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Read "Medicine of Hope" in English translation.

Pour acheter un exemplaire de l'édition originale (limitée) de ce livre, adresser un e-mail à Mr Normand Paquette:  paquettenormand@hotmail.com

To buy this book in the original French limited edition, e-mail to Mr. Normand Paquette: paquettenormand@hotmail.com 

MÉDECINE DE L’ESPOIR

LA THÉRAPIE INSULINO-CELLULAIRE

Dr. Jean-Claude Paquette

1994


le Dr. Jean-Claude Paquette
(1927--1995)

Tous droits réservés
© JEAN-CLAUDE PAQUETTE, 1994
ISBN: 2-9804433-O-1

Tous droits de traduction et d'adaptation réservés; toute reproduction d'un extrait quelconque de ce livre par quelque procédé que ce soit, et notamment par photocopie ou microfilm, est strictement interdite sans l'autorisation écrite de l'auteur.

Dépot légal 
Bibliothèque nationale du Québec 
Bibliothèque nationale du Canada

To my very dear friend Donato, who showed me the fabulous medicine of his father.

Here's a dedication of the pre-issuing edition of my book written with LOVE for the ones who have enough of being sick.

Unfortunately, it has not yet been translated in Spanish nor in English.  Maybe one day---?

Avec toute mon amitié.

            J Claude

21/1/95

His wish to have the book published in English has now been fulifilled.  It is published, for the first time, here on IPTQ.org.  Go to the English version.  Translation by Aimé Ricci

 

DÉDICACE

Il est un être qui nous a quittés trop tôt malgré ses quatre-vingt-dix ans et qui a marqué profondément ma vie. Je pourrais dire sans me tromper que c’est l’être le plus extraordinaire que j’ai rencontré.

Il a su m’inculquer le vrai sens de l’honneur, du devoir, de la conscience, de la justice, de la vérité: c’était un être vrai.

C’était une lumière que tous ceux qui l’ont connu aimaient partager avec lui. C’était une encyclopédie vivante que Larousse aurait enviée. C’était aussi un très grand érudit pour qui l’histoire universelle n’avait aucun secret.

Conférencier de choix, il avait été considéré par la revue Montrealer comme le meilleur conférencier de l’époque au Canada (the best after-dinner speaker of Canada).

Il a également été considéré comme l’un des hommes les plus décorés de l’Empire britannique, tant du côté religieux que civil ou militaire.

Avec amour, c’est à mon père décédé, l’Honorable docteur Albiny Paquette,ancien ministre de la Santé, que je dédie ce livre qu’il m’a inspiré.

 

PRÉFACE

Dans ce siècle d'ambition et de déshumanisation, rares sont ceux qui veulent se regrouper pour poursuivre ensemble un même but au bénéfice de l'humanité.

De façon désintéressée, humaine et avec passion, le Dr Jean-Claude Paquette s'est joint à ce groupe qu'a fondé mon père, le Général Dr Donato Pérez García.

Son ami, pour qui la médecine de son pays ne pouvait plus rien, est-il venu me voir par hasard? Ou serait-ce parce que Dieu me l'a dirigé pour que le Dr Jean-Claude Paquette vienne au Mexique étudier cette nouvelle façon de traiter?

Par amour pour son prochain, par honnêteté vis-à-vis de sa profession et avec un jugement sûr et désintéressé, il a tout fait pour faire reconnaître la découverte d’un médecin mexicain.

À la lecture de son livre plaisant à lire, j’ai été profondément ému, sachant ce qu´il avait souffert dans son pays à cause de l´opposition marquée qu’il y a rencontrée, tout comme nous ici, au Mexique.

Cette force à persévérer, nous la devons aux résultats merveilleux si bien décrits que nous avons aussi obtenus. Sa façon différente de considérer les malades plutôt que les maladies, comme en médecine traditionnelle orthodoxe, donne plus de valeur et de crédit à cette médecine vraie, effective, économique, inoffensive, sans réaction secondaire qu’est la Thérapie Insulino-Cellulaire ou Thérapie Cellulaire Donatienne: LA MÉDECINE DE L’ESPOIR.

Le Dr Paquette a traité des cas que je n’ai pas encore traités, comme la sclérose en plaques, l’intoxication à la drogue. C’est dire qu’il a fait d’importantes innovations dans la thérapie.

J’espère qu’un jour nous pourrons travailler ensemble, partager nos expériences et nous réjouir de nos succès chez nos malades.

J’apporte mon témoignage d’affection sincère et de reconnaissance à ce grand médecin canadien qu’est le Dr Paquette pour les heures de travail, les efforts et le dévouement qu’il a apportés à la réalisation de cette grande œuvre qui s’adresse à tous les malades du monde entier.

Dr Donato Pérez García Bellon

 

AVANT-PROPOS

ROUTE PARALLÈLE DE MA MÉDECINE

Cet ouvrage rassemble les péripéties d’un médecin de campagne aux prises avec les défenseurs d’un système déshumanisé. C’est l’histoire de ma vie. C’est aussi l’histoire de mes patients que j’ai adorés, et qui m’ont permis de tout apprendre. J’ai lu dans leur cœur, dans leur âme que plusieurs mettaient à nu devant moi, dans leurs épreuves, dans leurs malaises, dans leurs maladies, dans leur vie.

J’ai appris qu’il fallait scruter au-delà des symptômes qui me les amenaient.

Entre le droit et la logique, je voudrais que le lecteur saisisse mon message de vérité et qu’il reconnaisse ce qui est valable en dehors des sentiers battus.

J’ai essayé de présenter les faits avec une logique susceptible d’être comprise. Je crois que mon objectif premier va se manifester clairement tout au long de cette lecture:

"Aider ceux qui veulent s’aider."

J’ai voulu vulgariser mon point de vue médical et l’exprimer sans emphase dans un langage simple, à la portée de tous, comme je l’ai fait dans ma brochure sur la Thérapie Insulino-Cellulaire en 1983.

Tout au long de mes expériences dans cette médecine nouvelle pour moi, je n’ai cessé d’accumuler des bribes éparses et l’idée m’est venue d’en faire un livre.

Je n’écrivais que pour moi-même, pour mettre de l’ordre dans mes idées "cellulaires", pour tenir un journal des évènements fascinants que je vivais, jour après jour, dans ma pratique devenue une recherche médicale.

Je voudrais abolir les tabous qui ont empêché des chercheurs sérieux, des médecins honnêtes d’y jeter les yeux, de s’y arrêter, et les aider à percer comme moi le mystère qui entoure cette découverte.

 

RÉACTION À LA PARUTION DE CE LIVRE

Quelle réaction la parution de ce livre suscitera-t-elle? Les incrédules hocheront la tête ou parleront de foutaise sans même le lire. Attention! L’incrédulité est souvent une forme d’orgueil, de jalousie parfois. L’orgueil de certains chercheurs leur interdit de reconnaître des réalités qu’ils n’ont pas découvertes eux-mêmes. II n’est pas très éloigné le temps où la science s’acharnait à nier tout ce qui la dépassait.

Pie XII a encouragé les médecins à sortir des sentiers reconnus du monde officiel pour développer la science médicale.

Pour un scientiste, il n’est certes pas facile d’accepter d’emblée une thérapie nouvelle sans l’avoir lui-même expérimentée dans son milieu scientifique. Je le comprends et l’invite à le faire. Il ne faut quand même pas stériliser le développement de la science médicale.

On ne condamne pas l’insuline parce qu’elle ne guérit pas le diabète, ni la digitaline parce qu’elle ne guérit pas l’insuffisance cardiaque. Pour permettre à la science d’évoluer, il faut laisser grand ouvert le champ d’action. Il ne faut plus attendre la réhabilitation sur le plan scientifique ou médical pour en juger.

Avons-nous une idée de ce que peut coûter la recherche médicale? Pour prouver que son aspirine était la meilleure sur le marché dans les cas de grippe, la compagnie Bayer a dépensé la modique somme de 15 millions de dollars. Je le sais d’un médecin qui a été chargé des recherches.

Un grand savant, le Dr Pagès déclarait: "Il n’y a pas deux médecines, une officielle et une non officielle, mais une seule: Celle qui guérit. Je préciserai, je dirais plutôt: "celle qui endigue la maladie, la fait régresser, permet de fonctionner normalement, parfois guérit, mais avant tout celle qui soulage".

Je termine par cette autre pensée pleine de sagesse du Président Roosevelt qui m’a inspiré à mes tout premiers débuts en Thérapie Insulino-Cellulaire: "Ce qui est pire que de ne pas réussir, c’est de ne pas essayer!"

 

LA SOUPAPE DE VÉRITÉ VIENT DE SAUTER

Depuis cinq ans, mes pensées mijotent. La soupape de vérité vient de sauter, Ce qui n’a encore jamais été mis au grand jour sur la médecine que j’ai étudiée au Mexique, doit faire éclater la vérité.

Je dois parler avec une force nouvelle inspirée par ma conscience. Je me sens moralement impliqué. Je n’ai pas le droit de me taire.

Je demande au lecteur d’être indulgent. Il n’est pas facile d’écrire à la fois pour le professionnel et pour le public. Ce sont deux mondes différents et je les connais bien tous les deux.

Trop souvent mon âme de médecin a explosé tout au long de mes récits. Je sais que les froids rhétoriciens m’attaqueront sur mon émotivité. Peu importe! Les faits sont là, et véridiques.

Un jour viendra où mon âme et mon corps se dissocieront... Alors, je commencerai à grandir. On ne grandit vraiment qu’après sa mort.

 

THÉRAPIE INSULINO-CELLULAIRE

MÉDECINE DE L’ESPOIR

PROLOGUE

L’histoire nous dit qu’un certain Galilée, au seizième siècle, inventeur du télescope qui lui permit de prouver que la terre tournait autour du soleil (et non l’inverse), s’était rallié à la théorie de Thalès en Mésopotamie, de Képler et de Copernic: il avait prétendu que la terre était ronde. Il fut pour cela déclaré hérétique par la cour de Rome, parce qu’il s’opposait à la Lettre des Écritures qui disait qu’elle était plate et qu’elle ne tournait pas.

Les écritures se référaient à la phrase de l’Évangile: "Allez aux quatre coins du Monde, évangélisez toutes les nations." Il fut emprisonné et dût abjurer devant l’Inquisition. Il paya sa sortie de prison en renonçant à sa découverte et en signant un document: "Je vois maintenant qu’elle ne peut pas tourner", mais en murmurant ensuite: "Eppur si muove" (et pourtant elle tourne.)

Il en fut de même pour Pasteur, Curie, Salk. On les a longtemps vilipendés, tournés en ridicule avant de leur donner raison. La cour du Vatican a réhabilité Galilée au début des années 1980, plus de trois siècles plus tard.

Il en sera peut-être également ainsi du Dr Donato Pérez Sr (père), décédé en 1971, qui a inventé la Thérapie Cellulaire Donatienne en 1927, de son fils Donato, de qui j’ai appris cette thérapie et qui a pris la relève en 1957, de son petit-fils Donato Jr (petit-fils) qui pratique actuellement avec son père et de moi qui la pratique depuis 1976.

 

MON CHEMINEMENT

Je n’avais pas le courage de dire aux patients, quand je les voyais mourir les uns après les autres: "La médecine ne peut plus rien pour vous" ou encore: "Habituez-vous à vivre avec votre maladie" ou parfois: "Quand viendra la fin, on vous mettra à la morphine ou au cocktail... de la mort".

Je me suis entêté à rechercher une médecine qui peut toujours soulager, presque toujours prolonger et parfois guérir.

C’est "par hasard" que j’ai découvert l’existence d’une telle médecine au Mexique après vingt-trois ans de pratique générale comme "simple" omnipraticien, et je l’ai parfaite (perfectionnée) depuis dix-huit ans, y découvrant, jour après jour, un champ immense d’expérimentation en médecine.

Souffrant moi-même d’une hernie discale dont le traitement relève toujours de la chirurgie en médecine conventionnelle, j’ai accepté de me laisser traiter médicalement, sans chirurgie par la Thérapie Cellulaire Donatienne. J’en souffrais depuis 5 mois, jour et nuit. Je déclare que je n’en ai plus jamais souffert depuis mon unique traitement médical il y a dix-neuf ans.

De tout cœur, je me suis penché sur cette médecine, nouvelle pour moi. Je l’ai ressassée, j’y ai médité durant six long mois avant de l’appliquer moi-même à ma première patiente désespérée. Elle se porte très bien depuis. Cela fait dix-huit ans.

Enthousiasmé par les résultats qui s’ajoutaient de jour en jour, j’ai discuté de cette thérapie avec le président du Collège, le Dr Augustin Roy, le biologiste Gaston Naëssens, le biochimiste Fernand Seguin, avec Jean Palaiseul, célèbre écrivain français auteur de "Tous les espoirs de guérir", avec le Dr René Ropars de la Faculté de Médecine de Paris, avec le Dr Michael Lévi, détenteur de dix-sept fellows internationaux, avec le pneumologue Albert Joannette, devant qui j’ai appliqué un traitement de T.I.C., avec son assistant le Dr Agop Karagos, pneumologue, et avec mon père, médecin et ancien Ministre de la Santé qui a crû à cette thérapie et a accepté à quatre-vingt-sept ans, que je lui donne un traitement de Thérapie Insulino-Cellulaire (T.I.C.). N.B.: Il a vraiment été soulagé de son zona thoracique qui le faisait horriblement souffrir.

J’ai fait des pieds et des mains pour inciter le Collège des Médecins, son Comité de Spécialistes, le Ministre Provincial de la Santé, le Ministre Fédéral de la Santé à Ottawa, les doyens des Facultés de Médecine des universités de Montréal et de McGill à se pencher sur cette découverte et je n’ai pas réussi.

En février 1990, j’ai adressé une lettre au laboratoire Connaught, fabricant d’insuline à Toronto, lui offrant ma collaboration pour mettre à jour cette grande technique que le Corps Médical ignore toujours. Il a également refusé et n’a manifesté aucun "intérêt".

N.B.: Tout au long de ce livre, quand il sera question de la Thérapie Insulino-Cellulaire, j’utiliserai l’abréviation T.I.C.

 

DES RÉMINISCENCES

Tout en écrivant ce livre, je me suis souvenu:

D’avoir mis au monde 3.369 bébés (pas des bébés éprouvettes,) dont plusieurs se promènent encore à crédit...;

De ne jamais avoir adhéré au plan des listes d’attente. Je me suis toujours fait un devoir de recevoir mes patients à la demande, le jour même ou en urgence sur un simple coup de téléphone;

D’avoir rempli mon rôle de médecin-coroner durant vingt-trois ans: cas de recherches, enquêtes pour meurtres, noyades, accidents divers, incendies criminels, morts suspectes, décollant même la nuit en avion sur des lacs pour amerrir sur d’autres en pleine brousse, sacrifiant ainsi à des morts des heures dont j’aurais pu faire bénéficier des vivants par la médecine traditionnelle;

D’avoir brûlé dans mon foyer $ 75.000 de comptes médicaux en 1970, représentant un millier de nuits blanches, des accouchements à $ 25,00, des réductions de fractures, des sutures d’urgence, et un plein freight de médicaments...;

De n’avoir dormi que trois nuits complètes durant les quarante-cinq jours qu’a duré la grippe asiatique de 1958;

D’avoir refusé une visite à domicile, une seule durant trente-six années de pratique, parce que j’étais trop chaud... . 40° C de fièvre (104° F), avec une "bonne" pneumonie. Il y en a de "mauvaises"!

D’avoir passé plus de 200 veillées aux séances régulières de mon Conseil Municipal à titre de maire, durant dix-sept ans, et des journées entières au Conseil du Comté Labelle comme préfet, président des trente et un maires du comté durant dix ans, souvent au détriment de ma pratique médicale;

D’avoir organisé (une première provinciale) trois réunions sociales de tous les administrateurs municipaux et scolaires du comté et de leurs épouses. Ce furent des dîners-causeries-concerts;

De m’être engagé, toujours au détriment de ma clientèle, dans la vie paroissiale et artistique de ma région, d’avoir fondé dans mon village une quinzaine d’organisations locales: aréna et club sportifs, carnaval d’hiver régional, club de raquetteurs, corps de clairons, Chambre de Commerce, club Richelieu, société de concerts, Croix-Rouge, concours de panaches [bois d’élan, d’orignal], course internationale de canots, chœur mixte régional et combien d’autres organisations;

D’avoir ouvert un studio de santé et de culture physique dans la région, selon le principe: Une âme saine dans un corps sain (Mens sana in corpore sano);

De m’être limité à un choix approximatif de 80 médicaments pour traiter avec succès tous les cas dont il sera question dans ce livre par la T.I.C., ne choisissant que les formes les plus pures de la pharmacopée;

(J’étais surpris d’apprendre récemment que l’Assurance maladie dépense la somme de 750 millions de dollars en 1994 sur un budget de près de 13 milliards pour un total de, tenez-vous bien, 15.000 médicaments…);

D’avoir eu une "conduite dangereuse" en faisant des excès de vitesse pour sauver des vies en danger et d’en avoir sauvé… ;

D’avoir ressuscité un pendu qui ne me l’a pas pardonné;

D’avoir ressuscité une vieille dame de 84 ans que le curé venait d’administrer sous condition. Quand il s’est exclamé en disant que c’était un miracle, j’ai répliqué en ajoutant: "Oui, Monseigneur! Un miracle de la médecine". Elle a vécu encore six mois;

D’avoir trouvé et mis au point par moi-même, une technique d’autohémothérapie (qui consiste à traiter un patient avec son propre sang) qui ne coûte rien, pour traiter l’herpès labial (feu sauvage) avec un succès réel et persistant. Certains patients n’en ont plus jamais souffert depuis 25 ans. A cette même période, une subvention de $ 17 millions de dollars était octroyée pour la découverte d’un antivirus très dispendieux [coûteux], qu’il faut répéter à chaque crise et qui ne guérit rien;

D’avoir utilisé avec des résultats surprenants le calcium intraveineux dans des cas aigus de dépression nerveuse et d’épuisement. La médecine ne s’est pas encore prévalue de ce médicament merveilleux à portée de la main;

D’avoir donné de multiples conférences aux quatre coins du Québec, en France, aux États-Unis, pour inviter les malades à se prendre en mains, à faire de la médecine préventive en améliorant leurs conditions de vie;

D’avoir été invité à la télévision de Mexico, avec le Dr Donato Pérez, interviewé par Excelcior, El Universal et France Presse Internationale. A la télévision canadienne: Story of a doctor in Ferme-Neuve. A l’émission Fusion: Médecine d’aujourd’hui. Comme conférencier au Sillon Cosmique: Une âme saine dans un corps sain. Au Commensal. A l’Hôtel Bonaventure à Montréal. A Paris, en 1986, j’avais été également interviewé au Figaro, à Paris Match et au journal Le Monde.

 

AU MEXIQUE

PETITE HISTOIRE ABRÉGÉE DE LA THÉRAPIE

Le Dr Donato Pérez Sr (père), professeur en chirurgie à l’hôpital militaire de Mexico, souffrait depuis plusieurs années d’un trouble gastro-intestinal que la médecine de son époque ne pouvait guérir.

La découverte de l’insuline par Banting et Best, deux biochimistes canadiens de Toronto, fit le tour du monde en 1923. La documentation envoyée à l’Université de Mexico tomba entre les mains du Dr Pérez. On notait qu’elle était efficace en sous-nutrition et c’était son propre cas.

En s’injectant de l’insuline, il commença à mieux assimiler ce qu’il mangeait et reprit quelques kilos rapidement. Fier de sa première expérience, il se demanda si l’insuline ne pourrait pas également aider à l’absorption de médicaments?

Il vérifia son hypothèse sur deux groupes de dix chiens auxquels il administra des doses identiques de poisons, mercure et arsenic, faisant précéder d’une dose d’insuline l’administration chez le deuxième groupe.

Il sacrifia les vingt chiens. Il ne trouva aucune trace de poison dans les cerveaux du premier groupe. Par contre, la concentration de poison dans le sang des bêtes du deuxième groupe était à peu près égale à celle retrouvée dans leurs cerveaux: l’insuline avait permis de faire une brèche dans la barrière sanguino-cérébrale et le poison avait ainsi pu être absorbé. Il en conclut donc que l’insuline pourrait également favoriser l’absorption de médicaments.

Il commença dès lors à traiter des cas de neuro-syphilis à Mexico avec succès. Il utilisa alors les sels de mercure de la médecine conventionnelle de l’époque, mais il fit précéder leur absorption par de l’insuline.

Passant d’une maladie à une autre, il poursuivit ses expériences sur l’asthme, l’arthrite et même le cancer, en passant par toute la gamme des maladies connues à l’époque. Il décéda en 1971. Son fils Donato s’était associé à la clinique de son père en 1957.

 

MON PREMIER CONTACT AVEC LA THÉRAPIE CELLULAIRE DONATIENNE

Un de mes grands amis, L.P., avait été opéré pour un cancer de la prostate, en Ontario en 1974. Histologiquement, il s’agissait d’un adénocarcinome (tumeur maligne.) Deux mois plus tard, on confirmait à l’Hôtel-Dieu de Montréal, la présence de métastases à la colonne lombaire et à l’épaule gauche, pour lesquelles il reçut trente traitements de cobalt.

Je le revis plusieurs fois durant les deux années qui suivirent: il souffrait désespérément et alla se faire appliquer des cataplasmes très douloureux par une Indienne, ce qui ajoutait à son mal au lieu de le soulager. Stoïque, il endurait en silence, et très courageux, il continuait à travailler d’arrache pied.

Une nuit de février 1976, il me fit demander chez lui et me supplia en pleurant de lui administrer une dose létale de morphine ou de somnifère, m’offrant de me décharger de ma responsabilité par un document signé devant témoin. Je refusai.

Le lendemain matin en sa présence, j’appelai une dizaine de confrères au Québec et des amis aux États-Unis. Trois d’entre eux lui conseillaient de se rendre à la Clinica Del Mar, à Tijuana, au Mexique, où le Dr Contreras avait un certain succès avec le fameux laetryl.

Deux semaines plus tard, en descendant d’avion, il revint au bureau tout heureux. "Claude, mes douleurs ont presque complètement disparues!" "Quel genre de médecin est ce Dr Contreras, lui demandai-je?" "Qui?" "Dr Contreras". "C’est drôle, je ne crois pas l’avoir vu," m’avoua-t-il.

A l’agence de voyage, à Saint-Jérôme, il avait rencontré un patient qui retournait à Mexico pour la troisième année et qui lui avait demandé de faire le voyage avec lui. C’est ainsi qu’il s’était "ramassé" chez le Dr Pérez.

"Combien as-tu reçu de traitements?" "Deux seulement!" Ma réponse fut bien rapide et directe: "Ca ne peut pas être un médecin. La médecine ne connaît pas ces résultats-là! C’est sûrement un guérisseur!" "Guérisseur ou non, il m’a fait beaucoup de bien et je retourne le voir dans dix jours!" Piqué au vif, je lui rétorquai: "Eh bien! J’y vais avec toi". Je l’accompagnerais comme simple observateur.

Dix jours plus tard, je prenais l’avion avec lui pour Mexico. Le Dr Pérez m’accueillit à sa clinique avec la plus grande cordialité. Il était tout heureux de recevoir un médecin canadien, originaire du pays de l’insuline, clé de voûte de sa thérapie.

Entre deux consultations, nous discutions médecine et bien entendu Thérapie Cellulaire. J’avais accès à tous les dossiers. Je voyais avec lui ses patients. J’avais beaucoup de difficulté à comprendre les améliorations et les soulagements survenus si rapidement chez des malades chroniques mais je n’étais pas encore au comble de mes surprises.

Après avoir vérifié sur place ce qui se passait à la clinique Pérez, je crûs rêver. J’ouvrais des yeux émerveillés et jamais je n’avais songé à y être traité. Je souffrais d’une hernie discale reconnue comme nécessitant une chirurgie (voir maladies neurologiques, cas # 7.)

Un neuro-chirurgien et deux orthopédistes m’avaient confirmé le diagnostic. Je refusais la chirurgie qu’on m’offrait, connaissant trop bien, par expérience, les séquelles possibles. J’acceptai donc le traitement médical que m’offrait le Dr Pérez.

Au lendemain de mon premier traitement, toute douleur avait disparu à 100% et après dix-neuf ans, en 1995, je puis déclarer sous serment qu’elle n’a jamais réapparu. S’agit-il de simple soulagement ou de guérison clinique? Quatre autres cas d’hernie discale que j’ai traités ont réagi à ce traitement de la même façon (voir maladies neurologiques, cas # 3, 4, 5 et 8.)

 

SIX MOIS D’INCERTITUDE ET DE RÉFLEXION

J’étais épaté, c’est vrai! Je n’avais plus aucune douleur! C’était mon propre cas. J’avais souffert durant cinq mois.

Avec de la réflexion, du discernement, un background de vingt-trois années d’expérience comme omnipraticien, je revenais de Mexico ébranlé dans mes convictions médicales: ce n’était pas la médecine qu’on m’avait enseignée. Les résultats étaient trop rapides. Et trop forts. Ils dépassaient la médecine connue.

Ma médecine conventionnelle était devenue routinière. Je travaillais très activement, seul médecin, je pourrais dire "de garde," dans un rayon de 40 km pour les 8.000 habitants que je soignais jour et nuit, avec tout mon cœur et le meilleur de moi-même.

 

UNE PETITE CONFIDENCE

Les patients se sentaient trop bien, trop tôt: j’avais nettement l’impression que Donato me cachait quelque chose, qu’il ajoutait peut-être de la drogue dans son traitement, de la cocaïne, peut-être? Je me fis ami avec l’infirmière qui préparait les traitements et je me glissai dans le laboratoire pour surveiller, sans en avoir l’air, bien sûr, chaque dose et chaque médicament, et je ne la quittai que lorsqu’elle eut administré le traitement en ma présence.

Ce n’est que lorsque j’administrai moi-même mon premier traitement, six mois plus tard, que tous mes doutes disparurent.

Au fur et à mesure que j’avançais dans cette voie encore inconnue, je découvrais que ce qui m’avait d’abord semblé un mirage était une réalité. Aujourd’hui encore, je continue à m’interroger et à m’émerveiller.

 

AU CANADA

MON PREMIER CAS AU QUÉBEC

La première personne que j’ai traitée au Québec est une dame du Lac Saint-Jean (R.-A.T.), quarante et un ans, malade depuis douze ans, opérée à quatorze reprises et depuis quatre ans, alternant ses séjours à l’hôpital tous les deux mois avec des périodes de deux semaines chez elle.

Son tableau médical était si chargé que je ne voyais que la thérapie du Dr Pérez pour s’attaquer de front à tous ses problèmes. Elle ne pouvait pas se permettre le voyage et s’offrit de me servir de "cobaye". J’acceptai.

Au lendemain de ce traitement, j’en étais tout ému. Tous les problèmes circulatoires, respiratoires, gastro-intestinaux, génito-urinaires fondaient comme neige au soleil. En 1995, elle menait une vie normale et n’avait pas eu besoin d’être à nouveau hospitalisée.

La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre. Des gens m’appelaient et arrivaient de la Gaspésie, de Sherbrooke, de Québec, de la métropole, de l’Ontario, des États Unis. Un homme d’affaires est arrivé de Paris. Plus je leur demandais de ne pas en parler, plus ma popularité grandissait.

 

LE COLLÈGE AU COURANT DE MES ACTIVITÉS

Deux cas principalement, référés par des confrères, réveillèrent le Collège et le portèrent à se questionner: le premier (voir maladies respiratoires cas # 5): La patiente était tout heureuse d’annoncer à son médecin traitant que les vaccinations anti-allergiques qu’elle recevait depuis sept ans n’étaient plus nécessaires, depuis son unique traitement le 13 novembre 1976. Le deuxième (voir maladies neurologiques cas # 4): Après dix-huit mois de consultations en orthopédie toutes les deux semaines, un cultivateur était heureux d’annoncer la bonne nouvelle à son médecin traitant incrédule: les problèmes d’hernie discale et de lombo-sciatalgie (douleur lombaire et douleur du nerf sciatique) avaient disparu.

 

LETTRE AU PRÉSIDENT DU COLLÈGE

Le 16 mai 1977, j’adressai au Président de la Corporation des Médecins du Québec, la lettre suivante:

Cher Docteur,

À la suite de plaintes formulées par des médecins au sujet de la nouvelle thérapie que j’utilise depuis quelques mois, permettez-moi de vous faire part de quelques observations pertinentes qui sont, je crois, de nature à neutraliser ces remarques dictées par tout autre sentiment que le souci professionnel d’améliorer le bien-être physique et moral des malades.

Je ne doute pas de la bonne foi de mes confrères, mais je regrette simplement qu’ils n’aient pas daigné se renseigner sur la technique et les résultats obtenus avant de transmettre une plainte à votre bureau.

Vous vous souvenez sans doute qu’avant votre départ pour la Chine, ne pouvant vous rencontrer personnellement, je vous avais mis au courant par téléphone de ce que j’avais appris de merveilleux à l’étranger, du genre de médecine dont il s’agissait, et des résultats incroyables que j’avais obtenus. Sans vous prononcer officiellement, vous m’aviez laissé entendre qu’on ne pouvait pas me reprocher ce que je croyais le mieux pour le bien-être de mes patients et que vous étiez pour référer le cas au Dr X.

Ce qui me surprend le plus de la part de mes confrères, c’est le fait qu’aucun de ceux-là n’ait eu, à ce jour, assez de sens professionnel pour s’enquérir du genre de thérapie que je faisais, des médicaments utilisés, de leur dosage ou même tout simplement du principe de base. Ils se sont contentés de me critiquer devant les succès obtenus et de dire à certains de mes patients qu’ils voyaient à l’occasion, que j’utilisais le même traitement pour tout le monde et dans tous les cas (ce qui est faux), que je les avais "magnétisés", et qu’eux aussi auraient bien pu leur en donner, "de la cortisone", sans même savoir si j’en utilisais, etc.

Par contre, j’ai eu l’honneur de traiter, en présence d’un praticien de premier ordre, le Dr Albert Joannette de Sainte-Agathe, soixante-dix-neuf ans, pneumologue depuis cinquante-cinq ans, un cas d’asthme allergique qui datait de dix ans (voir maladies respiratoires, cas # 3.) Ce médecin, qui avait signé un certificat d’incapacité de travail à 100% à un jeune homme de 25 ans, l’a revu et réexaminé moins d’un mois après que j’ai commencé le traitement, et il lui a signé un nouveau certificat de retour au travail (voir maladies respiratoires, cas # 1.)

Avec la conscience professionnelle qui lui est reconnue, ce célèbre spécialiste a manifesté son intérêt scientifique en me téléphonant à moi, simple omnipraticien; il a fait plus de 200 milles (320 km) et sacrifié sa journée de congé pour venir s’enquérir de la méthode avec laquelle j’avais pu traiter A.H., 25 ans.

J’en ai même profité, à sa demande, pour donner un traitement complet en sa présence à un nouveau cas d’asthme allergique, M.-P. L. quarante-quatre ans, que je lui avais référé pour examen pulmonaire et tests de fonction respiratoire quelques jours auparavant (voir maladies respiratoires cas # 3.)

J’ai noté au dossier que trois médecins, un omnipraticien, un spécialiste en O.R.L. et un autre en allergie, avaient déconseillé et même défendu le traitement à la patiente, sans savoir de quelle sorte de traitement il s’agissait. Le traitement a été donné sans aucun problème ni aucun risque à aucun moment, et la patiente qui faisait de deux à quatre crises d’asthme et prenait environ quatorze comprimés par jour, n’a pas fait une seule crise jusqu’à maintenant, depuis ce seul et unique traitement, et n’a pris aucun médicament depuis. J’ai plusieurs cas analogues.

Votre enquêteur a pu rencontrer à mon bureau une de mes patientes traitée en novembre 1976 et vérifier ses dires (voir maladies respiratoires cas # 5.)

On pourra me juger audacieux d’avoir tenté en solitaire, cette pratique qui n’a rien de révolutionnaire, mais qui est simplement "évolutionnaire". Connaissant ce que j’avais appris sur cette nouvelle forme de thérapie et ses résultats bénéfiques, je n’avais pas le choix, il me fallait poursuivre.

On m’aurait peut-être interdit, sans y apporter l’attention qu’elle mérite, une pratique qui ouvre des horizons incroyables à la médecine, aussi bien en allergie, en maladies respiratoires, digestives, dermatologiques, en cardiologie et même en neurologie. Pour un praticien, c’est un atout incroyable.

Il est du devoir du médecin de faire part de ses découvertes aux autres membres du corps médical. Je n’ai pas découvert cette thérapie: j’en ai seulement découvert l’existence et j’ai beaucoup appris. J’ai mis au service de cette thérapie mes vingt-trois années d’expérience en pratique générale. Les médicaments utilisés sont essentiellement les mêmes que nous utilisons: seule la technique d’administration et les dosages diffèrent.

Je vous ferai remarquer également que chaque cas prend environ trois à quatre heures de mon temps, ce que très peu de médecins accordent à leurs patients. Par la suite, je reste en contact direct avec mes patients, exigeant d’eux une diète hypotoxique et hypograisseuse sévère, un régime de vie bien balancé, sans tabac ni alcool, restreignant la médication d’entretien à sa plus simple expression. (Une patiente est passée de quarante et un à trois comprimés par jour avec une amélioration incroyable en quelques jours.) Ce n’est sans doute pas très populaire auprès des compagnies pharmaceutiques qui cherchent encore le médicament miracle qui permettra à n’importe qui de faire n’importe quel abus sans en payer la note.

J’espère que ces explications pourront vous permettre de vous créer une opinion quant aux plaintes reçues.

Avec mes salutations distinguées et le souvenir d’un ancien confrère,

Jean-Claude Paquette, m.d.

 

 Veuillez cliquer ici pour lire la partie 2

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