien
rapide et directe: "Ca ne peut pas être un médecin. La médecine
ne connaît pas ces résultats-là! C’est sûrement un
guérisseur!" "Guérisseur ou non, il m’a fait beaucoup de
bien et je retourne le voir dans dix jours!" Piqué au vif, je lui
rétorquai: "Eh bien! J’y vais avec toi". Je l’accompagnerais
comme simple observateur.
Dix jours plus tard, je prenais l’avion
avec lui pour Mexico. Le Dr Pérez m’accueillit à sa clinique avec la
plus grande cordialité. Il était tout heureux de recevoir un médecin
canadien, originaire du pays de l’insuline, clé de voûte de sa
thérapie.
Entre deux consultations, nous discutions
médecine et bien entendu Thérapie Cellulaire. J’avais accès à tous
les dossiers. Je voyais avec lui ses patients. J’avais beaucoup de
difficulté à comprendre les améliorations et les soulagements
survenus si rapidement chez des malades chroniques mais je n’étais
pas encore au comble de mes surprises.
Après avoir vérifié sur place ce qui se
passait à la clinique Pérez, je crûs rêver. J’ouvrais des yeux
émerveillés et jamais je n’avais songé à y être traité. Je
souffrais d’une hernie discale reconnue comme nécessitant une
chirurgie (voir maladies neurologiques, cas # 7.)
Un neuro-chirurgien et deux orthopédistes m’avaient
confirmé le diagnostic. Je refusais la chirurgie qu’on m’offrait,
connaissant trop bien, par expérience, les séquelles possibles. J’acceptai
donc le traitement médical que m’offrait le Dr Pérez.
Au lendemain de mon premier traitement, toute
douleur avait disparu à 100% et après dix-neuf ans, en 1995, je puis
déclarer sous serment qu’elle n’a jamais réapparu. S’agit-il
de simple soulagement ou de guérison clinique? Quatre autres cas d’hernie
discale que j’ai traités ont réagi à ce traitement de la même
façon (voir maladies neurologiques, cas # 3, 4, 5 et 8.)
SIX
MOIS D’INCERTITUDE ET DE RÉFLEXION
J’étais épaté, c’est vrai! Je n’avais
plus aucune douleur! C’était mon propre cas. J’avais souffert
durant cinq mois.
Avec de la réflexion, du discernement, un background
de vingt-trois années d’expérience comme omnipraticien, je
revenais de Mexico ébranlé dans mes convictions médicales: ce n’était
pas la médecine qu’on m’avait enseignée. Les résultats étaient
trop rapides. Et trop forts. Ils dépassaient la médecine connue.
Ma médecine conventionnelle était devenue
routinière. Je travaillais très activement, seul médecin, je pourrais
dire "de garde," dans un rayon de 40 km pour les 8.000
habitants que je soignais jour et nuit, avec tout mon cœur et le
meilleur de moi-même.
UNE
PETITE CONFIDENCE
Les patients se sentaient trop bien, trop
tôt: j’avais nettement l’impression que Donato me cachait quelque
chose, qu’il ajoutait peut-être de la drogue dans son traitement, de
la cocaïne, peut-être? Je me fis ami avec l’infirmière qui
préparait les traitements et je me glissai dans le laboratoire pour
surveiller, sans en avoir l’air, bien sûr, chaque dose et chaque
médicament, et je ne la quittai que lorsqu’elle eut administré le
traitement en ma présence.
Ce n’est que lorsque j’administrai
moi-même mon premier traitement, six mois plus tard, que tous mes
doutes disparurent.
Au fur et à mesure que j’avançais dans
cette voie encore inconnue, je découvrais que ce qui m’avait d’abord
semblé un mirage était une réalité. Aujourd’hui encore, je
continue à m’interroger et à m’émerveiller.
AU CANADA
MON
PREMIER CAS AU QUÉBEC
La première personne que j’ai traitée au
Québec est une dame du Lac Saint-Jean (R.-A.T.), quarante et un ans,
malade depuis douze ans, opérée à quatorze reprises et depuis quatre
ans, alternant ses séjours à l’hôpital tous les deux mois avec des
périodes de deux semaines chez elle.
Son tableau médical était si chargé que je
ne voyais que la thérapie du Dr Pérez pour s’attaquer de front à
tous ses problèmes. Elle ne pouvait pas se permettre le voyage et s’offrit
de me servir de "cobaye". J’acceptai.
Au lendemain de ce traitement, j’en étais
tout ému. Tous les problèmes circulatoires, respiratoires,
gastro-intestinaux, génito-urinaires fondaient comme neige au soleil.
En 1995, elle menait une vie normale et n’avait pas eu besoin d’être
à nouveau hospitalisée.
La nouvelle se répandit comme une traînée
de poudre. Des gens m’appelaient et arrivaient de la Gaspésie, de
Sherbrooke, de Québec, de la métropole, de l’Ontario, des États
Unis. Un homme d’affaires est arrivé de Paris. Plus je leur demandais
de ne pas en parler, plus ma popularité grandissait.
LE
COLLÈGE AU COURANT DE MES ACTIVITÉS
Deux cas principalement, référés par des
confrères, réveillèrent le Collège et le portèrent à se
questionner: le premier (voir maladies respiratoires cas # 5): La
patiente était tout heureuse d’annoncer à son médecin traitant que
les vaccinations anti-allergiques qu’elle recevait depuis sept ans n’étaient
plus nécessaires, depuis son unique traitement le 13 novembre 1976. Le
deuxième (voir maladies neurologiques cas # 4): Après dix-huit
mois de consultations en orthopédie toutes les deux semaines, un
cultivateur était heureux d’annoncer la bonne nouvelle à son
médecin traitant incrédule: les problèmes d’hernie discale et de
lombo-sciatalgie (douleur lombaire et douleur du nerf sciatique) avaient
disparu.
LETTRE AU
PRÉSIDENT DU COLLÈGE
Le 16 mai 1977, j’adressai au Président de la Corporation des
Médecins du Québec, la lettre suivante:
Cher Docteur,
À la suite de plaintes formulées par des
médecins au sujet de la nouvelle thérapie que j’utilise depuis
quelques mois, permettez-moi de vous faire part de quelques
observations pertinentes qui sont, je crois, de nature à neutraliser
ces remarques dictées par tout autre sentiment que le souci
professionnel d’améliorer le bien-être physique et moral des
malades.
Je ne doute pas de la bonne foi de mes
confrères, mais je regrette simplement qu’ils n’aient pas daigné
se renseigner sur la technique et les résultats obtenus avant de
transmettre une plainte à votre bureau.
Vous vous souvenez sans doute qu’avant
votre départ pour la Chine, ne pouvant vous rencontrer
personnellement, je vous avais mis au courant par téléphone de ce
que j’avais appris de merveilleux à l’étranger, du genre de
médecine dont il s’agissait, et des résultats incroyables que j’avais
obtenus. Sans vous prononcer officiellement, vous m’aviez laissé
entendre qu’on ne pouvait pas me reprocher ce que je croyais le
mieux pour le bien-être de mes patients et que vous étiez pour
référer le cas au Dr X.
Ce qui me surprend le plus de la part de
mes confrères, c’est le fait qu’aucun de ceux-là n’ait eu, à
ce jour, assez de sens professionnel pour s’enquérir du genre de
thérapie que je faisais, des médicaments utilisés, de leur dosage
ou même tout simplement du principe de base. Ils se sont contentés
de me critiquer devant les succès obtenus et de dire à certains de
mes patients qu’ils voyaient à l’occasion, que j’utilisais le
même traitement pour tout le monde et dans tous les cas (ce qui est
faux), que je les avais "magnétisés", et qu’eux aussi
auraient bien pu leur en donner, "de la cortisone", sans
même savoir si j’en utilisais, etc.
Par contre, j’ai eu l’honneur de
traiter, en présence d’un praticien de premier ordre, le Dr
Albert Joannette de Sainte-Agathe, soixante-dix-neuf ans,
pneumologue depuis cinquante-cinq ans, un cas d’asthme allergique
qui datait de dix ans (voir maladies respiratoires, cas # 3.) Ce
médecin, qui avait signé un certificat d’incapacité de travail à
100% à un jeune homme de 25 ans, l’a revu et réexaminé
moins d’un mois après que j’ai commencé le traitement, et il lui
a signé un nouveau certificat de retour au travail (voir maladies
respiratoires, cas # 1.)
Avec la conscience professionnelle qui lui
est reconnue, ce célèbre spécialiste a manifesté son intérêt
scientifique en me téléphonant à moi, simple omnipraticien; il a
fait plus de 200 milles (320 km) et sacrifié sa journée de congé
pour venir s’enquérir de la méthode avec laquelle j’avais pu
traiter A.H., 25 ans.
J’en ai même profité, à sa demande,
pour donner un traitement complet en sa présence à un nouveau
cas d’asthme allergique, M.-P. L. quarante-quatre ans, que je lui
avais référé pour examen pulmonaire et tests de fonction
respiratoire quelques jours auparavant (voir maladies respiratoires
cas # 3.)
J’ai noté au dossier que trois médecins,
un omnipraticien, un spécialiste en O.R.L. et un autre en allergie, avaient
déconseillé et même défendu le traitement à la patiente, sans
savoir de quelle sorte de traitement il s’agissait. Le traitement a
été donné sans aucun problème ni aucun risque à aucun moment, et
la patiente qui faisait de deux à quatre crises d’asthme et prenait
environ quatorze comprimés par jour, n’a pas fait une seule crise
jusqu’à maintenant, depuis ce seul et unique traitement, et n’a
pris aucun médicament depuis. J’ai plusieurs cas analogues.
Votre enquêteur a pu rencontrer à mon
bureau une de mes patientes traitée en novembre 1976 et vérifier ses
dires (voir maladies respiratoires cas # 5.)
On pourra me juger audacieux d’avoir
tenté en solitaire, cette pratique qui n’a rien de
révolutionnaire, mais qui est simplement "évolutionnaire".
Connaissant ce que j’avais appris sur cette nouvelle forme de
thérapie et ses résultats bénéfiques, je n’avais pas le choix,
il me fallait poursuivre.
On m’aurait peut-être interdit, sans y
apporter l’attention qu’elle mérite, une pratique qui ouvre
des horizons incroyables à la médecine, aussi bien en allergie,
en maladies respiratoires, digestives, dermatologiques, en cardiologie
et même en neurologie. Pour un praticien, c’est un atout
incroyable.
Il est du devoir du médecin de faire
part de ses découvertes aux autres membres du corps médical. Je n’ai
pas découvert cette thérapie: j’en ai seulement découvert l’existence
et j’ai beaucoup appris. J’ai mis au service de cette thérapie
mes vingt-trois années d’expérience en pratique générale.
Les médicaments utilisés sont essentiellement les mêmes que nous
utilisons: seule la technique d’administration et les dosages
diffèrent.
Je vous ferai remarquer également que
chaque cas prend environ trois à quatre heures de mon temps,
ce que très peu de médecins accordent à leurs patients. Par la
suite, je reste en contact direct avec mes patients, exigeant d’eux
une diète hypotoxique et hypograisseuse sévère, un régime de vie
bien balancé, sans tabac ni alcool, restreignant la médication d’entretien
à sa plus simple expression. (Une patiente est passée de
quarante et un à trois comprimés par jour avec une amélioration
incroyable en quelques jours.) Ce n’est sans doute pas très
populaire auprès des compagnies pharmaceutiques qui cherchent encore
le médicament miracle qui permettra à n’importe qui de faire n’importe
quel abus sans en payer la note.
J’espère que ces explications pourront
vous permettre de vous créer une opinion quant aux plaintes reçues.
Avec mes salutations distinguées et le
souvenir d’un ancien confrère,
Jean-Claude Paquette, m.d.