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Médecine de l’Espoir 6 LES MALADIES QUE J’AI PU TRAITER AVEC SUCCÈS AVEC CETTE THÉRAPIE Respiratoires: asthme, bronchite allergique, allergies respiratoires, rhinites vasomotrices, emphysème, sinusite chronique.Circulatoires: migraine, céphalées vasculaires, endartérite oblitérante, hypertension, acrocyanose, angine, hémorroïdes. Digestives: hépatite virale, colite ulcéreuse, hypoglycémie, dyskinésie biliaire. Nerveuses ou neurologiques: sclérose en plaques, migraine, paralysie faciale, hémiplégie, hernie discale, sciatalgie (sciatique), zona thoracique. Génito-urinaires: cystite, pyélonéphrite, prostatite, néoplasie de la prostate, du col utérin. Rhumatismales: arthrite rhumatoïde, arthrose, goutte, polyarthrite, ostéo-arthrose, ostéomyélite chronique. Dermatologiques: psoriasis, eczéma, dermatite de contact, acné, urticaire, dermographisme, zona thoracique, lupus érythémateux. Allergiques: alimentaires, médicamenteuses (voir maladies respiratoires, cas # 23), respiratoires, de contact: aux métaux, au soleil, aux produits chimiques. Infections: chronique, hépatite virale, bronchite, cervicite, ostéomyélite, etc. Intoxications: a) générale (présente dans tous les cas chroniques); b) spécifiques: à la drogue, à l’alcool, au tabac, aux médicaments. Cancers: sein, prostate, poumon, foie, intestin, col utérin, peau (mélanome), os (ostéosarcome), thyroïde. Quand je dis "traiter avec succès", cela ne veut pas dire guérir, si ce n’est au sens de "guérison clinique", comme je le répète ailleurs dans ce livre. Je veux dire que les patients qui souffraient de maladies graves ont manifesté des changements positifs remarquables et tangibles. Je laisse au lecteur le soin de tirer ses propres conclusions à la lecture de la présentation de cas qui suit. Toute personne honnête et bien pensante comprend qu’il n’y a là des améliorations qui devraient inciter le chercheur sérieux à y jeter les yeux.
De toutes les maladies respiratoires chroniques, l’asthme est celle qui nous réserve, lors des crises, les tableaux les plus dramatiques. De mes trente-six années de pratique générale, je me souviens avec beaucoup de tristesse de ces asthmatiques en détresse respiratoire qui m’ont rendu fou de désespoir et d’inquiétude et qui m’ont fait passer de bien vilains quarts d’heures. Je me rappelle en particulier de cette jeune dame de 27 ans, obèse (94 kg ou 207 lb.) en vacances dans un petit chalet au lac Major, à cinquante kilomètres de chez-moi, en pleine forêt. Un bon matin d’automne, son mari était venu m’inviter à faire une petite randonnée de chasse à la perdrix et en même temps me demanda de passer à son chalet pour examiner son épouse. Elle faisait, disait-il, une crise d’asthme depuis trois jours, et il préférait, sans lui en avoir parlé, qu’elle voit un médecin. Après le repas de midi, sans me hâter, je m’habillai donc en chasseur et partis, emportant avec moi ma trousse médicale, de l’oxygène par précaution, et évidemment mon fusil de calibre "28". Je tuai une bonne dizaine de perdrix, chemin faisant. Arrivé sur les lieux, j’entrai dans le chalet les mains vides, question de préambule, mais je saisis d’un regard la gravité de la situation: la jeune dame était assise sur une chaise droite, cyanosée, en diaphorèse intense, râlant et suffocant, me suppliant d’un regard désespéré. Une amie était près d’elle impuissante, au désarroi. Ce que son mari, qui n’était même pas encore de retour, avait pris pour une simple crise d’asthme, était en réalité compliqué d’une broncho-pneumonie suraiguë avec une fièvre de 106° F. ou 41,5° C. Réalisant le peu de temps et le peu d’oxygène dont je disposais (un seul litre) pour la sauver, je lui administrai la médication d’urgence et l’installai à peu près seul, de peine et de misère, dans ma Jeep pour l’emmener à l’hôpital de Mont-Laurier. Je réussis à me rendre à l’orée de la forêt. Avec trois milles de moins à faire et un peu de chance, j’aurais peut-être pu la sauver. Je me rendis au presbytère de Ferme-Neuve pour lui faire administrer sous condition les derniers sacrements. Quand une asthmatique meurt dans vos bras en pleine forêt, vous saisissez mieux encore l’aspect tragique et les conséquences d’une maladie si inquiétante. Vous ne pouvez plus la sous-estimer. Dans mon expérience en T.I.C., j’ai eu l’occasion de traiter avec beaucoup de succès et avec des résultats souvent spectaculaires de nombreux cas d’asthme allergique, de bronchite chronique, d’allergies respiratoires, de rhinite vasomotrice, de sinusite et même d’emphysème, maladie reconnue à caractère irréversible mais que j’ai pu aider de façon évidente. Les résultats succincts des dossiers qui suivent ont été en bonne partie contresignés par les patients et peuvent être vérifiés auprès de moi et de plusieurs patients. Ces faits sont véridiques et ma conscience professionnelle m’oblige à en faire part à mes confrères qui me liront et au public en général. J’avais souvent des résultats fabuleux; les deux bras m’en tombaient et j’avais peine à cacher mes larmes. Je sentais les gens tellement heureux de m’exprimer leur joie. J’avais beau leur demander de rester cois, les nouvelles se répandaient de bouche à oreille et les patients affluaient de tous les coins de la Province, des autres Provinces et même de l’étranger. Des hommes d’affaires sont venus de France, de Belgique, de Suisse, d’Angleterre, d’Italie pour des traitements ou une consultation. J’ai traité une jeune actrice italienne, une chanteuse d’opéra américaine, un célèbre haut-couturier d’Europe, des hommes d’États, des religieux, des artistes de la télévision, des patients référés par des auteurs européens, par des voyants: ce sont tous des cas chez qui la Thérapie est venue modifier le cours de leur existence.
Cas # 1: A.H. Journalier de 25 ans Diagnostic: rhinite, rhino-pharyngite, bronchite chronique, asthme allergique et emphysème pulmonaire depuis deux ans. Congédié, il doit quitter son emploi pour cause de maladie. Problèmes respiratoires majeurs au point que le simple effort de se bercer dans une chaise le rend dyspnéique (respire difficilement). Orthopnée (obligation de se tenir droit pour respirer) fréquente la nuit. Peut à peine marcher 15 à 20 minutes sur terrain plat. Le système circulatoire est sérieusement atteint: palpitations, œdème (enflure) aux quatre membres, acrocyanose (extrémités froides) à l’occasion d’accès de toux, vertiges, hypertension modérée, engourdissements, bourdonnements d’oreilles, étourdissements. Également nausées, dyskinésie biliaire (mauvaise élimination de la bile), tremblements, arthrite à l’épaule gauche et lombalgies chroniques. Il est déclaré invalide à 100% le 5 octobre 1976 par un pneumologue réputé qui cumule cinquante-trois années d’expérience en maladies pulmonaires, le docteur Albert Joannette de Sainte-Agathe. Après seulement trois traitements de T.I.C., les 12, 19 et 28 mars 1977, le même spécialiste le juge apte à reprendre le travail, lui signe un nouveau certificat médical et s’informe auprès de moi: il me demande quelle thérapie merveilleuse a pu amener tant de changements en si peu de temps. Il se déplace même et sacrifie sa journée de congé pour venir assister à un traitement de T.I.C. donné à une autre patiente que je lui avais demandé d’examiner quatre jours plus tôt. Il en sera question au troisième cas. Quant au patient, il a pu par la suite être monteur de lignes téléphoniques, jouer au racquet-ball et au hockey. Ce patient a été interviewé à la télévision canadienne (émission du 30 décembre 1977). Notons également que quelques jours après le premier traitement, il marchait près de trois heures dans le brouillard et courait mille pieds (trois cent mètres) au grand froid. Deux semaines plus tard, il parcourait douze milles (vingt kilomètres) à bicyclette avec son fils installé sur le siège arrière. Voici les deux rapports médicaux signés par son pneumologue avant et après le traitement: 13 octobre 1976: M. A.H. présente un emphysème pulmonaire avec poussées de bronchite asthmatique allergique (herbe à poux, poussière de maison) avec une incapacité de 100% pour gagner sa vie. Signé: Albert Joannette, MD. 12 avril 1977: Depuis mon rapport pessimiste du 13 octobre dernier, concernant ce jeune homme courageux, sa bronchite asthmatique s’est grandement améliorée et le patient se sent en état de reprendre son travail dès lundi prochain. Il n’y a actuellement aucune raison qui s’y oppose et je serais personnellement très heureux qu’il puisse le faire. Avec mes salutations distinguées. Signé: Albert Joannette, MD.
Cas # 2: M.G. Ménagère de 29 ans Diagnostic: asthme allergique sévère. Souffre d’asthme, depuis l’âge de deux ans au point de n’avoir pu fréquenter l’école qu’à l’âge de quatorze ans. Tests multiples à la Clinique Lavoisier. Reçoit deux séries de vaccins durant six ans. Essaye l’éventail complet de médicaments, y compris la cortisone qu’elle doit discontinuer parce qu’elle fait un début de Cushing (maladie reliée à la glande surrénale dont le cortex--l’enveloppe--fabrique de la cortisone.) Hospitalisée d’urgence à plusieurs occasions, jusqu’à 4 fois en un seul mois. Réveillée chaque nuit par des spasmes bronchiques. Fait de vingt-cinq à trente crises et prend vingt-deux comprimés par jour lors de la première consultation. Utilise un nébuliseur isuprel par semaine (environ 300 inhalations). Dès le début des traitements de T.I.C., elle passe 57 jours consécutifs sans aucun malaise respiratoire et sans prendre un seul comprimé. Par la suite, son médecin note une modification de sa cage thoracique et une modification de sa formule sanguine. Je n’ai pas revu cette patiente.
Cas # 3: M.-P.L. (Marie-Paule Lachaîne) (4 mai 1977) Ménagère de 44 ans Diagnostic: bronchite asthmatique allergique et infectieuse, urticaire, rhinite chronique. Elle ne note aucune amélioration appréciable malgré une vaccination anti-allergique suivie depuis trois ans. Les crises continuent malgré et entre les vaccins. Depuis un an, fait de deux à quatre crises et prend jusqu’à quatorze comprimés par jour. Traitement donné en présence du Dr Albert Joannette pneumologue de Sainte-Agathe. Extrait du dossier médical (4 mai 1977). "Malgré que le traitement ait été déconseillé par trois médecins qui ne sont pas au courant de la thérapie que j’utilise, je décide de le donner quand même et ce, en présence du Dr Albert Joannette qui est d’accord et m’assiste. Ces trois médecins sont: Dr X spécialiste en O.R.L. qui dit que seul un médecin non expérimenté pourrait essayer de la guérir, Dr Y., omnipraticien, qui lui dit que c’est trop chronique, qu’il n’y a rien à faire, Dr Z allergologue qui lui interdit le traitement parce que la patiente peut faire une réaction et rester là... !" L’expérience a prouvé qu’il valait la peine d’essayer ce traitement. Rejointe en mars 1995, la patiente n’a fait aucune crise d’asthme durant une bonne dizaine d’années. Elle a dû reprendre le nébuliseur depuis.
Cas # 4: J.L. Institutrice de 46 ans Diagnostic: asthme et bronchite allergique depuis deux ans, migraine, arthrite, troubles circulatoires. A reçu tout l’évantail de médications sans amélioration de son état. Dès le premier traitement, amélioration manifeste de ses problèmes respiratoires, circulatoires, arthritiques et de sa migraine.
Cas # 5: R.L.B. Institutrice de 46 ans Diagnostic: asthme allergique depuis sept ans. Elle fait des crises d’asthme, chaque matin depuis trois ans, même si elle reçoit des vaccins anti-allergiques depuis sept ans et prend des médicaments régulièrement. Reçoit un seul et unique traitement de T.I.C. le 13 novembre 1976. Cette patiente n’a fait aucune crise d’asthme depuis cette date et ne prend aucune médication (déclaration 1995). Ce cas a été rapporté au Collège par des confrères.
Cas # 6: A.M. Retraité de 61 ans Diagnostic: bronchite asthmatique et emphysème depuis vingt-deux ans. Patient européen forcé l’hiver par les Allemands à prendre un bain glacé dans un lac durant la Deuxième Guerre mondiale, en Russie. Il développe par la suite une bronchite chronique et de l’emphysème. En 1973, il reçoit dix-huit traitements d’acupuncture sans amélioration. Consulte plusieurs spécialistes au Canada et aux États-Unis sans amélioration. Se plaint de douleurs pulmonaires à peu près constantes et de dyspnée (respiration difficile) intense. Ne peut marcher plus de cinq minutes sur une surface plane et doit s’arrêter à tous les vingt mètres. Difficulté à monter un escalier: doit s’arrêter à chaque marche. Ne peut lever les bras en l’air ni même soulever un objet de poids moyen sans dyspnée. Au lendemain de son premier traitement de T.I.C., il est tout heureux de pouvoir marcher durant deux heures en montagne, en Haïti, puis de faire ses deux longueurs de piscine: il n’avait pu nager depuis vingt-deux ans.
Cas # 7: M.L. Retraité de 59 ans Diagnostic: bronchite asthmatique depuis vingt ans, emphysème depuis cinq ans, arthrite goutteuse, troubles digestifs et circulatoires majeurs: précordialgies (points au cœur), acrocyanose (mains froides), étourdissements, engourdissements aux quatre membres, crampes musculaires, etc. A dû cesser le travail quatre mois avant son premier traitement de T.I.C. Par la suite, il ne fait aucune crise d’asthme durant deux ans. Il suit fidèlement la diète prescrite, mais un an plus tard, reprise des problèmes respiratoires. Avoue qu’il a négligé sa diète et son régime de vie. A dû reprendre le nébuliseur. Déclaré invalide pour emphysème. Il revient me consulter aux Caraïbes. Au lendemain de son arrivée en Haïti, parce qu’il a respiré un parfum auquel il est très allergique, il fait une crise d’asthme qui risque de lui coûter la vie: défaillance cardiaque, chute importante de tension, diaphorèse intense (transpiration abondante), apnée (incapacité de respirer). Malgré cette crise, le premier traitement est appliqué trois heures plus tard. Durant les jours qui suivent, on assiste à un changement radical du côté respiratoire et circulatoire. Il se porte bien par la suite.
Cas # 8: L.M. Ménagère de 30 ans Diagnostic: asthme bronchique depuis dix-neuf ans. Malgré les vaccins anti-allergiques qu’elle reçoit depuis 30 mois, elle fait environ 2 crises d’asthme par semaine et prend de la cortisone depuis un an. A la suite de son premier traitement de T.I.C., elle ne fait aucune crise d’asthme importante ayant nécessité l’hospitalisation, mais trois petites crises à l’occasion de grippes. Elle a cessé la cortisone.
Cas # 9: G.L.M. Ménagère de 69 ans Diagnostic: bronchite chronique depuis trente-cinq ans, asthme depuis 15 ans. Hospitalisée environ sept fois lors de crises d’asthme. A partir de son premier traitement de T.I.C., elle ne fait aucune crise d’asthme durant neuf ans. Je n’ai pas revu cette patiente depuis.
Cas # 10: L.B. Ménagère de 30 ans Diagnostic: asthme allergique et bronchite allergique depuis 15 ans. Patiente hospitalisée d’urgence au moins cinq fois lors de crises d’asthme. Après son unique traitement de T.I.C., elle conserve l’amélioration durant 12 ans. Je n’ai pas revu cette patiente depuis.
Cas # 11: G.S. Employé Fédéral de 51 ans. Pensionné pour invalidité. Diagnostic: emphysème depuis 17 ans. Ne peut marcher seul plus d’une minute et est incapable de monter les escaliers sans aide. Le lendemain de son premier traitement, il est tout souriant: il a pu lever les bras, se raser, faire sa toilette et prendre son bain seul pour la première fois depuis deux ans. Deux mois plus tard, il confirme qu’il peut marcher un demi-mille (0,8 km) sans problème et qu’il a conservé en totalité l’amélioration de son premier et seul traitement. Patient jamais revu.
Cas # 12: C.L. Étudiante de 15 ans Diagnostic: asthme depuis l’âge de huit mois. Hospitalisée vingt-neuf fois de la naissance à la date de son premier traitement de T.I.C. pour asthme. Tests d’allergies et vaccinations antiallergiques sans amélioration valable. A pu passer son premier Noêl chez elle à l’âge de six ans. A l’école, manque régulièrement trois jours par semaine pour cause de maladie. Utilise jusqu’à deux nébuliseurs par semaine (300 inhalations par nébuliseur). Étudiante traitée au Canada par la T.I.C. Rapport du pneumologue: "J’ai examiné la patiente avant les traitements et je l’ai revue après. Je lui ai demandé quel était son pourcentage d’amélioration. Selon moi, je l’avais fixé d’avance à 50%. J’ai basé mon évaluation sur l’examen physique. La tempête dans ses poumons s’était calmée." "Avant ses traitements de T.I.C., elle prenait de un à deux nébuliseurs ‘alupent’ par semaine. Après trois semaines, elle n’en avait pas terminé un. C’est donc un effet positif. Si elle prend encore d’autres traitements, il y aura encore amélioration."
Cas # 13: E.M. Retraité de 68 ans Diagnostic: bronchite chronique et emphysème compensateur énorme à gauche, poumon droit fibrotique (qui durcit) avec lésions cicatricielles importantes. Consultations mensuelles depuis 5 ans auprès de médecins et de pneumologues, sans amélioration de son état. A son premier examen, ne peut marcher dix mètres sans difficulté respiratoire. Examiné avant traitement et ré-examiné par le même pneumologue après 3 traitements de T.I.C. Disparition de la toux, des expectorations, de la dyspnée, des râles et des sifflements à l’auscultation. Il pouvait alors marcher une heure sur terrain plat, se baigner, monter les escaliers sans s’arrêter, parler sans dyspnée. Impressions du pneumologue: "Il y a un changement fantastique cliniquement. On n’entend plus aucun râle et le patient se trouve très bien. Il fonctionne bien, sans fatigue respiratoire. Du côté radiologique, le diagnostic d’emphysème persiste."
Cas # 14: P.P. Agent immobilier de 45 ans Diagnostic: rhino-pharyngite chronique rebelle d’origine allergique depuis l’âge de 17 ans, fragilité respiratoire. Crises d’allergie de plus en plus longues et accentuées à chaque saison qui durent parfois plus d’un mois. A consulté plusieurs spécialistes et a été légèrement amélioré par l’acupuncture. Traité avec succès par la T.I.C. sur les conseils officieux d’un membre du Collège. Les problèmes ont disparu en quarante-huit heures et le patient n’en a pas souffert durant 6 ans. Je n’ai pas revu ce patient depuis.
Cas # 15: V.M. (Victoire Munn) Ménagère de 65 ans Diagnostic: asthme depuis 5 ans, polyarthrite depuis 30 ans, principalement à la hanche. Cette dame a été ma première patiente en Haïti en 1978. Traitement donné en présence du Dr Serge Conille, médecin particulier du Président Duvalier, sur recommandation du Dr Michael Lévi, chercheur de New York, détenteur de dix-sept fellows internationaux. Deux jours après le traitement, la patiente peut escalader la plus haute montagne d’Haïti sans dyspnée et sans douleur à la hanche. Elle peut en témoigner, elle vit encore (déclaration 1994).
Cas # 16: R.L. Ingénieur de 55 ans Diagnostic: asthme allergique depuis 36 ans. Solide gaillard, athlète du football jusqu’à 19 ans. Développe de multiples allergies aux parfums, aux odeurs fortes, agréables ou non, au froid, aux boissons froides, à la fumée de cigarette, etc. Dyspnée s’intensifiant jusqu’au simple effort pour parler. Le matin même de son premier traitement en Haïti, il doit monter les 23 marches des grands escaliers de la clinique une à une, en se reposant à chaque marche. Le lendemain de ce traitement, avec des cris de joie, il descend et remonte deux fois de suite à la course les grands escaliers sans repos, sans dyspnée et sans effort.
Cas # 17: H.D. Retraité de 56 ans Diagnostic: asthme depuis dix ans. Patient asthmatique suivi à domicile tous les dix jours par le C.L.S.C. Il prend 15 comprimés et quatre traitements d’inhalothérapie par jour. Après les traitements de T.I.C., amélioration formidable. Monte les escaliers sans effort et sans dyspnée. Dix-sept mois plus tard, il n’est visité par le C.L.S.C. que tous les deux mois. Ne prend plus d’inhalo, tond sa pelouse en une journée au lieu de trois.
Cas # 18: U.A. Cultivateur de 58 ans Diagnostic: asthme bronchique et emphysème. Asthme depuis 4 ans, avec capacité respiratoire gauche entre 2% et 5% lors du premier traitement de T.I.C. Après trois semaines, amélioration à 60% ou 65%. A été 3 ans très bien, sans crise, sans symptôme. Réapparition des problèmes quand il s’est remis au travail avec trop d’ardeur. La diète et le régime de vie sont de première importance.
Cas # 19: R.R. Inspecteur en hygiène de 62 ans Diagnostic: asthme et emphysème depuis 4 ans. Quatre ans après ses traitements de T.I.C., avoue ne jamais avoir fait aucune crise d’asthme depuis. Ne ressent plus de douleurs aux poumons. Ne prend plus aucune médication. Patient perdu de vue.
Cas # 20: D.L. Comptable de 39 ans Diagnostic: allergies respiratoires depuis l’âge de huit ans. Crises presque hebdomadaires qui durent souvent de deux à trois jours et lui font perdre de nombreuses journées de travail. Recevait des vaccins anti-allergiques depuis 3 ans lorsqu’il a décidé de les interrompre parce que, disait-il, il "empirait". Après son unique traitement de T.I.C., il n’a fait aucune crise d’asthme durant sept ans, sans prendre de médicament. A recommencé à jouer au tennis. Je ne l’ai pas revu depuis quelques années.
Cas # 21: A.L. Ménagère de 52 ans, épouse de cultivateur Diagnostic: bronchite asthmatique allergique depuis 12 ans, allergies multiples. Allergies multiples: médicaments, antibiotiques, calmants, cigarette, épices, poulet, gazoline, diésel, poussière, foin, pollen, produits de beauté (vernis à ongles, dissolvant, permanente), produits désinfectants d’entretien (javel, Lestoil, insecticides). Crises presque quotidiennes l’été. Doit fermer toutes les fenêtres en automobile à cause de l’odeur d’essence, du foin, également aux postes d’essence au moment de faire le plein. Ne passe pas d’une pièce à l’autre sans son nébuliseur. Crises de dyspnée allant jusqu’à l’apnée et nécessitant de nombreuses hospitalisations. En Haïti, au lendemain du premier traitement, elle s’applique du vernis à ongles, sent le dissolvant, le Lestoil, mange du poulet, se ballade en Jeep à découvert parmi les odeurs de diésel et d’essence sans aucun problème. Lors d’un récent appel téléphonique, elle déclarait ne jamais avoir fait de forte crise d’asthme depuis 9 ans. Elle s’est sentie en parfaite condition durant 2 ans, mais a dû reprendre quelques comprimés à l’occasion, depuis.
Cas # 22: A.G. Vendeur d’équipement de 43 ans Diagnostic: asthme allergique grave. Patient allergique à 589 médicaments, à tout comprimé ou liquide de couleur, à tous les fruits colorés (oranges, chadèques [pamplemousses], citrons, mangues), à la vaporisation de peinture, au diésel, à la crème glacée, aux liqueurs froides, au poulet, etc. Hospitalisations plus que fréquentes, presque chaque semaine en 1981. Traité trop longtemps à la cortisone avec ulcères d’estomac comme effet secondaire. Crise d’asthme suraiguë à la clinique après avoir mangé une mangue. Après le traitement, amélioration incroyable et très rapide qui a persisté.
Cas # 23: J.J.B. Agriculteur de 66 ans Diagnostic: emphysème depuis 24 ans, troubles circulatoires et digestifs très sérieux. Patient n’ayant jamais été considéré comme asthmatique. Son emphysème a tellement empiré depuis 12 ans qu’il ne peut plus sortir de sa demeure. Les voisins croient sa maison inhabitée. Étouffe au vent, au froid, dans la foule. En descendant de l’avion à Port-au-Prince, il fait une crise grave de dyspnée, d’apnée, à cause de l’air propulsé par les réacteurs de l’avion. Il faut une bonne demi-heure pour le calmer, en lui massant le dos et en lui "tapant dessus" pour lui faire reprendre sa respiration. Il doit se couvrir la tète pour entrer à la clinique. Une semaine après le début des traitements de T.I.C., il monte avec nous sur le plus haut sommet d’Haïti sans aucun problème. Il accuse, après 10 jours, une amélioration, selon lui, estimée à 45%. L’ampliation pulmonaire (capacité du volume de la cage thoracique en inspiration) passe de 2 à 5,5 cm. Il peut dormir six heures au lieu de une à deux heures seulement. |
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