Médecine de l’Espoir
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QUELQUES
RÉSULTATS SPECTACULAIRES
En Thérapie Insulino-Cellulaire, ce qui m’a le plus stimulé,
ce sont les résultats souvent spectaculaires que j’obtenais, par
exemple:
• Cet ingénieur haïtien asthmatique (voir maladies
respiratoires, cas # 16) qui, au lendemain du premier traitement,
descendit et remonta à la course à deux reprises les vingt-trois
marches de l’escalier de la clinique, avec des cris de joie. La
veille, tout dyspnéique, il avait dû s’arrêter quelques secondes
à chaque marche pour reprendre "son souffle".
• Cette vieille dame arthritique qui pleurait en tranchant son
steak pour la première fois depuis douze ans, et qui prenait
plaisir à descendre seule le grand escalier, elle qui ne pouvait
même pas se tenir debout à son arrivée à la clinique (voir
maladies rhumatismales, cas # 16).
• Cette autre dame toute radieuse: "c’est la première
fois depuis douze ans que je puis faire seule ma toilette intime"
• Ce jeune asthmatique tout heureux de sauter dans la piscine du
haut du deuxième étage comme il le faisait déjà (voir maladies
respiratoires, cas # 1).
• Cet emphysémateux qui s’est payé deux longueurs de piscine
après le traitement et qui a marché deux heures en montagne
(voir maladies respiratoires cas # 6).
• Cette dame super-allergique qui après 24 heures pouvait
manger de la volaille, utiliser "vernis à ongles et
dissolvant" et respirer à plein nez, sans problème
respiratoire, les odeurs de gas-oil et de fuel d’Haïti. (Voir
maladies respiratoires cas # 21.)
• Ces deux cas de psoriasis (voir maladies de la peau, cas # 6 et
7) accusant après quarante-huit heures une amélioration de 60 %, sans
application de pommade ni d’onguent et cet autre cas de vitiligo
(voir maladies de la peau, cas # 4) qui constate qu’elle peut s’exposer
au soleil sans rougeur ni apparition de cloques (ampoules d’eau).
• Ces deux hémiplégiques qui lèvent après vingt-quatre heures
l’un sa jambe gauche paralysée, l’autre le bras et la jambe
paralysés (voir maladies neurologiques, cas # 6 et 9).
• Cet autre hémiplégique qui marchait si lourdement dans la
salle d’attente, au lendemain du traitement pour le seul plaisir
de sentir son pied toucher le sol (voir maladies neurologiques,
cas # 2).
• Cet électricien qui se penche, imprudemment à nos yeux, du
toit de la clinique alors que la veille, à cause de ses vertiges, il
s’agrippait au grillage à l’étage pour ne pas tomber (voir
maladies neurologiques, cas # 5).
• Cet agent de brasserie, souffrant lui aussi de vertiges, qui au
lendemain, fait les cent pas imprudemment sur le bord de la piscine
(voir maladies circulatoires, cas # 6).
• Ces deux hypertendus (voir maladies circulatoires, cas # 2 et #
5) dont la tension artérielle s’est normalisée en quelques jours à
peu près sans hypotenseur.
• Cette journaliste traitée pour troubles circulatoires qui, au
lendemain de son traitement, agressive en essayant de lire son
journal, s’exclame: "Comment se fait-il que je ne puis plus
lire avec mes verres?" Je lui dis de les enlever. Toute surprise,
elle réalise qu’elle peut lire sans ses verres pour la première
fois depuis cinq ans.
• Ce sexagénaire veuf, traité pour asthme et emphysème, tout heureux
d’avoir retrouvé... ses ardeurs de jeunesse!
• Cette ménagère de 40 ans, souffrant de surdité bilatérale
depuis trente ans qui recouvre une acuité auditive presque
normale. Elle annule l’appareil auditif commandé (voir maladies
rhumatismales, cas # 10).
• Cette jeune actrice italienne traitée pour hépatite virale
qui, à sa grande surprise, voit en quelques jours sa vue et son ouïe
s’améliorer et ses kystes disparaître (voir maladies digestives,
cas # 3).
• Cette vieille dame de Vancouver, diabétique et arthritique
qui, le lendemain de son traitement, se promenait comme si elle
cherchait quelque chose et tout-à-coup s’écria: "Oh! J’ai
trouvé: c’est ma douleur qui me manquait!"
C’est en m’esquivant pour cacher mon
émotion et mes larmes que je réagissais devant ces témoignages trop
éloquents. Que de fois, je me disais: "Est-ce possible? Ce n’est
pas la médecine qu’on m’a enseignée à l’Université!"
Me pardonnerez-vous d’avoir laissé s’entrouvrir
la soupape? Il fallait que je vous le dise.
Quelques patients m’en voudront peut-être
de ne pas avoir mentionné les résultats extraordinaires qu’ils ont
accusés avec la T.I.C. Il fallait bien me limiter parmi plusieurs
centaines de témoignages.
Un vieux proverbe:
N’en dites pas plus: vos amis vous
comprennent et vos ennemis ne vous croient pas!

QUELQUES TÉMOIGNAGES
Dr Michael Lévi, sommité internationale
en cancérologie, en gynécologie, en obstétrique, en allergie, en
immunothérapie, en chirurgie, détenteur de 17 fellows,
directeur de l’O.B.G.Y.N. de New-York, professeur à l’Université
de Harvard et de Columbia, est l’auteur d’une centaine de
publications médicales scientifiques en France, en Suisse, aux
États-Unis:
"C’est un traitement immunologique
et biologique qui augmente la perméabilité cellulaire et permet de
réduire les dosages. C’est un apport positif dans la médecine."
"La T.I.C. a fait un bond hors de la
médecine conventionnelle dont les résultats ne sont pas
extraordinaires. Elle a beaucoup à nous apprendre, à nous qui sommes
considérés comme les "as du scalpel". C’est pourquoi j’ai
décidé d’aider le Dr Paquette.
La médecine que nous avons apprise n’a pas
ces résultats (voir maladies circulatoires, cas # 3).
Dr Augustin Roy, président du Collège
des Médecins:
"On ne peut pas vous reprocher de faire
ce que vous croyez le mieux pour le bien-être de vos malades"
(voir lettre Augustin Roy).
"Si une thérapie existait qui puisse
potentialiser les médicaments au point de pouvoir les utiliser sans
toxicité, elle mériterait le prix Nobel." (Déclaré à la
télévision canadienne en 1986.)
L’Honorable docteur Albiny Paquette,
ancien Ministre de la Santé (mon père):
"Une médecine comme la T.I.C. viderait
de 60% les bureaux de médecins si tu réussissais à la faire suivre du
régime de vie que tu préconises."

AUTRES
TÉMOIGNAGES ÉCRITS
Ce serait merveilleux d’avoir une telle
clinique au Québec. Les patients n’auraient plus à attendre l’extrême
limite pour recevoir vos traitements. En attendant, je demande au
Seigneur d’éclairer les personnes qui peuvent vous aider à réaliser
votre projet. Vous ne pouviez faire plus pour mon mari.
Madeleine L.
Déjà huit mois et quelques poussières,
tout rempli d’espoir je me rendais à votre clinique pour y être
traité pour l’asthme et le diabète.
Je ne peux que bénir ce jour car mon état
de santé n’a cessé de s’améliorer. L’infirmier des soins à
domicile m’a revu après neuf mois et m’a dit: "Je n’ai plus
rien à faire ici." Ma glycémie était redevenue normale et je ne
souffrais plus de mon asthme.
Henry D.
Merci Esculape (Asclépios), dieu de la
médecine, d’avoir donné à ton disciple bien-aimé, Jean-Claude, le
feu sacré avant-gardiste de la Thérapie Insulino-Cellulaire.
Un Groupe de Patients
La plus grande richesse est la santé. Peu de
médecins peuvent nous la rendre.
Ginette et Pierre S.
Quelle est belle la vie, lorsqu’on est en
bonne santé. Nous remercions le Seigneur de vous avoir rencontré: c’est
une réussite. Vous êtes tout un docteur! Nous n’avons plus besoin d’en
consulter plusieurs.
Lucien et Pauline G.
De vous, j’ai reçu ce qu’il y a de plus
beau et de meilleur. J’ai compris qu’il n’en tient qu’à moi d’avoir
la volonté. Que Jésus me la donne!
Alice A.
Jour après jour, je m’aperçois des
bienfaits de cette cure.
Blanche L.
Les grands hommes sont des hommes ordinaires
dotés d’une détermination extraordinaire.
Evelyne L.
Depuis mon premier traitement de T.I.C., j’ai
repris confiance en une médecine meilleure.
Jacqueline B.
Merci d’avoir si bien su m’écouter.
Merci pour toute l’humanité qui se dégage de vous.
Gilberte G.
Cette année, nous pourrons voir les fêtes
et en profiter. L’an passé, à cette date, nous étions en Haïti.
Dieu a permis de trouver quelqu’un qui nous a aidé à retrouver la
santé.
Norbert et Adèla V.
En quinze jours, il s’est produit un
changement extraordinaire: j’ai retrouvé au moins 60% de mes
capacités. J’étais des plus heureux. Ce fut un succès. Je suis ma
diète et vos conseils du mieux que je puisse. Je me porte très bien et
je fais à peu près tout ce que je veux. Je porte très bien mes
soixante-seize ans.
Ulbad A.
Tu nous traites avec amour.
Jeanne G.
I feel very bad that we did not know about
you sooner. (Cela me fait de la peine de ne pas avoir entendu parler de
vous plus tôt.)
Mary S.
Grand asthmatique, j’ai été traité par
la T.I.C. en 1980. Mon comportement a complètement changé depuis. Cela
fait quinze ans et je me ressens encore des bienfaits de cette cure.
Lucien G.
La cure a été pour moi une résurrection:
diverticules, troubles circulatoires, arthrose chronique,
hypercholestérolémie, sinusite, tout est redevenu normal depuis mon
traitement de T.I.C., il y a dix ans.
Lucie R.
Le Dr Paquette ne m’a fait que du bien,
physiquement et moralement. Je n’ai entendu que des louanges à son
sujet et sur sa thérapie. Si je suis encore bien de ma santé à
soixante-trois ans, c’est grâce à ses bons soins. À vingt-trois
ans, je souffrais de psoriasis. On a expérimenté avec moi un
traitement à l’arsenic: J’en ai subi les effets toute ma vie pour
en finir par un cancer arsenical de la prostate...
Je me souviendrai toujours de cette première
clinique en Haïti. Quelle chaleur humaine de la part du médecin et de
ses aides! On aurait dit une grande famille. Cet esprit était partagé
par tous les patients, chacun encourageait et aidait l’autre. Quelle
différence avec un grand hôpital!... De retour chez moi, je n’avais
pas à retenir un rendez-vous deux ou trois mois à l’avance... . Sans
les soins qu’il m’a prodigués, je ne serais sans doute plus sur
cette terre... .
Gilbert G.
La T.I.C. est une façon simple, adéquate et
sans traumatisme psychique contrairement à la chirurgie sous
anesthésie générale. On voulait m’opérer pour mes kystes ovariens.
Cela n’a plus été nécessaire: Sept ans ont passé depuis mes
traitements de T.I.C. et mes problèmes ont disparu. Je suis très
satisfaite.
Ginette S.
Mon mari souffrait d’un cancer du foie
(atteint à 80% en 1987) avec métastases aux poumons. Ses traitements
en T.I.C. ont donné des résultats très positifs. Il a pu vaquer à
ses occupations pendant presque un an sans souffrance. Le Dr P. ne donne
pas seulement l’espoir à ses malades, mais il fait tout en son
pouvoir pour les guérir. Ayant vu tellement de guérisons grâce à la
T.I.C., je recommande ces traitements à ceux qui sont désespérés.
Andrée M.-R.
Merci de m’avoir aidée à vivre ces cinq
dernières années. Après avoir fait deux infarctus, mon cœur n’en
pouvait plus et moi non plus... ! La T.I.C., la diète et le régime de
vie me maintiennent en vie. Je crois que sans vous, je n’aurai pas
passé au travers. Je vous dois d’être là.
Alice L.
Un traitement de T.I.C., c’est tellement
merveilleux qu’il faut le vivre pour y croire. C’est comme la vie:
quand tu en entends parler et que par la suite, tu la vis à ton tour.
Avec conscience, j’ai fait le pas qu’il fallait pour venir ici
chercher la vie, je veux dire la vraie qualité de vie. Ça vous enlève
l’anxiété de vieillir.
Laurette L.
Mon nom est Mario D., j’ai été traité en
T.I.C. en 1987. Je puis affirmer que le traitement reçu m’a sauvé la
vie. Je souffrais tellement que j’en étais rendu à me droguer, à
boire et à penser au suicide. Otites, sinusites, troubles circulatoires
ont disparu. J’ai commencé à vivre à partir de ce moment là, car
aussi loin que je puisse me souvenir dans mon enfance, j’ai toujours
souffert. Je crois que c’est ce qui m’a conduit à la drogue, à la
boisson et m’aurait probablement conduit au suicide. Le plus
merveilleux dans tout cela, c’est que j’ai cessé la drogue et la
boisson depuis huit ans et cela, je le dois au Dr P. Merci, Jean-Claude,
de m’avoir redonné la vie. Elle est belle!
Mario D.
Depuis l’adolescence et même la plus
tendre enfance, j’ai souffert atrocement d’asthme. J’ai vécu des
centaines de crises, la privation de sortir avec mes amies, les affres
de cette maladie impitoyable. L’impossibilité de caresser un animal,
de mettre un parfum, de sentir l’odeur d’une fleur, de la cigarette,
des produits de beauté et d’entretien.
Combien de fois n’ai-je pas été
transportée d’urgence dans des hôpitaux et n’ai-je pas failli y
passer?
Après vingt-cinq ans, la T.I.C. m’a fait
recommencer à vivre. J’ai enfin pu sortir de ma prison. C’est une
renaissance à la vie, j’en suis émerveillée. Je crois avoir trouvé
la Fontaine de Jouvence.
L’oxygène de l’air n’est-il pas
gratuit pour tout le monde? Mais encore faut-il être capable de le
respirer! Je remercie le Ciel d’avoir retrouvé la santé: c’est le
plus grand bien sur terre.
Merci Dr Paquette.
M. -P.L.

CE QU’EN
PENSAIENT DEUX PNEUMOLOGUES
Le Dr Albert Joannette: pneumologue
depuis 53 ans à l’époque et décédé depuis.
Lors du traitement donné en sa présence à
Ferme-Neuve, il s’est arrêté pour saluer mon père à sa demeure de
Mont-Laurier.
"Monsieur le Ministre (se souvenant de
son ancien titre), je viens d’assister à l’application d’une
médecine merveilleuse. J’ai assisté votre fils dans son traitement
de T.I.C. pour une asthmatique. J’espère ne pas fermer les yeux
avant de voir la T.I.C. acceptée au Québec."
Puis il ajouta, en ma présence: "Moi,
si j’étais Ministre de la Santé, j’accorderais dix ou vingt lits
à votre fils dans un hôpital, avec une équipe de spécialistes à sa
disposition pour mener des recherches scientifiques et traiter ses
malades selon les données de cette thérapie merveilleuse, comme cela
se fait régulièrement en médecine conventionnelle."
Le Dr Agop Karagos, pneumologue de l’hôpital
Laurentien, de Ste-Agathe, décédé en juillet 1994.
"Si la T.I.C. était appliquée
couramment dans les cas de cancers du poumon, une foule de cas non
opérables pourraient le devenir et, de toute façon, l’opération se
ferait dans des conditions beaucoup plus favorables pour le
malade."
"En extrapolant, même la chirurgie
cardiaque pourrait y trouver avantage. Avec votre traitement, il se fait
un rétrécissement de la lésion. Une résection pourrait se faire avec
beaucoup plus de succès que sans traitement de T.I.C. Si des cas de
cancers venaient à temps dans vos mains, ce serait beaucoup plus
efficace."
Et, à une autre occasion: "Pour nier
des résultats, il faut une contre-preuve disant, par exemple:
"Moi, j’ai essayé cette thérapie et les résultats ne sont pas
exacts. Or personne ne l’a jamais essayée, ni n’est jamais venu à
cette conclusion."

CE
QU’EN DIT LA PETITE REVUE DE PHILOSOPHIE
Automne 1983, Collège Edouard Montpetit, Longueuil, Québec
MÉDECINE EXPÉRIMENTALE: LA THÉRAPIE
INSULINO-CELLULAIRE
Entrevue avec le Dr Jean-Claude Paquette, Directeur de la clinique de
Pétion-ville, Haïti.
"Dans la science, il n’y a qu’un chemin, c’est la méthode
expérimentale."
—Rémy Chauvin, professeur de biologie à la Sorbonne.
La pratique médicale, même s’il est
parfois préférable de ne pas le souligner aux patients, a un aspect
expérimental. Cet aspect est non seulement nécessaire mais il
constitue le nerf de son évolution. En médecine, rien n’est
concevable sans expérimentation. La lecture de l’histoire de la
médecine achève de nous convaincre.
Le docteur Jean-Claude Paquette, de
Ferme-Neuve, vient de publier une brochure sur une thérapie toute
nouvelle qu’il pratique depuis 8 ans. La qualité de sa démarche et
la philosophie de la personne humaine qui l’accompagne valent une
recension dans notre questionnement sur les sciences de la vie. L’entrevue
qui suit a pour objectif de nous sensibiliser au cheminement et au
travail scientifique des docteurs Pérez et Paquette.
La Petite Revue:
Expliquez-nous succinctement, docteur Paquette, les bases de cette
thérapie que vous pratiquez à votre clinique et ce qu’elle apporte
de nouveau dans le domaine de la médecine.
Dr Paquette:
D’abord, il s’agit avant tout d’une technique qui a trois
avantages marqués:
a) Elle traite la totalité du corps humain
à la fois, au lieu de s’attaquer au corps, partie par partie.
b) Elle ne traite pas seulement des effets,
mais s’attaque logiquement aux causes.
c) Elle ne traite pas des maladies, mais des
êtres humains qui souffrent de maladies, car chacun est malade à sa
façon et peut guérir à sa façon.
C’est une technique pas tout à fait
nouvelle puisqu’elle a été découverte par le docteur Donato Pérez
Garcia Sr (père), il y a une cinquantaine d’années. Cette technique
utilise l’insuline, découverte elle-même en 1921 par les Canadiens
Banting et Best. Or, la médecine n’a utilisé jusqu’à ce jour l’insuline
qu’à titre d’hormone pour combattre l’hyperglycémie causée par
une déficience du pancréas. Le docteur Pérez a eu l’idée d’utiliser
l’insuline non comme hormone, mais comme médicament.
Car, comme je l’ai résumé dans mon livre,
l’insuline a deux propriétés: d’abord augmenter la
perméabilité de la membrane cellulaire, puis le Dr Pérez a sensé
que cet état exceptionnel de la cellule permettrait peut-être de
potentialiser, de renforcer l’effet des médicaments. D’où le
second terme, "cellulaire", qualifiant la thérapie
expérimentée par le docteur Pérez, car c’est au niveau de la
cellule, unité de base du corps humain, que se font les modifications
bio-physico-chimiques de l’organisme.
La Petite Revue:
Et quels sont les avantages de cette perméabilité cellulaire accrue
provoquée par l’insuline?
Dr Paquette:
Elle produit deux phénomènes synergiques et thérapeutiquement
positifs: la désintoxication et la potentialisation des médicaments. L’hypoglycémie
temporaire, c’est-à-dire la baisse transitoire du sucre sanguin,
permet d’une part de diminuer considérablement les doses de
médicaments à utiliser pour soigner le malade. Cela permet aussi d’en
injecter et d’en utiliser plusieurs afin de traiter plusieurs maladies
simultanément. Les résultats sont des plus révélateurs. Nous
attendons le "moment thérapeutique" déclenché par l’insuline
pour soigner non plus le diabète, mais l’asthme, la bronchite
chronique, l’arthrite, la sclérose en plaques, le psoriasis, les
migraines, certains cancers, les états allergiques, certains cas d’hernie
discale et d’hémiplégie.
La Petite Revue:
Cette intervention sur l’ensemble du corps humain pour transformer
tout le métabolisme avant de commencer à soigner me fait penser à
certaines médecines alchimiques.
Dr Paquette:
Vous avez raison de souligner cette mise en éveil de toutes les
cellules du corps comme étant une nouvelle façon de procéder avec des
outils déjà connus. C’est, pour moi, une sorte de devise: "Non
nova sed nove". "Rien de nouveau, mais d’une façon
nouvelle". L’insuline nous ouvre la porte des cellules.
Nous avons là une plate-forme de travail extraordinaire. Nous pouvons
diminuer ainsi les doses médicamenteuses parfois au quart ou même au
cinquième. Nous pouvons aussi, l’observation nous l’a confirmé,
soigner simultanément plusieurs états pathologiques chez le malade.
La Petite Revue:
Sans risque d’interaction médicamenteuse?
Dr Paquette:
S’il s’agissait d’une simple technique, il y aurait lieu de s’interroger.
Mais c’est là qu’entre en ligne de compte l’aspect théorique de
la thérapie. En effet, cette dernière n’est pas qu’une
technique mais elle est une médecine en son sens le plus propre. La
Thérapie Insulino-Cellulaire se définit comme une médecine
holistique. Il s’agit d’un anglicisme définissant une médecine qui
traite la personne humaine dans sa totalité.
Nous n’avons eu aucun, absolument aucun cas
d’interaction médicamenteuse défavorable, d’allergies, d’intolérance
ou autres effets secondaires, car nous nous efforçons de traiter non
pas une maladie ou plusieurs, mais bien une personne malade, souffrant
de maladies.
Tout le cheminement thérapeutique repose sur
cette base: nous élaborons notre fiche thérapeutique composée de
trois éléments: un questionnaire des plus serrés (couvrant les
habitudes de vie, les ascendants et les antécédents personnels), un
examen physique objectif, des résultats de laboratoire, des
consultations obtenues auprès de spécialistes. Dès le départ, nous
essayons de ne jamais perdre de vue la globalité de la personne malade.
Ce cheminement holistique s’approfondit alors en une recherche des
causes plutôt que des soulagements des symptômes. Nous composons
ensuite une fiche thérapeutique personnalisée de médicaments
multiples, procédé rendu possible du fait des doses minimes utilisées.
Nous ouvrons la porte des cellules de notre malade avec l’insuline,
puis nous le soignons avec une médication faite sur mesure. Les
résultats obtenus au Mexique par les docteurs Pérez, père et fils, et
par moi-même au Québec, constituent la preuve suffisante que cette
médecine est un évènement.
La Petite Revue:
Qu’en dit le Collège des Médecins?
Dr Paquette:
J’ai prévenu et j’ai rencontré deux comités nommés par le
Collège, car je n’ai rien à cacher. De plus, il est du devoir de
tout médecin de faire part à ses confrères de tout nouveau traitement
dont il est au courant. Cette médecine que je pratique est pure. Mes
diagnostics sont construits sur le modèle de tous les autres, mes
médicaments sont ceux des laboratoires officiels. Cependant, on me dit
que cette thérapie n’a pas été suffisamment éprouvée.
(Je reconnais qu’il nous reste beaucoup de
travaux à faire, mais nous n’en avons pas les moyens. C’est
pourquoi je demande de l’aide depuis le début de mes travaux.)
Aussi, nous n’utilisons pour soulager le
patient aucune drogue (morphine, codéine, anxiolytiques). On ne me
reproche rien, mais on reste sceptique sur cette façon nouvelle d’utiliser
des outils déjà connus. Je continue, pour ma part, de traiter des
malades fortement atteints. Je conserve toutes les histoires de cas. J’avance
prudemment et scientifiquement. C’est à la fois une médecine
orthodoxe et non pas révolutionnaire, mais bien évolutionnaire.
La Petite Revue:
Vous faites ce que tous les médecins de tous les temps ont dû
faire: chercher progressivement les moyens de guérir les maladies du
corps.
Dr Paquette:
Je dis bravo à toutes les expérimentations sur les transplantations
cardiaques. Mais il est tout autant souhaitable que la médecine se
penche sur les causes de tant de malaises cardiaques. Souvent l’expérimentation
médicale travaille à réparer les effets, mais je crois que s’attaquer
aux causes est davantage profitable pour le patient. Si j’ai
parfait la thérapie du Dr Pérez, c’est sans doute que, comme lui, j’avais
en tête le bien-être de toute la personne. La cause ultime est
là: l’individu auréolé de son genre de vie propre.
Ailleurs le corps de cet individu est
fragmenté; il rencontre un spécialiste du foie, un autre de l’estomac,
du tube digestif, de la tête, du poumon, du rein, du cœur. Le corps
est fragmenté. Elle peut être là aussi, l’interaction néfaste
non pas seulement des médicaments mais aussi des médecins mal
informés.
La Petite Revue:
Mais vous arrivez après la maladie, vous aussi? Comment pouvez-vous
remonter empiriquement jusqu’aux causes qui sont forcément
antécédentes?
Dr Paquette:
Nous avons trois traitements: un traitement primaire pour désintoxiquer
tout le corps globalement, un traitement secondaire pour soigner une ou
des maladies spécifiques et nous avons aussi un traitement dit
tertiaire et qui consiste essentiellement en prévention.
Le traitement primaire s’identifie à une
désintoxication de tout l’organisme en s’attaquant aux organes
émonctoires qui sont responsables de tous les troubles chroniques, le
traitement secondaire soigne une ou des maladies spécifiques, le
traitement tertiaire ajoute une diète accompagnée de recommandations
pour le régime de vie en général. Le traitement tertiaire a un
objectif essentiellement préventif, il tente de régulariser les causes
des malaises possibles afin de ne pas intoxiquer le corps à nouveau. Il
modifie le régime de vie et le régime alimentaire qui ont conduit à
un état pathologique.
La Petite Revue:
La popularité croissante de votre clinique doit vous amener de plus en
plus de cas nouveaux ou dits inguérissables, etc.?
Dr Paquette:
Nous ne faisons pas de miracle chez nous. Nous ne traitons pas
par la confiance, mais dans un climat de confiance. Il faut être à
la fois rationnel et empirique. Lorsqu’un malade arrive, je lui
demande d’abord pourquoi il vient me consulter. C’est la souffrance
et la peur qui conduisent le malade à consulter, je le sais. Mais peur
et souffrance sont des effets. Je ne veux pas faire une médecine
conventionnelle au point de me contenter d’enrayer cette souffrance et
cette peur. J’essaie de voir les causes derrière les effets et la
personne humaine derrière les maladies. Les performances
technologiques ne m’intéressent pas.
Je peux avoir découvert, avec la
possibilité des doses médicamenteuses fractionnées, une
médication plus douce au service d’une médecine qui respecte
davantage les lois complexes de la vie. C’est la totalité du
corps qui est simultanément en jeu. La Thérapie Insulino-Cellulaire
travaille donc simultanément en pénétrant chaque cellule composant
cette totalité. L’intervention simultanée est la méthode que je
propose pour parvenir jusqu’à la globalité constitutive de la
personne humaine. La simultanéité thérapeutique que permet l’insuline
est peut-être une porte qui s’ouvre directement sur l’essence même
de notre individualité biologique souffrante.

TABLE
RONDE MÉDICALE UNIVERSELLE
Face aux problèmes de santé sans cesse
croissants de par le vaste monde, et face à la multitude d’options et
d’alternatives thérapeutiques qui s’offrent aux malades et les
égarent, j’ai depuis longtemps rêvé d’une clinique
internationale polyvalente où se regrouperaient les techniques les
plus avancées au monde, médicales conventionnelles, alternatives ou
autres, pour la guérison du malade. Ce rêve m’a toujours
préoccupé, hanté, fasciné. Serait-il utopique? Les utopies d’hier
sont les vérités d’aujourd’hui... .
Rien du genre n’a jamais été tenté,
chacun étant imbu de lui-même et de sa propre façon de soigner.
Chacun veut garder pour lui ses secrets et ne veut pas les échanger, en
discuter avec les autres, de peur d’y perdre au change. En réalité,
c’est le malade qui y perd.
Les malades n’ont de cesse, qu’ils soient
millionnaires ou mendiants, de vouloir retrouver la santé. Cette crise
existentielle engendre chez eux toutes sortes de peurs, de phobies, de
craintes, dans un contexte qui ajoute à leur insécurité et à leur
maladie. Ne se fabrique-t-on pas sa propre maladie, sa propre tumeur
cancéreuse, son asthme, son arthrite, son sida et que sais-je encore,
mais le plus souvent d’une façon inconsciente?
En cette fin de siècle où la science, sous
toutes ses formes, atteint les sommets de la connaissance, l’objectif
d’une telle clinique serait de trouver la meilleure avenue possible de
guérison, de traitement de la maladie, en étudiant toutes les
alternatives qui s’offrent un peu partout dans le monde.
Il faudrait pour cela que chacun des
participants à ce colloque soit prêt à oublier son "ego",
ses contingences personnelles, son fond d’orgueil bien légitime, ses
propres prétentions médicales dans le respect des autres thérapies, dans
un seul but humanitaire: Doter le malade du meilleur traitement
disponible et possible dans le monde entier actuel, quelle que soit
la maladie à traiter et quel que soit le traitement offert, par la
médecine ou par toute autre thérapie, et quel qu’en soit le pays d’origine.
Ce qui devrait compter en somme, dans le
traitement d’un patient, ce n’est pas telle médecine ou telle
technique qui le guérisse, mais le fait qu’il guérisse.
Entendons-nous bien d’abord sur la
guérison: la "guérison" ne devrait être employée qu’au
sens de guérison clinique, car nous devons être conscients que
tout malade dit chronique, restera toujours sujet à retomber dans les
mêmes erreurs, les mêmes causes qui ont déclenché le même processus
de maladie, les mêmes problèmes selon la philosophie que j’avance
dans ce volume. Par l’expression "guérison clinique", je
veux dire l’amélioration de l’état général avec la disparition
de la symptomatologie subjective (ce que le patient ressent) et
objective (ce que le médecin observe), confirmée par les données de
la science. Après quoi, c’est au patient d’assumer ses propres
responsabilités.
Le domaine des soins à la personne humaine a
pris le premier plan ces dernières années. Il est devenu le premier
trust mondial. Il a supplanté de loin, celui du pétrole.
Que ne dépense-t-on pas pour se rendre
malade et que ne sommes-nous pas prêts à payer lorsque la maladie nous
a rejoints au détour du chemin?
Avec la venue de l’Assurance-Santé—je
devrais plutôt dire de l’Assurance-Maladie, car c’est la maladie qu’on
semble assurer—dans les pays bien nantis qui l’ont acceptée, la
mentalité est devenue telle que tout nous est dû, pour la simple
raison que nous en payons une infime partie. On ne pense même pas à
contribuer de ses deniers, encore moins à s’imposer quelques
privations, quelques sacrifices pour recouvrer la santé. On refuse de
changer sa façon de s’alimenter, de vivre, de penser. On veut tout
recevoir et on ne veut rien donner en retour.
C’est en dérogeant aux lois naturelles qu’on
se rend malade. On essaye de s’en sortir soi-même, on demande
conseil aux autres, pas toujours mieux informés et on y croit. On se
néglige, on s’informe un tant soit peu, on devient de plus en plus
anxieux et malade au fur et à mesure que la maladie progresse et
surtout que le mal se fait sentir. On se fait prescrire des
anxiolytiques et des sédatifs.
On fait ordinairement en premier lieu la
tournée de la médecine conventionnelle parce quelle est gratuite. On
court d’un hôpital à l’autre, d’un spécialiste à l’autre. On
se soumet à la pléiade d’anciens et nouveaux tests que la médecine
"computérisée" nous fait subir l’un après l’autre sans
oublier le "scanner", l’échographie, la médecine
nucléaire, la résonance magnétique, le gallium et que sais-je encore?
On essaye telle ou telle médecine parce qu’un
ami proche nous en a parlé ou qu’on y croit. On ne fait rien pour
se corriger, l’idée ne nous effleure même pas. On refuse de s’intérioriser
et de chercher le pourquoi de nos troubles. Puis vient le moment de
panique.
Il existe une kyrielle d’alternatives en
dehors de la médecine conventionnelle qui, convenons en, prennent de
plus en plus de terrain dans la confiance des gens et cela à la
grandeur du globe.
Les patients ont de plus en plus l’embarras
du choix et se font trop souvent mal guider. Les revues, les
journaux, les magasins de produits naturels (qui entre nous sont loin d’être
tous naturels) regorgent de petites annonces, de petites cartes d’affaires
de gens qui se sont trop souvent improvisés thérapeutes ou
spécialistes après n’avoir parfois reçu que quelques cours
sommaires sans posséder la préparation de base fondamentale. C’est
ainsi que beaucoup de patients se font détourner d’une thérapie plus
adéquate et tardent à recevoir le véritable traitement qu’ils
auraient du recevoir au moment opportun: cela leur est très souvent
préjudiciable.
C’est ce traitement idéal qu’il faut
trouver, honnêtement, en mettant toutes les chances du côté du
malade, pour qu’il puisse s’en sortir en faisant intervenir les
techniques susceptibles de changer son schéma de pensée et de vie.
Avec conscience dans un esprit de fraternité
et le plus objectivement possible, il faut que chacun mette de côté
son orgueil et ses préjugés, qu’il dépose sur "La Table
Ronde" ce qu’il y a de plus positif dans sa théorie, sans entrer
dans la discrimination, la critique ou le rejet des autres médecines,
techniques ou thérapies présentées.
Il faut pour cela une honnêteté à toute
épreuve, une forte dose de discernement, une très grande ouverture d’esprit
et surtout un très grand amour de l’humanité.
La T.I.C. aurait peut-être une place
tout indiquée pour servir de base à ce projet multidisciplinaire
sur lequel peuvent se greffer à peu près toutes les autres thérapies.
La médecine actuelle aux prises avec la
toxicité des médicaments, principalement de la chimiothérapie dans le
cancer, recherche à coût de milliards une technique capable de vaincre
la toxicité des médicaments. Cette technique existe déjà, je vous en
ai parlé dans ce livre. On n’a qu’à jeter les yeux bien
humblement, honnêtement et sans préjugés.
Soyons donc conscient que sur cette terre
personne ne guérit rien, que ce soit un médecin, un chiropracteur, un
acupuncteur, un homéopathe ou tout autre thérapeute.
Je le répète, nous ne sommes que des pions
bien prétentieux sur le grand échiquier de la vie.

TOUR D’HORIZON
UN
MESSAGE D’AMOUR ET D’ESPOIR
"Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir!"
Dit-on, avec la nuance qu’il n’est jamais bon de trop attendre. Le
meilleur moyen de combattre la maladie, c’est encore de la prévenir.
Un gramme de prévention vaut mieux qu’un kilo de guérison.
C’est ce que j’ai cherché à vous
inculquer tout au long de ce livre, en insistant, par voie de
comparaison, sur le mécanisme d’action, l’anatomie et la
physiologie de votre corps. J’ai essayé de vous rendre d’abord
conscients de ce merveilleux corps qui est le support de votre âme, de
vous apprendre à le respecter en ne mangeant pas n’importe quoi, n’importe
quand, n’importe comment. N’est-on pas ce qu’on mange? Je vous ai
également incités à respecter votre façon d’être, de penser, d’agir
comme des êtres humains, quoi! L’intelligence nous différencie
des animaux.
Je ne crois pas qu’on puisse me reprocher
de créer de faux espoirs. Sous une meilleure compréhension de votre
corps humain et de la médecine qui est là pour en redresser les
écarts, je vous ai prouvé qu’il est toujours possible d’espérer
ce qui de nos jours semble vraisemblablement impossible.
Bien sûr, il y a des impondérables! Mais on
peut toujours soulager, parfois prolonger en améliorant la qualité
de vie, et si Dieu le veut et si on le veut vraiment, guérir, du moins
cliniquement, à condition, bien sûr, de changer son schéma de penser,
d’être, d’agir et de s’alimenter.
POUR QUI CE LIVRE?
C'est à vous que j’ai pensé en rédigeant
ce volume, à vous que j’ai vu souffrir, que j’ai vu pleurer, à
vous qui m’avez livré dans mon cabinet de consultation les secrets de
vos cœurs, à plusieurs d’entre vous que j’ai mis au monde, que j’ai
vu grandir, traînant derrière vous les tares héréditaires que je
reconnaissais dans la descendance;
A vous qui avez perdu confiance dans la vie
parce que la santé semble vous abandonner au tournant du chemin;
A vous qui vous sentez perdu parce qu’on n’a
plus rien à vous offrir qu’un soulagement artificiel, chimique;
A vous qui voyez poindre le troisième âge
avec une crainte bien légitime et une appréhension bien fondée;
A vous qui souffrez en silence, et qui vous
retranchez derrière vos douleurs physiques, émotionnelles et morales,
pour qu’on ne vous voie pas pleurer;
A vous qui n’osez plus sourire à la vie.
Cette vie vous le rend bien: Elle refuse de vous sourire en retour;
A vous, les grands malades, qui passez la
majeure partie de votre temps couchés, cloués sur votre lit devenu un
grabat;
A vous qui souffrez de toutes ces maladies
que j’ai brossées brièvement devant vous et dans lesquelles vous
vous êtes reconnus... ;
A vous qui vous sentez démuni, amoindri par
vos problèmes physiques qui déteignent sur votre moral. Dites-moi?
Quand vous êtes-vous sentis en forme la dernière fois... ? Y a-t-il si
longtemps que vous ne vous en souvenez plus? Qu’est devenue cette
ardeur de jeunesse, cette confiance en la vie qui aurait soulevé des
montagnes? Que sont devenus ces rêves de jeunesse et de l’âge mûr?
POURQUOI CE LIVRE?
Dans le présent ouvrage, j’ai voulu avant
tout faire la lumière sur cette thérapie controversée, et encore
inconnue du monde médical, qu’est la T.I.C. On ne peut pas
reconnaître ce qu’on ne connaît pas.
J’ai voulu apporter aussi ma modeste
contribution à la science médicale et réveiller, si Dieu le veut,
l’intérêt du corps médical. Qu’il me fasse rejoindre par ces
écrits, les hommes-clés, les chercheurs sérieux en quête de
vérité, le législateur qui a à cœur le mieux-être physique,
émotionnel et mental de l’individu, lui qui dépense des sommes
exponentielles, (13 milliards au Québec et 72 milliards au Canada en
1994), pour améliorer la santé en perte croissante de vitesse d’année
en année. Ce n’est pas sa faute, c’est le peuple qu’il faut
éduquer!
Depuis bientôt 20 ans, je demande aux
autorités médicales et gouvernementales que de la recherche se fasse
sur cette thérapie "qui ne doit pas être rejetée d’emblée
car elle représente une certaine valeur sur le plan
scientifique...", comme me le disait le Syndic du Collège des
Médecins.
Ce n’est pas dans le fond des éprouvettes
d’un laboratoire qu’on trouve nécessairement la vérité.
Quand on travaille avec la vie, quand on
côtoie des êtres humains pour leur mieux-être, ne découvre-t-on pas
à chaque instant des explications plus valables qu’une simple
présomption ou qu’une affirmation scientifique de laboratoire?
Je crois être beaucoup plus près de la
vérité et de la vie en côtoyant le patient qui souffre et qui pleure,
que je questionne et que j’examine, chez qui je recherche la cause
physique, physiologique, émotionnelle, mentale et spirituelle en me
mettant à son service.
Même si on ne connaît pas l’explication
scientifique d’une réalité, par exemple celle du soleil, ça ne veut
pas dire qu’il n’existe pas. Le soleil donne sa lumière, sa
chaleur, la vie à toute la planète. Même si on en ignore à peu près
tout, ça ne l’empêche pas d’être là, de briller, d’éclairer,
de réchauffer.
Le scientifique borné ne voit pas passer le
courant électrique, mais ça ne l’empêche pas de passer, d’éclairer,
de réchauffer et de fournir l’énergie.
S’il y a encore des hommes de cœur, qu’ils
se manifestent. Qu’on nous fournisse enfin les moyens de poursuivre
les recherches pour prouver sur le plan scientifique, le seul valable de
nos jours, ce que notre expérience a déjà confirmé sur le plan
humain depuis soixante-dix ans, au Mexique, au Canada et en Haïti.
TOUT DOIT ÉVOLUER
Il faut reconnaître que tout évolue: C’est
la vie! Le bébé n’est pas au biberon toute sa vie. L’écolier ne
passe pas sa vie sur les bancs de l’école primaire: il y a le
secondaire, le C.E.G.E.P., l’université, les Fellows, les
reconnaissances internationales qu’on peut accumuler jusqu’à la
tombe.
Les dernières données de la science sont
continuellement bousculées et remplacées. Dans le monde merveilleux de
l’électronique et de l’informatique, on me dit qu’il est
impossible de se tenir à jour. Il sortirait de nouveaux appareils tous
les six jours.
En médecine également, les techniques
opératoires ne sont plus les mêmes. Face aux nouvelles découvertes,
on rajuste continuellement son tir. Tout est expérimental, tout bouge,
tout change, tout est mouvement, énergie, évolution. Ce qui était
vrai hier ne l’est pas nécessairement aujourd’hui, et ce qui le
sera demain ne le sera pas nécessairement après-demain.
Pour ma part, c’est dans la recherche
constante d’un élément de vérité que j’ai découvert des
solutions médicales à des problèmes chroniques. La T.I.C. dont je
vous ai entretenus bouleverse les données de la science médicale
connue à ce jour.
Elle offre un champ d’expérience
absolument fantastique pour le chercheur qui y jettera les yeux, avec la
possibilité d’y intégrer les données les plus récentes des
nouvelles découvertes. C’est un appel que je leur lance. Je leur
offre de travailler avec eux pour l’avancement de la science. Je suis
prêt à traiter quelques cas devant eux.
J’ai présenté bien simplement des faits
parfois étonnants mais authentiques et qui peuvent êtres assermentés.
Je me devais de lever le rideau sur des faits stupéfiants que le
public a le droit de connaître et que le monde médical n’a pas le
droit d’ignorer. J’ai voulu vulgariser les faits dans un langage
accessible à tous.
Tout doit évoluer: la T.I.C. aussi. Mais
pour le faire, ça coûte des millions de dollars que nous n’avons
pas. La thérapie existe au Mexique depuis près de 70 ans, mais pour
les mêmes raisons de financement, elle n’a pas encore reçu l’aval
du corps médical de son pays.
Cette médecine a remis en question ma
pratique et mes croyances médicales. Je vous ai livré le fruit de mes
recherches et de mes découvertes depuis 19 ans.
Je crois avoir fait évoluer avec les moyens
du bord cette médecine que je vous ai livrée toute nue.
MÉDECINE DE L’ESPOIR
Je laisse ce livre en héritage à mes
enfants, à ma famille, à mes amis, à mes patients qui m’ont permis
de tout apprendre.
Ce serait trop beau si mes compatriotes n’avaient
plus à s’exiler, à s’expatrier pour aller se faire traiter à l’étranger
par une médecine de leur choix: c’est pourtant leur droit le plus
strict.
QUAND...
Quand la MÉDECINE comprendra que ce n’est
pas la maladie qu’il faut traiter, mais le malade qui en souffre!
Quand le LÉGISLATEUR ouvrira enfin
les yeux!
Quand le PATIENT comprendra mieux ce
qui se passe en lui, et quand il deviendra conscient et se prendra en
mains!
ALORS...
Les asthmatiques pourront enfin
respirer;
Les arthritiques pourront déambuler
sans trop de douleur;
Les psoriasiques cesseront de
souffrir: ils pourront s’exposer au soleil comme les autres;
Les migraineux seront soulagés sans
calmants et recommenceront à vivre;
Les allergiques cesseront d’être
dépendants;
Et que dire des cancéreux, des sidatiques
et de tous les autres, sans oublier le streptocoque "mangeur d’hommes"?
Je souhaite qu’ils n’aient plus besoin d’attendre
qu’il soit trop tard pour intervenir, qu’ils n’aient plus à
sacrifier les économies de la vieillesse pour tenter de recouvrer la
santé, que ceux du troisième âge ou de la retraite prochaine, après
avoir peiné toute leur vie, puissent enfin entrevoir les derniers jours
avec une lueur d’espoir.
Tandis qu’on est encore bien, que la
maladie ne nous a pas encore rejoints, pourquoi ne pas s’assurer la
santé plutôt que la maladie?
Comme la T.I.C. traite non pas la maladie qui
ne pointe pas encore, mais l’être humain tout entier qui pourra en
souffrir plus tard, pourquoi ne pas en profiter dès maintenant pour
intervenir avant que ne s’installe la maladie?
Une véritable cure de désintoxication par
la T.I.C., comme je le préconise dans ce livre, tous les deux ou trois
ans, à partir de l’âge de quarante ans, permettrait de dépister la
maladie et de la prévenir.
Avec une étude sérieuse de votre cas, une
prise de conscience de votre part, un redressement adéquat de votre
régime de vie, de votre alimentation, avec les recommandations qui s’imposent
et un suivi intelligent, vous pourriez envisager l’âge mûr et la
retraite avec confiance. N’est-ce pas un peu cela la médecine de l’espoir?
La T.I.C. représente à mes yeux l’échelon,
le pas de géant que la science médicale actuelle aurait dû faire, il
y a longtemps vers la médecine de demain.
Bientôt, je le souhaite de tout mon cœur,
cette thérapie sera reconnue aux États-Unis: des études sérieuses se
font présentement dans une université de renom.
Ce livre n’est qu’un aperçu des succès
multiples qui n’ont encore jamais été révélés au grand jour. Je
les ai relatés avec un réel souci d’honnêteté pour vous qui avez
bien voulu me lire.

REMERCIEMENTS
La gestation de ce livre tire à sa fin. C’est
long, seize longs mois, surtout pour un homme... . C’était ma seule
façon, je crois, en tant que médecin, de connaître ce que peuvent
être les douleurs de l’enfantement... "d’un livre".
J’y ai travaillé d’acharnement, jour et
nuit. Je n’étais plus le même. Qu’on me comprenne et qu’on me
pardonne!
Sans qu’il soit nécessaire de les nommer,
que ceux et celles qui m’ont suggéré la réalisation de ce livre et
m’ont secondé se reconnaissent et soient remerciés.
LA MÉDECINE EST MA SEULE PROFESSION:
C’EST MA VOCATION.
J’Y AI INVESTI TOUTE MA VIE.

le Dr. Jean-Claude Paquette
décédé le 30 juillet 1995
|
(FIN)
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